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23 mars 2009, posté par Yves

Unité Inhabitée #30

13 février 2009, posté par Yves


Slap Chop!

Je regarde la machine qui me regarde

5 février 2009, posté par Yves

L’autre jour j’étais à un dîner où la conversation a été se promener du côté de « qu’est-ce que l’art? », question à laquelle l’un soutenait que l’art c’est ce qui est beau, tandis qu’un autre avançait que l’art se doit d’être nouveau, ces deux écoles réduisant donc à néant toute l’œuvre Pop Art warholienne, et par la même occasion toute prétention à une dimension artistique possible pour LiLeLa.

Heureusement, on n’en est pas resté là, et avant d’attaquer les desserts qui étaient succulents — et donc artistiques en ce qui me concerne — on a quand même évoqué des histoires d’urinoirs parce que le pipi et le caca non seulement ça fait venir des lecteurs sur ce blog, mais c’est aussi fondamental à l’humain et donc à l’art.

Bref, je sais pas trop comment il se considère lui-même, mais on pourrait presque dire que Evan Roth apporte sa pierre à l’édifice (et a donc mérité une part de mousse au chocolat) avec sa série See You See Me de petits clips vidéos dans lesquels il met en scène les machines à rayons X d’aéroports à travers le monde. C’est amusant, c’est intéressant, c’est graphiquement plaisant et laid à la fois, c’est politique et social, bref, il reste du pomelo?

Unité Inhabitée #29

29 janvier 2009, posté par Yves

De l’arbre au cure-dents en 15 secondes. (Maintenant tu sais ce que je veux pour Noël prochain.)

Zvok – Une chansonnette aux néocolors

26 janvier 2009, posté par Yves

Est-ce que c’est parce que j’ai rêvé que je serrais la main à Raymond Bussières, rencontré à une expo de Larcenet à Angoulême à base de photocopies et de pompage, que je veux te parler de ce site, ou bien est-ce que j’ai rêvé de ça justement à cause du fait que je suis tombé sur Zvok hier soir, c’est là un de ces petits mystères de la vie qu’on n’arrive pas a élucider et qui font que le quotidien vaut la peine d’être vécu par moi.

Bref, je voulais annoncer aux plus mélomanes d’entre vous la naissance de cette nouvelle création webesque de ak et du toujours très fécond kek, qui allie, comme on pourrait s’y attendre, franche déconnade et « mais faisons plus de musique même quand c’est pas le 21 juin, bordel ».

Alors comme tous les projets à caractère collaboratif et/ou musical, c’est maintenant à toi de jouer.

(Et là, il pompe honteusement leur FAQ, mais il n’en a que foutre parce que c’est pour la bonne cause et qu’il a vraiment la flemme.)

1. Zvok, c’est quoi ?
C’est un blog participatif dont le but est d’inciter les gens à faire de la musique juste pour s’amuser. Il est ouvert à tous.

2. Ça marche comment ?
Chaque premier du mois est annoncé le thème du moment. Dès lors, les participants ont jusqu’au mois suivant pour envoyer une reprise musicale en rapport avec le thème actuel. Tous les morceaux seront publiés sur le blog au fur et à mesure de leurs réceptions.

3. Je suis pas très fort en musique et je chante assez mal, je peux participer quand même ?
Bien sûr ! L’unique ambition de Zvok est de pousser les gens à s’amuser en faisant de la musique, selon leurs moyens. Il n’y a pas de concours, pas de notes, pas de jugement.

4. Je suis musicien professionnel, j’assure trop, j’ai l’oreille parfaite et je fais des concerts à l’Elysée-Montmartre, je peux participer quand même ?
Tout à fait ! Cf réponse précédente.

5. Je joue uniquement du theremin et de la scie musicale corse, mes morceaux seront-ils acceptés ?
Avec grand plaisir. Plus le panel de genres et d’instruments sera large, mieux ce sera. Que vous jouiez de la guitare, du cajòn, du piano à queue, que vous composiez sur Mac, sur Gameboy ou sur papier bible, vous êtes le bienvenu sur Zvok.

6. Ça y est, j’ai fait un morceau. Qu’est-ce que j’en fais maintenant ?
Vous l’envoyez à zvokblog(at)gmail.com et nous nous chargerons de l’héberger et de le mettre en ligne.

7. Je vois que le blog est tenu par deux blogueurs bd… Il faut avoir un blog bd pour participer ?
Non, pas du tout. Absolument toute personne désireuse de participer peut le faire. C’est la dernière fois qu’on le dit parce que ça suffit maintenant.

8. J’ai une super idée de thème, je peux vous la soumettre ?
Oui, il suffit de nous envoyer un mail. Néanmoins, le choix final nous appartient.

9. Pour aller avec ma chanson, j’ai fait un dessin/une photo/une vidéo/un poème, je peux vous l’envoyer ?
Bien sûr, nous le/la mettrons en ligne avec votre morceau.

10. Au fait, pourquoi ce nom, “Zvok” ?
Nous cherchions un nom qui évoque le fait de faire de la musique sans prétention et nous avons trouvé le mot “zvok” qui signifie “chansonnette” en Slovène.

11. Dites, vous seriez pas le genre de mecs à préciser que chaque reprise est la responsabilité de son auteur ?
Si, exactement.

Black Movie – festival de films des autres mondes

25 janvier 2009, posté par Yves

Il y en a qui en ont perdu le goût. Moi pas, mais je suis exceptionnel (c’est ma maman qui le dit). Bref, ils le mettent de manière si éloquente en intro sur la page d’accueil de leur site web (avec les bandes-annonces qui démarrent automatiquement donc coupez le son si vous êtes au travail):

« Pour reprendre le goût au cinéma, une seule solution: voir de bons films Voilà la vérité toute simple que je cherchais depuis deux mois. Se consoler avec du saké ne peut conduire qu’à aimer le saké, non à se réconcilier avec le cinéma » Yasujiro Ozu, Carnets 1933-1936, 2 septembre 1935.

« Ils » ce sont les gentils gens derrière le festival Black Movie de films des autres mondes bien évidemment, qui démarre le 30 janvier et durera jusqu’au 8 février. Ça vous laisse 5 jours pour vous décider parmi les 10 programmes et 73 films en provenance de 26 pays, de l’Argentine au Zimbabwe, en passant par l’Inde, le Japon ou encore les Philippines.

Forcément, les plus téméraires (euphémisme pour dire « coquins ») iront faire un tour du côté de la section l’Empire des sens, où la sélection de neuf films érotiques couvrant 15 ans de productions japonaises de plus en plus radicales évoque « l’émancipation de la femme par l’acte sexuel ».

Au programme: « Gushing Prayer : 15 year old Prostitute » de Masao Adachi (1971), « La femme de Seisaku » de Yasuzo Masumura (1965), « La maison des perversités (The Watcher in the Attic) » de Noboru Tanaka (1976), « La véritable histoire d’Abe Sada » de Noboru Tanaka (1975), « Marché sexuel des filles » de Noboru Tanaka (1974), « Passion » de Yasuzo Masumura (1964), « Tatouage » de Yasuzo Masumura (1966), « The Woman with Red Hair » de Tatsumi Kumashiro (1979), et « Une femme à sacrifier » de Masaru Konuma (1974).

Au Japon, ce sujet rejoint une culture où les sentiments sont fréquemment dissimulés par une imagerie forte, souvent sado-masochiste avec une prédominance du bondage. Films réservés à des yeux avertis, ils se prêtent cependant à plusieurs niveaux de lecture.

Et pendant que vos yeux avertis en valent deux, nos chères têtes blondes pourront aller se régaler d’un programme spécialement concocté pour eux au Petit Black Movie.

Il s’agit de faire découvrir une cinématographie ignorée par l’exploitation classique, de retrouver la magie du grand écran avec des œuvres ne répondant pas aux produits calibrés habituellement.

Mais évidemment, il n’y a pas que des fifilles qui s’émancipent des yakuza qui s’étripent, comme vous pourriez déjà en avoir le cœur net si vous aviez téléchargé le programme un peu.

Bon, je vous laisse, je dois retourner à la cuisine voir si Yukiko a commencé à geindre…

La Tour de trois cents mètres

3 novembre 2008, posté par Yves

La tour Eiffel
La tour Eiffel © Droits réservés

« L’histoire de la tour Eiffel et sa construction, vues par son architecte », un album publié en 1900. C’est sur le site de la Bibliothèque nationale de France que ca se passe, et c’est plein d’images et tout et tout.

Et comme ils expliquent mieux que moi, je me tais et j’écoute, et toi aussi:

Gustave Eiffel (1832-1923) voyait dans sa tour non une simple attraction pour les visiteurs de l’Exposition universelle qui en fut le prétexte, mais une œuvre utile à la science; véritable « résumé de la science contemporaine », elle était la parfaite manifestation du génie national portant au plus haut niveau l’art de l’ingénieur. La tour de Gustave Eiffel avait suscité de nombreuses controverses et avait été l’une des principales attractions de l’Exposition universelle qui s’était tenue à Paris en 1889.

L’ouvrage intitulé La Tour de trois cents mètres, dédié par Eiffel à ses collaborateurs, fut publié en 1900 en deux volumes. Le premier volume de textes relatait dans le détail la genèse du projet, l’exécution des travaux, le coût de la construction, l’exploitation commerciale de l’édifice, ainsi que les diverses expériences scientifiques, dans des domaines divers tels que la météorologie, la physique ou la physiologie, qui purent y être menées; un second volume de planches et de photographies venait illustrer avec précision les descriptions du premier volume.

(C’est pas mal quand c’est les autres qui parlent hein? Bon.)

La tour Eiffel

Pour en voir encore tout plein des images, on va voir ici si j’y suis, et après, on peut aussi consulter le document avec une interface toute bizarre mais ça doit être parce que je suis sur Mac.

La tour Eiffel

La tour Eiffel

Crachés

18 octobre 2008, posté par Yves


Severus Snape de Harry Potter ressemble à mort à Trent Reznor

Est-il encore besoin de le rappeler, le web c’est là où on trouve les choses les plus importantes qu’on cherche et que si on les trouve pas on est bien embêtés. Et nous autres à lll on sait bien ce que ça fait d’être embêté et on n’aime pas ça, alors quand on tombe sur ces espèces de sources de savoirs universels que sont des sites comme Totally Looks Like…, on partage et on répand la bonne parole nouvelle. On est comme ça.

Ça t’arrive des fois de voir la photo de Machin et de te dire « tiens c’est marrant, il ressemble à mort a Truc »? Pas d’inquiétude déplacée, tu n’es pas tout seul: Sur Totally Looks Like… (littéralement: « ressemble comme deux goutte d’eau à », sauf que que c’est pas littéral parce que c’est hyper dur de traduire littéralement « look like » et « sound like » alors laissez-moi tranquille hein) donc, c’est tous les jours qu’ils rajoutent des photos de faces-à-face célèbres et réflectifs.

Ça donne parfois un sourire en début de journée, quand on en a bien besoin, alors on peut aisément dire que ce site web est utile, voire obligatoire dans ton fil RSS.


Severus Snape de Harry Potter et le compositeur hongrois Franz Liszt


Stanley Kubrick et Salman Rushdie


L’acteur Daniel Day-Lewis et Fidel Castro


Le Dalai Lama et l’écrivain Hunter S. Thompson


Stalin et Borat

(Dès que le) vent (soufflera)

3 juin 2008, posté par Yves

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« no two legged crappin dogs! » par jonrawlinson

Alors des fois ça nous prend, et c’est pas facile de s’en débarrasser. Je veux parler du dédain de ce qui est tellement inutile que même la tagégorie inutile semble tout droit pondue par une brainstorming session entre Edison, Tesla, Franklin, et Tournesol.

Et puis parfois le mieux c’est de faire comme les autres en encore pire, juste pour être sûr qu’on parle bien de la même chose (trois circonflexes dans la même phrase, quelle élégance).

Tu l’as donc compris, LiLeLa a maintenant un compte sur Twitter. Et ça, c’est pas de la gnognotte. Alors abonne-toi vite et parles-en à ton patron aussitôt, parce que personne ne sait combien de temps ça va durer cette rigolade ridicule: http://twitter.com/lilela

Six mots pour résumer une vie

2 juin 2008, posté par Yves

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A l’origine, la légende veut qu’on aurait mis au défi Hemingway d’écrire une histoire complète en seulement six mots. Sa réponse: For Sale: Baby shoes, never worn (« A vendre: chaussures de bébé, jamais portées »). Alors Rachel Fershleiser et Larry Smith du magazine SMITH ont eu l’idée de demander à plein de gens, connus et inconnus, de faire des histoires en six mots eux aussi. Mais comme leur magazine se spécialise sur la narration à la première personne, ils ont décidé de demander à leurs contributeurs d’écrire non pas des fictions, mais leurs mémoires.

Le résultat, 11 000 textes soumis, un livre « Not Quite What I Was Planning » qui en publie près de mille, un site qui parle du livre et brode sur le même thème, et tout plein de petites formules qui vont du drôle au profond en passant par autre chose… Et un prochain projet en cours avec six mots sur l’amour et les brisages de cœurs.

Quelques vies résumées:
– Couldn’t cope so I wrote songs (Aimee Mann)
– Secret of life: marry an Italian (Nora Ephron)
– Never should have bought that ring (Paul Bellows)
– Found true love after nine months (Jody Smith)
– Love me or leave me alone (anonyme)
– Not a goog Christian, but trying (Alexander Tsai)
– I still make coffee for two (Zak Nelson)
– Thought I would have more impact (Kevin Clark)
– Everyone who loved me is dead (Ellen Fanning)
– Fourteen years old, story still untold (David Gidwani)

– Pas de regrets, que des expériences (moi)

Et toi ami lecteur, elle se résume à quoi la tienne de vie? Allez, fais pas ton timide et balance-nous ta prose dans les commentaires ci-dessous.


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