Alice au pays du monogramme

13 août 2007, posté par Stahlhelm

Takashi Murakami
Takashi Murakami, devant sa sculpture Tongari-Kun — Mr. Pointy & the Four Guards, © Toru Hanai (Reuters/Corbis)

Pour ceux d’entre vous qui n’auraient encore jamais pris de drogues hallucinogènes ou pour qui l’art est une faute d’orthographe, Takashi Murakami (村上隆) est l’emblême du mouvement artistique post-moderne Superflat qui s’essaie au savant mélange mange-anime et qui « vise à analyser la culture japonaise d’après-guerre à travers la sous-culture dite otaku ».

M. Murakami, formidable artiste par ailleurs, aime beaucoup les champignons multicolores, mais aussi les grandes marques françaises comme tout Japonais honnête qui se respecte, et avait justement pondu une pub (de 2003 ?) pour Louis Vuitton, cette fameuse horde gauloise de tanneurs prestigieux. Les amateurs reconnaîtront avec aise le coup de chapeau à Alice au pays des merveilles et aux personnages mi-kawaii mi-affreux de maître Murakami.

Merci TOKYOMANGO.

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Un commentaire pour “Alice au pays du monogramme”

  1. Corbor

    Murakami est un des plus gros escrocs du moment, superflat c’est son « mouvement », c’est à dire que c’est lui qui décide de qui est superflat et en réalité personne ne se réclame du terme.
    C’est brillant parce qu’il méne sa carriére comme une boîte gére une campagne de pub.
    La relation avec Vuiton non plus n’est pas fortuite. Bernard Arnault est un des plus gros acheteur de Murakami. En payant trés cher et en filant des contrats à Murakami il entretient la côte.
    En plus il s’appelle Murakami et il y a déjà trop de Murakami connu au Japon.


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