La malveillance, c’est humain

17 juillet 2007, posté par Marc

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Cheetah, le plus vieux chimpanzé du monde. Photo © Frédéric Neema, 2003

Keith Jansen et son équipe, de l’Institut d’anthropologie évolutionniste de Leipzig, ont mené des expériences sur nos plus proches voisins génétiques : les chimpanzés. Dans un test où les singes avaient la possibilité, en tirant sur une corde, de faire tomber une table remplie de victuailles au détriment d’un congénère, ils se sont avérés peu malveillants, tentant rarement de priver l’autre animal de nourriture.

Jensen est arrivé à la conclusion que la malveillance est une réaction typiquement humaine. Les singes ne se soucient guère de savoir qui bénéficiera d’un morceau de gâteau — il veulent juste savoir qui les en a privés. Autrement dit, ils sont incapables de se mettre à la place de quelqu’un d’autre et, forcément, de ressentir de la jalousie. Du coup, ils sont aussi peu enclins à compatir.

Selon Rufus Johnstone de l’Université de Cambridge, en Grande-Bretagne, des expériences ont été menées avec des chimpanzés afin de savoir si ceux-ci étaient capables d’être bienveillants à l’égard de leurs congénères (sans que cela leur nuise) ; résultat des courses : l’altruisme ne les intéresse guère.

Si les chimpanzés ne sont donc pas fondamentalement méchants vis-à-vis des autres, la gentillesse n’est pas non plus leur tasse de thé. Cheetah, sympa ? Des fariboles…

Merci New Scientist

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animaux, chimpanzés, génétique, sciences, singes, UK.

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