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« robots »

MIO, le chien-robot (peut-être chasseur de cafards-robots)

3 juillet 2007, posté par Stahlhelm

MIO, le petit chien robot
Fiche technique de MIO fournie par SegaToys, image © 2007

Après les bestioles bariolées tiptop que nous présentait Marc dans son dernier opus, voici MIO, autre petite merveille bourrée de technologie bon marché présentée au Tokyo Toy Show 2007 qui vient de se terminer dimanche dernier.

MIO est donc un chien robot lancé par SegaToys avec plusieurs zones érogènes permettant à nos chers tortureurs de cafards d’interagir avec la bête, qui, en retour et sans arrière-pensées, exprime ses sentiments à travers ses yeux LCD et des jappements pixélisés qui feraient fondre les plus rudes parmi nous. Ça ni chie ni ne pisse, marche tant bien que mal et risque bien de s’attaquer donc à vos cafards-robots qui eux s’attaqueront peut-être un jour aux jouets de vos chérubins. Une vraie chaîne alimentaire à piles.

En vente à partir du 06.10.2007. Au Japon, en fait.

Merci Akihabaranews.

Des cafards pour nos enfants

3 juillet 2007, posté par Marc

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Descriptif du Hex Bug fourni par Bandai, image © 2007

Bandai, le troisième plus grand producteur de jouets au monde, connu notamment pour l’invention du fameux Tamagotchi, lance un nouveau type de bestiole plus fausse que nature : le Hex Bug (comprenez « cafard sorcier »). Il s’agit d’un insecte robotisé, — esthétiquement peu ragoûtant mais technologiquement réjouissant —, qui s’apprête à envahir la cuisine et les toilettes des familles innocentes qui auront eu la bonne idée de confier aveuglément l’argent des courses à leurs gosses.

Capable d’éviter les obstacles, de réagir aux claquements de mains, ce cauchemar sur pattes fonctionnant à l’aide de minuscules batteries sera disponible d’ici la fin de l’année pour quelque 16 dollars (presque 12 euros). Je pense que même moi, qui ai connu les blattes germaniques, ne parviendrai pas à m’y faire. Remarquez, si ledit Hex Bug s’avère capable de manger les jouets de ma fille, je deviendrai vite son ami et… finirai même par amener d’autres de ses semblables à la maison.

Allez, une petite promo de derrière les fagots :

Merci, Technabob, de nous avoir avertis.

Des robots qui grimpent les murs

1 juillet 2007, posté par Marc

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Photo © Vortex Holding, 2007

Vortex Holding a développé un robot-espion pouvant grimper les murs : le VRMP. Il adhère aux parois grâce à un micro-tourbillon, un vortex qui produit une succion suffisant à maintenir à la verticale ses 850 grammes de technologie.

Équipé d’une caméra mobile, il permet à tout voyeur d’observer durant 20 à 40 minutes ce qui se passe dans la chambre des voisins. Piloté à l’aide d’une télécommande sans fil, il peut se déplacer sur des surfaces lisses ou irrégulières et gère habilement les angles entre les murs et le sol. Son chargement : plus de 450 grammes de matériel supplémentaire.

Ah, j’allais oublier : il peut aussi enregistrer, des fois que le côté multimédia des activités de votre voisine vous intéresserait. Malheureusement, le VMRP n’est pas encore équipé d’optiques de nuit. Espérons que ça ne tardera pas, car l’intimité, c’est ringard (et vraiment pas ludique).

Allez, une petite démo pour finir de vous convaincre :

Merci OhGizmo!

Un zoo pour les robots

28 juin 2007, posté par Marc

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Acrorhinomorpho, photo © Leonel Moura, 2007

Imaginez le truc : une sorte de coupole de verre renfermant 45 robots alimentés, pour la plupart, par des cellules photovoltaïques. Au-delà du fait que ces bestioles mécaniques ont toutes une étrange dégaine (elles ressemblent à des pâtes de fruits auxquelles on aurait donné du pill food), elles ont la capacité d’éviter des obstacles, de suivre les mouvements du soleil et d’intéragir avec le public.

Le Robotarium X (N.B. Il ne s’agit pas de sex machines), édifié par Leonel Moura dans le jardin central d’Alverca, au Portugal, comprend 14 espèces d’engins classés selon leur comportement et leur morphologie. Mais rien à voir avec les tristes zoos où nous enfermons les derniers spécimens de tigres et de chimpanzés. Ici, les robots évoluent dans un paradis (cybernétiquement parlant) où règne calme, lumière et convivialité. D’ailleurs, les pensionnaires de ce cyberzoo ne se frittent jamais : ils se bousculent parfois pour se garantir une place au soleil (après tout, c’est humain), mais aucun de mange l’autre ni ne lui arrache les antennes.

À bien y penser, ces machines pourraient s’avérer des exemples pour nous autres, humains : aucune pollution, aucune violence, juste la contemplation de la lumière. Magnifique.

Allez, un petit docu sur le Robotarium X :

Merci New Scientist

The Hunt

24 juin 2007, posté par Stahlhelm

Prenez une once de dragonosaure mécanique, 2-3 vaisseaux spatiaux extra-terrestres classe A-, un bon PC avec au moins 12GB de Kingston, une bonne souris sans fil et à laser, un logiciel de 3D quand même assez performant et quelques notions d’animation CGI et vous arriverez sans aucun doute à copier ce que fait Marco Spitoni. Ou du moins à le parodier maigrement.

The Hunt (la chasse) est donc un « petit » film d’animation CGI daté de 2001 et mettant en scène la chasse d’un dinosaure mécanique par de méchants humanoïdes et alii assoiffés d’effroyables épanchements d’huile et de cette gloriole futile dont aiment à se gausser les chasseurs de ragondin cendré du Saskatchewan.

Comme nous le signalait autrefois les Xénobiophiles, mestre Marco a remis ça cette même année avec C.O.D.E. Guardian, un autre flambant enfantement CGI de son cru, qui met en place un léger avatar uchronique de la Seconde Guerre Mondiale.

Merci Table of Malcontents.

Les robots ont-ils des hémorroïdes ?

23 juin 2007, posté par Marc

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Le robot HRP-3 Promet Mk-II de Kawada Industries et alii

C’est la question que je me suis posée en matant une vidéo sur YouTube. Il s’agit de la présentation d’un joujou de 1.6 m (un robot adolescent ?) pesant 68 kg tout mouillé (vous comprendrez bientôt la pertinence de cet aqueux détail). Son blaze ? HRP-3 Promet Mk-II (tiens, c’est au moins aussi facile à retenir que Tlahuizcalpantecuhtli).

La bestiole a été développée grâce aux efforts conjoints de Kawada Industries, de Kawasaki Heavy Industries et de l’Institut national de recherche en sciences et technologies industrielles (du Japon). Le but de cette geekerie à 2.4 M€ ? Développer un humanoïde suffisamment résistant et habile pour se mettre à bosser comme nous, mammifères plantigrades salariés.

Comme vous le découvrirez en zieutant le même petit film que moi (ci-dessous), Ma-kun (c’est ainsi que l’appellent les adolescentes à couettes en jupettes et socquettes) est capable de fixer un boulon en laissant tomber la visseuse, de marcher sous la pluie comme Gene Kelly sans se péter le coccyx (il n’en a pas, vous l’aurez deviné) et de se faire peloter par un mec sapé comme le King de Memphis (sans les paillettes).

Ainsi que je vous l’annonçais en titre, une question me tarabuste au terme de cette étrange démonstration de promenade cybernétique. Comment un robot aussi balèze que HRP-3 peut-il se traîner comme un gaijin qui aurait abusé du wasabi ? La question demeure. Ou peut-être sont-ce les mœurs des cybernéticiens dont il faudrait un jour parler sur LiLeLa. À bon entendeur.

Merci Pink Tentacle

Un réseau sans fil de mini-robots en réseau sans fil

14 juin 2007, posté par Yves

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DARPA (l’agence américaine de recherche pour la défense) a le projet de construire des mini-robots qui agiront comme des relais Wi-Fi, permettant aux militaires de communiquer plus facilement sur le terrain, en formant un réseau évolutif. L’idée est d’avoir une série de ces robots bons marché, de les lâcher sur le terrain, et ils se positionneront tout seuls de manière à créer le réseau optimal. L’image ci-dessus n’est qu’un concept, mais ils veulent arriver à designer des machines plus petites qu’un litre, pesant moins d’un kilo, et coûtant moins de 100 dollars pièce lorsque fabriquées en série. En général dans la tech, c’est l’armée qui fait joujou en premier avec les gadgets un peu chers, après quand ça devient abordable ce sont les universités qui s’amusent un peu aussi, et puis ça pénètre petit à petit le marché des gens comme vous et moi (à part si vous visitez ce site depuis votre caserne ou votre labo). Pensez à Arpanet (aussi un projet DARPA, tout comme le GPS) qui a donné naissance à Internet qui a donné naissance au web qui a donné naissance à Google Maps, par exemple. Moi je vois bien arriver dans quelques années, des mini-router sans fil, alimentés à l’énergie solaire et avec des logos-pub Orange-SFR sur le dos, se promener tranquillement entre les crottes de chiens sur les trottoirs parisiens ou entre les bouses de vaches en Auvergne, et fournir un réseau Wi-Fi partout et tout le temps, constamment optimisé, et à un coût dérisoire. Faites des enfants tant que vous le pouvez encore…

Un robot pour se péter la gueule

9 juin 2007, posté par Marc

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Photo : droits réservés

Mettons que vous êtes noir, étasunien et que, pour payer vos études, vous avez accepté de prendre des vacances à Kerbala plutôt qu’à Cancún. Manque de pot, en vous rendant en ville pour faire des emplettes, vous avez marché sur modèle réduit de l’Enterprise qu’une vieille femme à barbe avait laissé tomber de son panier. Bing !

Vos vacances aux frais de Dobeulioux sont foutues. Impossible désormais de danser la polka virginienne avec deux jambes en moins. Ne vous faites pas de souci, le boss a pensé à tout : Teddy Bear (encore lui) débarque, mais un Teddy Bear version George Lucas, avec des chenilles et un capot de MacBook.

Sur l’instant, vous hurlez, vous pissez du sang et d’autres humeurs, et vous demandez si l’on s’est foutu de votre gueule. Pourquoi ? Parce qu’on a troqué un PhD contre vos deux guitares ? Nooon… Parce que ledit robot a vraiment une face de muffin. Se faire ramasser comme une vulgaire araignée de bœuf par le croisement de Winnie l’ourson et de Goldorak… Bah, avec un peu de chance, dans l’hôpital militaire basé en Allemagne, celui où l’on enverra vos divers morceaux, vous rencontrerez peut-être une chouette infirmière qui n’aura rien contre les urètres en silicone.

Si je vous sers ce joli conte de fées, c’est que l’armée étasunienne vient de révéler le fruit d’années de recherche cybernétique : le BEAR (Battlefield Extraction Assist Robot). Haut de 1.80 m, capable de soulever quelque 135 kg (donc, en deux voyages, un homme-tronc de 270 kg), cette merveille de technologie devrait rentrer en service d’ici cinq ans. Bon, comme la guerre en Irak s’avère plutôt mal emmanchée, vous risquez bien d’en croiser un exemplaire lors de votre prochain tournoi de paintball à Nadjaf.

Merci BBC News


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