Archives pour la tagégorie
« animaux »

Sous la glace de l’Antarctique

21 août 2007, posté par Yves

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© « Under Antarctic Ice« 

Time nous offre une fois de plus une galerie de photos incroyables pour la promo d’un livre. Cette fois c’est pour « Under Antarctic Ice » de Norbert Wu, et c’est bleu et profond comme mes commentaires.

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© « Under Antarctic Ice« 
La scyphoméduse a des tentacules de plus de 9 mètres de long et son corps peut atteindre 1 mètre de diamètre. Selon Wikipedia, elle peut agiter ses tentacules comme une pieuvre (ce que les autres méduses ne peuvent pas faire).

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© « Under Antarctic Ice« 

La galerie c’est par ici.

La revanche des lapins

15 août 2007, posté par Yves

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Qui a dit que le web est surtout plein de choses inutiles et de pornographie? Bon, ok, c’est vrai pour la pornographie, mais il y a aussi énormément de sites vraiment très utiles, comme par exemple TriggerBunny, le blog de ceux qui veulent que les lapins se soulèvent comme un seul rongeur et se révoltent. Avec des armes. Blog collectif, c’est un peu inégal, mais il y a des images qui valent d’aller y jeter un oeil si vous êtes amateur.

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La sexualité des souris ? Une affaire de nez.

10 août 2007, posté par Marc

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Photo © You and Whose Army, 2006

Catherine Dulac, biologiste à l’Université d’Harvard, vient de publier dans la revue Nature le résultat de recherches sur la sexualité des souris.

Elle y explique que les femelles souris sur lesquelles elle a mené des expériences se sont comportées comme des mâles, avec un appétit sexuel inhabituel et une manière de « couvrir » leurs congénères comme seuls ces messieurs le faisaient jusqu’alors. Le secret de cette soudaine métamorphose ? Un petit organe secret caché dans… le nez.

L’organe voméro-nasal, présent dans les nez de bon nombre d’animaux mais pas chez les humains et les primates évolués, joue un rôle décisif dans la production des phéromones. Jusqu’alors, on attribuait à la testostérone l’attitude agressive des mâles. En élevant des femelles dépourvues d’un gène spécifique à l’organe voméro-nasal, et en supprimant même ledit organe sur des individus adultes, les femelles se sont mises à vouloir copuler comme des mâles.

Il semblerait donc que chez ces souris, le comportement sexuel masculin soit également présent dans le cerveau des femelles, mais que celui-ci se voie inhibé par les phéromones sécrétées par l’organe voméro-nasal. Les phéromones activeraient ainsi le comportement féminin (moins agressif) des femelles.

Mal barrés ces messieurs souris. On est peu de chose — et eux aussi.

Merci Harvard University Gazette

Doggy Poo, une petite crotte de chien qui se pose des questions

9 août 2007, posté par Yves

Sometimes dreams really do come true. Oui, parfois les rêves deviennent vraiment réalité, pour les amateurs de fèces et autres jolies choses de la vie. Un peu comme ce film d’animation tout droit venu de Corée, qui raconte les aventures d’une petite merde de chien comme on aime à en rencontrer au coin d’une rue parisienne en se félicitant de n’avoir pas mis de Birkenstock ce jour là.

Doggy Poo est, comme son nom l’indique donc, une crotte de chien. Mais pas n’importe laquelle: c’est une crotte pensante voire même philosophique. Elle est un peu perdue, abandonnée sur le coin d’une route comme le sont beaucoup de ses congénères, mais Doggy Poo ne se satisfait pas de son sort, et entame une exploration du monde qui l’entoure, afin se découvrir elle-même. Everything has a purpose. But what would I be good for? Tout a un rôle à jouer, mais à quoi puis-je bien servir? se demande ce petit étron tout rond, jusqu’à sa rencontre avec un pissenlit qui lui explique le sens de la vie.

Oh, it’s a complicated world…

Je vois d’ici votre sourire goguenard, mais ce n’est pas une blague. Ce film est classé dans IMDb, disponible à la location sur Netflix (aux US), et à la vente sur Amazon. Si vous voulez vraiment en savoir plus, le site officiel présente les autres personnages qui ont des noms très travaillés eux aussi, etc.

La vie palpitante des Coréens du Sud engagés

8 août 2007, posté par Stahlhelm

Feux coréens
Coréens du Sud en colère faisant face à une police poussiéreuse

On connaissait les Coréens du Sud comme grands amateurs de piment, d’ail, de kimch’i (hangûl = 김치 ⇒ délicieux chou chinois piquant fermenté), de soupe très chaude, de barbecue du tonnerre, de chamanisme, d’écrans plats et autres mémoire flash.

La Corée en shorts
Coréen d’âge moyen en colère contre la FIFA après de la défaite de son Vaterland lors de la dernière Coupe du Monde. Photo © Christophe Ena

LiLeLa vous propose désormais de découvrir cette frange (minoritaire ?) de la population coréenne qui aime à s’exhiber dans un tout autre costume : celui de manifestant au cœur pur et à la cause juste. Un manifestant qui montre du doigt ceux auxquels il s’oppose, mais qui a des idées fixes parfois radicales.

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En Corée, le fil dentaire est importé. Et ce monsieur était visiblement fâché avec la visite (version 2005) de M. Koizumi au sanctuaire de Yasukuni.

En effet, le nationalisme, souvent anti-japonais, anti-américain ou anti-chinois, joue un rôle sympathique dans ce genre de manifestation publique de la haine qui couve en ces hommes dédiés et leur foi en des idées pas piquées des hannetons pour se faire remarquer.

Seppuku
Parler le même langage que son adversaire est le meilleur moyen de faire passer un message. Un Coréen en plein seppuku symbolique.

Who Sucks? nous propose un article passionnant sur le sujet avec d’autres photos tout aussi réjouissantes.

Ménagerie cthulhelaïque [S01xE06]

7 août 2007, posté par Stahlhelm

Mesdames et Messieurs, l’horreur continue et reste à l’agenda surchargé de vos serviteurs lilelaïques. Plus l’internet avance et plus la nature semble être bien plus cruelle et pleine d’humour que nous ne le suspections. Et avec les coups de pouce d’outre-tombe dont nous semblons bénéficier de la part du vieux HPL et des ses mignons petits dieux visqueux, LiLeLa se met dès aujourd’hui à l’ouvrage pour vous créer une petite ménagerie de l’horreur pour vos nuits les plus courtes.

Psychrolutes marcidus
Blobfish
Blobfish
Le blobfish est une monstruosité visqueuse qui se cache dans les eaux profondes d’Australie et de Tasmanie. Selon la légende, le bougre cartilagineux serait doté d’une certaine forme d’intelligence primitive et aurait servi autrefois de lampe à huile sacrificielle lors des rites offerts à Dagon par les habitants mi-hommes mi-batraciens d’Innsmouth.

Phycodurus eques
Dragon des mers feuillu
Dragon des mers feuillu ou Hippocampe feuille
Autre créature à la botte, certes mal ajustée, du putride céphalopode venu tout droit de la poussière spatiale de Vhoorl, le Dragon des mers feuillu, nom par ailleurs absolument fantastique, faisait secrètement office de monture subaquatique au vieux Castro lorsqu’il se rendait bimensuellement à R’lyeh pour y faire des choses extrêmement innommables.

Daubentonia madagascariensis
Aye-aye
Aye-aye
Comme son petit nom latin le suggère, ce grotesque primate lémuriforme, mais aussi lointain cousin de Gollum/Smeagol, adore par-dessus tout se faufiler subreptiscement dans les cabanons de la jungle malgache pour y chouraver un bol bien chaud de daube locale.

Merci à internet.

Les végétaliens sont-ils endogames ?

7 août 2007, posté par Marc

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Photo © Vegan Society

Selon une étude menée par l’université néo-zélandaise de Canterbury sur 157 végétaliens et autres « consommateurs éthiques » du pays, 63% des personnes interrogées disent préférer un partenaire qui se sente également concerné par les droits des animaux. D’autres vont jusqu’à dire qu’ils ne pourraient pas coucher avec un individu qui mange — ou utilise — des produits d’origine animale.

Annie Potts, codirectrice du Centre néo-zélandais d’études humaines et animalières, qualifie ces jusqu’au-boutistes de « végésexuels ». Selon son rapport, les végétaliens sont la plupart du temps des femmes au niveau d’éducation élevé, actives politiquement et facilement dégoûtées à l’idée de finir au lit avec quelqu’un ayant mangé de la viande.

L’une des personnes ayant accepté de participer à l’étude s’est même dite écœurée rien qu’en pensant embrasser des lèvres ayant laissé passer entre elles des morceaux d’animaux morts. Une autre estimait quant à elle qu’elle ne pourrait pas avoir de relations intimes avec quelqu’un dont le corps s’est littéralement construit sur la consommation d’autres corps… Bref, chez certaines végétaliennes, ça ne doit pas rigoler tous les jours.

Une question trotte dans ma tête : un végétalien a-t-il le droit de dire à sa femme/copine/maîtresse qu’elle est « à croquer » ?

Merci Washington Post

À vos tapettes ! Les cybermouches débarquent

2 août 2007, posté par Marc

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Photo © Robert Wood, 2007

L’équipe du Prof. Robert Wood de l’Université d’Harvard est parvenue à faire voler une mouche robotique de 60 milligrammes. Avec une envergure de 3 centimètres, cette merveille de miniaturisation imite les mouvements de son modèle de chitine. À l’aide de machines de micro-découpe au laser, les chercheurs d’Harvard sont parvenus à découper des feuilles de fibre de carbone et de polymères, les assemblant ensuite pour construire des mouvements mécaniques.

Si le professeur en microrobotique avoue que Mère Nature construit les meilleurs objets volants, il pense toutefois qu’une telle invention pourra — en cas d’utilisation pour l’espionnage — s’avérer plus discrète qu’un faucon…

Car c’est l’un des usages auxquels est destiné le vrombissant automate : espionner, voire détecter des agents chimiques. Les recherches du Prof. Wood sont d’ailleurs financées par l’Agence étasunienne pour la recherche avancée en défense (DARPA).

Terroristes du monde entier, préparez vos tapettes ! Votre sommeil est menacé par un nouvel insecte très intelligent.

Merci Technology Review

La taupe qui fait des bulles

1 août 2007, posté par Marc

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Condylure étoilé. Photo © Acrentropy, 2005

D’abord, on dirait vraiment la cousine germaine de Cthulhu. Une sorte de version velue du Grand Ancien, mais en plus petit. À vrai dire, je me demande même pourquoi notre Ami Stahlhelm n’a pas pondu plus tôt un article sur ce magnifique animal sorti tout droit de l’imagination (parfois) déviante du Créateur.

La photo ci-dessus, dont l’ignominie n’a d’égale que la bonhomie du bestiau qu’elle dépeint, représente un condylure étoilé (son joli nom latin : Condylura cristata). Cet animal à la morphologie byzantine n’est rien d’autre qu’une taupe qui, non contente de réduire les potagers en acné purulente, s’en va s’égayer dans les marécages du Canada et du nord des États-Unis (en fait, pas si loin de Providence).

Ce talpidé au faciès poulpomorphe, qui se nourrit d’insectes, de crustacés et de mollusques, a développé un naseau — certes très impressionnant — qui lui permet de… faire des bulles. Le Prof. Kenneth Catania, de l’Université Vanderbilt de Nashville (Tennessee) a découvert que les tentacules dont est orné le museau de la bête servent à percevoir les odeurs capturées par les bulles qui sortent des narines. La taupe peut ainsi s’orienter sous l’eau en suivant des pistes olfactives.

Bref, l’espèce de calmar dont est orné le nez du condylure n’est rien de moins qu’un radar qui lui permet non seulement de trouver son chemin (et sans doute ses proies), mais aussi de faire le beau face à ses congénères au triste museau pointu.

Les bonobos : mythe ou réalité ?

31 juillet 2007, posté par Marc

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Photo © Veamos que pasa, 2007

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les bonobos jouissent (!) d’une merveilleuse cote de popularité auprès de leurs frères humains. On les préfère même aux chimpanzés, lesquels seraient parfois belliqueux, alors que les bonobos, vivant dans des sociétés dominées par leurs femelles, s’avéreraient très pacifiques, voire même parfois végétariens.

On les dit très portés sur le sexe et on s’attendrit sur leur façon quasi humaine de copuler en position du missionnaire. En fait, comme les dauphins, on les idéalise, alors que la plupart du temps, les primatologues sont incapables de les observer dans leur milieu naturel, et pour cause : les bonobos vivent en République « démocratique » du Congo, où l’instabilité politique rend la (sur)vie encore plus difficile pour les hommes que pour les singes.

Les bonobos, reconnus comme une espèce à part entière depuis moins d’un siècle, ne sont pour la plupart observés qu’en captivité. Quelque deux cents individus peuplent ainsi les zoos du monde entier, et force est de constater que seule la prison peut rivaliser d’ennui avec ces lieux de détention animalière. En fait, selon Craig Stanford, primatologue de l’Université de Californie du Sud, « collés les uns contre les autres, mourant d’ennui, que reste-t-il [aux bonobos] sinon manger et copuler ? ».

Merci The New Yorker


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