Oradour-sur-Glane, extinction de la mémoire

15 août 2007, posté par Stahlhelm

Plaque commémorative

Ma mémoire me joue très souvent d’affreux tours de passe-passe. Une conséquence inévitable du mariage incestueux de l’âge, de l’abus de substances éthyliques et d’une vile propension à vouloir inconsciemment presser les points noirs qui parsèment ma vie de temps en temps. Mais le 6 août 2007 a été un jour noir pour la mémoire collective avec le décès à l’âge de 86 ans de l’Allemand Heinz Barth.

Barth était l’un des principaux (et dernier ?) responsables, vaguement impunis, du massacre d’Oradour-sur-Glane du 10 juin 1944. Ce village français du Limousin fut totalement détruit et 642 de ses villageois systématiquement exécutés par une section de la Waffen-SS qui passait par là. Barth est mort libre, après n’avoir passé que quelques maigres années en prison.

Rue89 a un excellent article sur ces événements et le procès de 1953 des 65 accusés allemands et français.

Un arbre d’Oradour-sur-Glane
Photo © Dennis Nilsson, 2004

On signalera au passage les poignants albums-concepts martial industrial de Stahlwerk 9 (Oradour [2003]) et A Challenge of Honour (Oradour sur Glane [2004]) qui permettront peut-être de donner un coup de pouce à notre mémoire collective.

A lire aussi:
A Challenge of Honour, crimes de guerre, exécution, France, guerre, martial industrial, massacre, mémoire, musique, nazis, Oradour-sur-Glane, Seconde Guerre Mondiale, Stahlwerk 9, Waffen-SS.

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Un commentaire pour “Oradour-sur-Glane, extinction de la mémoire”

  1. clémence

    Pour ne pas que la mémoire collective devienne sélective !
    N’oublions pas …


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