La vraie Cène, en coulisse

8 juin 2007, posté par Stahlhelm

my [confined] space est un sympathique photoblog (?!*#) que je suis depuis quelques éons déjà, notamment en raison de sa vive mais humble propension à se pencher sur des sujets qui me donnent ces fameux guilis dans le slip, à savoir le Grand Cthulhu et ses acolytes de pas loin de Vhoorl. Et là, depuis quelques autres éons aussi, il s’amuse à présenter ses Variations Goldberg de la représentation de la Cène. Attention aux yeux et aux estomacs, c’est à toutes les sauces. Extraits :

Les sopranos
Cène - Les sopranos

Pastafarisme
Cène - Pastafarisme

Le Patron
Cène - Satanisme

Le reste de la série se trouve ici.


La vérité sur Fahrenheit 451

8 juin 2007, posté par Marc

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Source de la photo : Holocaust Survivors and Remembrance Network

Tout le monde (ou presque) a lu le plus populaire roman de Ray Bradbury : Fahrenheit 451, publié en 1953. Beaucoup le perçoivent comme une condamnation de la censure gouvernementale, voire comme une réponse au maccarthysme. Et bien non.

Il y un peu plus d’une semaine, l’écrivain de 87 ans révélait, dans un entretien accordé au magazine LA Weekly, qu’il souhaitait à l’époque dénoncer à quel point la télévision détruit l’intérêt pour la lecture, tout bonnement. « La télévision vous donne les dates se rapportant à Napoléon, mais ne vous dit pas qui il était. » Telle est l’opinion de ce vieux sage qui n’hésite pas à qualifier la télévision de « factoïde ».

Merci Ray, il fallait bien que quelqu’un se charge de cette basse besogne : dire que la TV c’est de la fiente. Enfin, si on la compare au Net, et à nos bons vieux amis de cellulose blanchie.


Les cochons de l’espace, les vrais

7 juin 2007, posté par Marc

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Photo © David Tan, Mad About Shanghai, 2005

Tiens, voilà un article qui va réjouir tous les kasherophiles et autres allalovores : ils vont enfin pouvoir s’empiffrer de pouercaille sans encourir les foudres de l’Éternel et finir, post-mortem, dans une taule infernale pleine de diablotins à sabots bifides et queues en tire-bouchon. À l’avenir, les côtelettes ne proviendront plus d’animaux malodorants et malpolis croupissant dans leur soue : elles seront produites dans de jolis labos, par de mignonnes laborantines en blouse blanche…

Un groupe de scientifiques de l’université d’Utrecht, et tout particulièrement le professeur Bernard Roelen, mène des recherches en vue de fabriquer artificiellement la plus goûtue des viandes. Si si si. Et ces messieurs hollandais ne sont pas les seuls : la NASA souhaiterait elle aussi produire une telle barbaque dans l’espace, et ce afin de pallier aux gargouillis stomacaux que connaissent tous les astronautes lorsqu’ils admirent la Terre, de là-haut, avec ses verts pâturages (mieux vaut manger du porc sans manman que de crever lyophilisé au tréfonds d’un espace foutrement vide, hm ?).

Comment fait-on pour cultiver des côtelettes in vitro ? On isole des cellules souches, on les confronte à des cellules musculaires. Quand elles se mettent à faire des petits, on les stimule à coup de chocs électriques (comme les prisonniers de Guantánamo).

L’un des problèmes que les chercheurs devront résoudre : l’ajout de graisse, car c’est connu, sans gras, point de goût.

Merci The Pig Site


RATM 82407

7 juin 2007, posté par Jul

RATM 82407

J’ai envie de sauter en l’air tout partout.
Non, ce n’est pas l’accueil de cette news qui me met dans cet état là, je n’ai jamais été ce genre de fan.

Un drôle de compte à rebours tourne depuis quelques heures sur ratm82407.com.
Si mes calculs sont corrects, il va se passer quelque chose le 11 juin 2007 et le 24 août 2007.

Comme en politique c’est sur Wikipedia que cette annonce rebondit.

Je parle de Rage Against The Machine, le groupe que j’ai le plus aimé lorsque j’étais un adolescent.
À l’époque j’ai assisté à tous leurs concerts parisiens, et je ne les ai jamais vus donner sur scène, l’énergie qu’ils avaient réussi à mettre dans leurs albums.

La rumeur parle d’annonces relatives à des concerts en Europe.

Je ne sais pas si j’ai vraiment envie de voir les quatre membres du groupe se retrouver en studio, mais ce que je sais c’est que j’ai envie de les voir bons sur scène, et de sauter en l’air tout partout.

Via NME


Le monde, et autour, et nous dedans

7 juin 2007, posté par Yves

Worldmapper
Parce que le Net finalement ce n’est pas que du porno et des vidéos de chatons en train de s’endormir, des fois j’aime à rêver un peu que je peux m’instruire (ou au moins me divertir intelligemment) grâce à la toile. Alors entre deux podcasts de National Geographic (dont je recommande de s’abonner aux « best of« , « news » et « world talk« ), je me laisse dériver sur des sites avec de la science ultra-vulgarisée pour que je puisse la comprendre en même temps que je regarde un épisode de Lost, et je laisse le savoir pénétrer petit à petit comme de la crème Neutrogena.

Parmi ces sites, Population: One permet de se rappeler qu’on est finalement tout petit dans le monde qui nous entoure, et relativiser la masse de gens dans le métro de Tokyo et l’absence de vie humaine dans le Wyoming. C’est simple, c’est très visuel, c’est facile a comprendre. Un design minimaliste mais qui donne un peu le tournis… Et puis il y a The Size Of Our World qui fait penser un peu à la vie au sens large, à un échelon « au dessus ». Une vision du monde avec un recul qu’on a malheureusement pas souvent l’habitude de se permettre. Carpe diem. Universcale, c’est juste pour remettre les choses en perspectives et se calmer un peu.

Et après avoir été se plonger dans les extrêmes et avoir oublié le coté humain du monde autour de soi, il fait bon aller se promener sur WorldMapper, un projet contenant 366 cartes du monde dans lesquelles les territoires sont redimentionnés en fonction du sujet abordé. Comme par exemple les décès de guerres entre 1945 et 2000, à mettre en parallèle avec les possessions d’armes nucléaires.


Frères Coen > Tuileries

7 juin 2007, posté par Stahlhelm

Je viens de tomber sur une petite perle youtubée des Frères Coen :

1er arrondissement (Tuileries)

Un court métrage qui fait partie, avec 17 autres volets, du film Paris, je t’aime, sorti en 2006, et dans lequel Steve Buscemi se pose bien mal à l’aise en touriste américain découvrant les plaisirs souterrains de Paris.

Ma putride ignorance cinématographique m’aura bien un jour par derrière d’un coup bien placé de knut dans l’omoplate, mais je dois avouer bien bassement que la liste des 18 courts métrages et des réalisateurs/acteurs donne bigrement envie de se ruer sur le Tsutaya d’à côté ou le torrent le plus proche.

Ce film est une suite de 18 courts-métrages sur 18 des 20 arrondissements de Paris. Il traite de l’amour éphémère. Chacun des courts-métrages est réalisé par un réalisateur et joué par différents acteurs. Les courts-métrages consacrés au 11e et 15e arrondissements ont été tournés mais n’ont pas été intégrés au film final pour des raisons d’enchaînement des histoires.

via Table of Malcontents