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juillet 09, 2007

Des châteaux de sable à Dubaï

Posted in: écologie,business,Dubai,géographie,hôtels,riche,urbanisme,voyage

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Photo © Tebodin, 2006

Il n’en reste plus tant que ça, des îles paradisiaques inhabitées, loin de tout, où il ferait bon oublier la civilisation et ses troupeaux d’humains décérébrés. L’île au trésor, celles des immortels taoïstes (仙人) ou encore celle de Lost : rien que du pipeau, un rêve d’enfance qui ressemble à une pub du Club Med. Aujourd’hui, les îles se vendent comme des ranches ou des propriétés au bord du lac de Zurich. En témoignent des sites tel que Private Islands Online.

Envers et contre tout, un émirat s’illustre par la colonisation des eaux de son front de mer : Dubaï. Les îles artificielles construites de toutes pièces en draguant le sable du Golfe persique commencent à fortement inquiéter les organisations écologistes, dont l’Association de la plongée sous-marine des Émirats (Emirates Diving Association) qui œuvre pour le développement durable des ressources marines.

Palm Jebel Ali, Palm Jumeirah, Palm Deira, The World et autres artefacts de bon goût (!) font partie des projets titanesques de l’Émirat, lequel se soucie aussi peu de l’environnement que des pétrodollars investis dans les chantiers. Mais le risque est latent : les futurs insulaires auront besoin d’imposantes quantités d’eau potable et d’électricité, lesquelles généreront forcément une pollution incompatible avec la préservation des ressources naturelles.

Nakheel, le promoteur en charge des chantiers, prétend que toutes les précautions ont été prises afin de réduire les dégâts. Les eaux usées rejetées par les usines de dessalement du Palm Jumeirah devraient être recyclées dans l’irrigation et la climatisation.

Selon un plongeur de la région, l’eau du Golfe, autrefois si claire qu’elle y offrait une visibilité allant jusqu’à dix mètres, ne permet plus désormais de voir sa propre main plongée dans l’eau. Hmmm. Rien de plus beau que le luxe, le calme et… la saleté.

Merci les agences de presse


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