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« artefacts »

L’Angleterre autorise l’hybridation entre humains et animaux

7 septembre 2007, posté par Marc

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Marlon Brando dans The Island of Dr. Moreau © New Line Cinema, 1996

En Grande-Bretagne, l’Organisme de contrôle de la fertilisation humaine et de l’embryologie (Human Fertilisation and Embryology Authority = HFEA) a approuvé la création d’embryons hybrides humains-animaux à des fins scientifiques.

Dans un article publié avant-hier, BBC News a en effet annoncé que le HFEA souhaiterait favoriser, entre autres, la recherche de traitements pour la maladie d’Alzheimer.

Cette nouvelle, qui n’est pas sans rappeler L’île du docteur Moreau, a de quoi hérisser légèrement les poils du nez, des oreilles et du dos, pour ceux qui ont la chance d’en posséder. Des scientifiques britanniques souhaiteraient ainsi mêler des cellules humaines à des cousines animales afin d’en extraire des cellules souches. Les embryons qui en seront issus devront être détruits dans un délai de deux semaines…

Pour l’heure, les chercheurs doivent se rabattre sur des œufs humains laissés de côté lors des traitements liés à l’infertilité (p. ex. FIV), mais l’offre n’est pas suffisante, sans compter que la « qualité » n’est pas toujours au rendez-vous.

Deux équipes du King’s College de Londres et de l’Université de Newcastle ont déjà sollicité le HFEA afin qu’il les autorise à procéder à des hybridations. Le Prof. Lyle Armstrong, de la fac de Newcastle, a déclaré : « C’est une excellente nouvelle. Son impact ne sera pas seulement bénéfique pour notre travail, mais aussi de manière générale pour l’avancée de la recherche britannique ; nous espérons qu’elle mènera à de nouvelles techniques qui serviront tout un chacun. » Il a ajouté : « Cela peut paraître odieux de prime abord, mais vous devez comprendre que nous n’utilisons que très très peu d’informations issues d’une vache pour mettre en pratique cette idée de reprogrammation. »

La société britannique devra désormais faire face à un réel questionnement éthique. Bien entendu, l’hybridation humains-animaux connaît bien des détracteurs, mais l’opinion publique est pour l’heure divisée. Gageons que les scientifiques de Sa Majesté auront la vigilance de ne pas concrétiser nos pires cauchemars…

Pour plus d’informations (en anglais) sur ce sujet : Comment on Reproductive Ethics.

Merci BBC News

La tête dans des nuages de pixels

6 septembre 2007, posté par Stahlhelm

VR
La réalité virtuelle version Spaceballs.

Décidément, chez LiLeLa on n’arrête pas de présenter des gadgets marqués ® et voilà qu’une équipe d’artistes russes a mis au point le Super-i®, un casque de « virtualité réelle » ! Oui, c’est bien ça : virtualité réelle. Et pas réalité virtuelle.

La virtualité réelle est le concept de transformer la réalité qui nous entoure en une sorte de monde virtuel et le Super-i® est son véhicule. En clair, avec cet indispensable ajout à la panoplie de tout nerd, tu peux désormais voir ta mère dans Matrix, ta petite sœur en relief et ton ragondin d’appartement en négatif. Tout un programme sans attraper la grosse tête :

Bon, malgré la tagégorie inutile attachée à ce papelard, cette petite merveille de technologie est tout de même le parfait outil pour lire Neuromancer de William Gibson et enfin en comprendre au moins la moitié.

Merci William et English Russia.

ZPrinter®450

5 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Bushnell
Bushnell’s Perfect Letter Copying Books, circa 1895

Toi qui as déjà de la peine à centrer ta feuille correctement lorsque tu veux en faire un agrandissement x20 sur ta photocopieuse de bureau limite vintage, comment peux-tu concevoir que ta feuille pourrait être imprimée en 3D tout aussi simplement moyennant un investissement de base juste un peu plus élévé ? Facile, en regardant la télévision japonaise, une fois de plus. The Best House nous présente, avec élégance et pédagogie, les courbes alléchantes de la ZPrinter®450, imprimante 3D couleur à jet d’encre, « gentille avec ton bureau » (?!#*) et bon marché pour tout le monde :

L’impression 3D, en passe de devenir la technologie à la mode pour tout geek en col blanc comme nous le prouve CSI: New York, est surtout utilisée pour la création rapide de modèle de prototype en 3D.

L’impression 3D est une technologie de prototypage rapide récente. Elle permet de générer un objet réel à partir d’un fichier CAO en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière couche par couche pour au final obtenir la pièce terminée.

Par rapport aux autres technologies de prototypage rapide tradionnelles (stéréolithographie,…), l’impression 3D est nettement meilleure marché et rapide mais la solidité des pièces est légèrement inférieure.

Elle est ainsi idéale pour la visualisation de concepts, de vérification d’ergonomie, etc.

source: Wikipédia

Han Solo
Han Solo en 3D

En clair, si tu veux savoir la tête qu’aura ta future fille avant même de la concevoir dans l’intimité de ton couple une belle nuit de pleine lune, tu prends un portrait de toi et un de ta femme, tu les ouvres dans Photoshop pour un faire un joli mashup et hop, tu uploades le tout dans ta Z450 de salon qui recrache la tête adulte de ta descendance en 3D quelques longues minutes plus tard.

A quand les machines qui s’auto-répliquent? A maintenant.

Merci Japan Probe.

Nippon 2007 – là où la noblesse et la lie de la SF se parlent

3 septembre 2007, posté par Stahlhelm

L’autre jour, j’ai transporté ma carcasse bien trop casanière du côté de Nippon 2007 et j’en ai pondu une petite merveille sur les Xénobiophiles, mon alter-ego science-fictif. Voilà :

Zines
Nippon 2007 dans toute sa grande splendeur. Photo Les Xénobiophiles, 01.09.2007

Il doit désormais être de notoriété publique que deux joyeux drilles de l’équipe des Xénos ont rejoint les hordes anonymes de geeks et de nerds pour cette orgie S.-F. qu’est l’annuelle Worldcon. Pour la première au Japon (et en Asie), les organisateurs ont choisi le site de Minato Mirai à Yokohama pour se vautrer dans cette typique ambiance cyberpunk qu’ont pas mal d’endroits au Japon.

Pacifico Yokohama
Le centre de conférences Pacifico Yokohama avec les courbes généreuses de l’hôtel Intercontinental en arrière-plan. Photo Les Xénobiophiles, 01.09.2007

Pacifico Yokohama
Une autre vue du Pacifico Yokohama et de l’Intercontinental. Photo Les Xénobiophiles, 01.09.2007

En fait, en parlant de hordes, je devrais plutôt parler de petites bandes, car, comme tout le monde s’y attendait certainement, le centre de conférences Pacifico Yokohama ne débordait malheureusement pas de visiteurs, dû notamment au fait que Nippon 2007 était justement au Japon et que la plupart des fans, ainsi que quasi tous les lauréats des divers prix Hugo d’ailleurs, ont financièrement boudé la chose du bout de leurs nez trop éloignés du rêve. L’avantage fut que les auteurs présents étaient bien plus accessibles qu’on aurait pu le penser :

Déjeuner de rêve
Les Xénos bavant autour d’une table de rêve. De gauche à droite: flou artistique, Robert Silverberg (sic !), Patrick Nielsen Hayden (éditeur), Alice (compagne de Cory Doctorow), Cory Doctorow (auteur-bloguer-altruiste), Charlie Stross (auteur), Theefer (collaborateur des Xénos) et Hau Ruck ! (collaborateur des Xénos, invisible et derrière son vieux DMC-FX9).

Sinon, empêtrés dans les mailles extrêmement serrées du truculent programme, nous avons eu la chance de suivre 2-3 discussions très intéressantes dont voici quelques extraits filmés d’une main tremblante d’émotion :

Is science fiction necessary? (montez le son et sortez votre méthode d’anglais, c’est de la faute au DMZ-LX9)
Vidéo Les Xénobiophiles, 01.09.2007

Discutant du rôle de la S.-F. et de son avenir, on retrouve de gauche à droite: Inge Heyer, la remplaçante de Peter Heck (auteur) dont j’ai complètement oublié le nom, Robert Charles Wilson (auteur, lauréat du Hugo 2006 pour le meilleur roman avec Spin) et Paul Cornell (auteur et source principale des éclats de rire de cette discussion). Vous aurez également remarqué en passant un exemple effarant de la camaraderie qui existe entre les fans et leurs idoles. Cet ancêtre du fandom qui se lève pour ajuster le nom de Robert Charles Wilson est tout simplement émouvant. Merci Nippon 2007.

Mundane or Transcendent? (1ère partie)
Vidéo Les Xénobiophiles, 01.09.2007

Mundane or Transcendent? (2e partie)
Vidéo Les Xénobiophiles, 01.09.2007

Là, le sujet, et surtout son énoncé, était un tantinet plus précis et geeky que le précédent, avec de gauche à droite Patrick Nielsen Hayden (éditeur), Charlie Stross (auteur geek par excellent), Cory Doctorow (auteur-bloguer-altruiste) et Robert Silverberg (auteur-légende old school mais qui a bien tenu la route). Le débat a tourné autour de la S.-F. « mondaine », qui essaie de décrire un futur proche le plus réaliste et plausible possible et la S.-F. « transcendante » qui se consacre à un futur beaucoup plus éloigné avec de nombreux éléments fantastiques moins proches de notre réalité. Avec les occasionnels apartés sur Robert A. Heinlein (?*!!).

42
42. Photo Les Xénobiophiles, 01.09.2007

On signalera en passant que la Worldcon est également un haut lieu de la mode mondiale.

Cosplay
Le cosplay permet aux moins jolis d’entre nous d’être aussi pris en photo. Photo Les Xénobiophiles, 01.09.2007

Les Hugo Awards
La cérémonie de remise des prix Hugo s’est avérée un chouya bizarre car aucun lauréat, si mes souvenirs ne me jouent pas de mauvais tours, n’était présent à Yokohama. Même pas Vernor Vinge, réceptacle du Hugo du meilleur roman pour Rainbows End. Heureusement que Georges Takei, Ultraman et ses potes étaient là pour nous redonner des guilis dans le slip.

Voici la liste complète des Hugo 2007.


Vidéo Les Xénobiophiles, 01.09.2007


Vidéo Les Xénobiophiles, 01.09.2007

Sinon, pour conclure, Arte pense apparemment faire un sujet (date encore inconnue) sur la Worldcon pour son émission Tracks vu que les deux reporters qui s’étaient dépêchés sur place ont interviewé vos deux serviteurs sur le parvis de Minato Mirai, en cette belle nuit de 1er septembre. On verra bien l’horreur du résultat :

Les Xénos et Cory Doctorow
Les Xénos au quasi complet, heureux avec Cory Doctorow (tout à gauche, Hau Ruck ! au milieu et Theefer à droite).

Retrouvez toutes les vidéos des Xénos à Nippon 2007 ici.

Comment se fendait-on la malle avant Internet ?

31 août 2007, posté par Marc

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Le Victorious Mongoose 1902a. Image © WetaNZ, 2007

Les habitués du paradis lilelaïque connaissent bien les tendances archaïsantes (voire carrément fétichistes) de certains de nos rédacteurs. Eh bien sachez que ça ne va pas s’arrêter de si tôt. Pour preuve les deux petits films qui suivent.

Le premier, réalisé par un vidéaste de talent dont je ne connais hélas pas le blaze (toute indication à son sujet sera la bienvenue — vous savez où cliquer, si jamais), tente de décrire les joyeusetés dont nos ancêtres étaient les parangons quand il s’agissait de se fendre la malle… sans Internet. Il est vrai que désormais, le meilleur moyen de se taper sur les cuisses sans avoir recours à une tierce personne est encore de se vautrer nonchalamment dans les méandres de la Toile. Mais avant, hein, comment faisait-on ? La réponse ci-dessous :

Autre perle steampunk qui, cette fois, présente de magnifiques armes permettant de se débarrasser — notamment — de nauséeuses entités extraterrestres. Il s’agit d’une publicité (pour WetaNZ, boîte néo-zélandaise d’effets spéciaux et autres gadgets) vantant les mérites de pistolets à rayons laser d’élégance victorienne. Le tout présenté avec un accent de l’époque qui m’a fait frémir de bonheur contenu. Jetez-vous tous sur vos souris en ronce de noyer et cliquez sans plus tarder :

Merci Brass Goggles (entre autres)

Recyclage is fun pour de vrai

31 août 2007, posté par Stahlhelm

Ma conscience me reprochait d’avoir été un peu trop léger hier lorsque je parlais de recyclage d’aidoru en manque de célébrité. Voici donc un vrai article japonais qui vous aidera à imaginer que vous habitez vraiment dans le canton de Schwytz :

La grenouille presse-canette
Grenouille presse-canette

Merci Next Nature.

Le Japon, paradis des fumeurs

29 août 2007, posté par Marc

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Photo : droits réservés

L’autre jour, Yves torturait ces chers fumeurs en leur balançant des images de steaks sanguinolents couverts de sirop de goudron. C’est vrai que la clope, si elle évite bien des conflits armés, des génocides et des défenestrations de responsables du marketing, n’en est pas moins un plaisir délétère qui, en plus de raccourcir le temps que l’on passera à s’ennuyer sur Terre, engraissera ad nauseam les caisses de tous les états taxateurs.

Eh bien une entreprise japonaise, spécialisée dans la fabrication de générateurs d’oxygène portables, de purificateurs d’air et de masques de tout poil, vient de mettre sur le marché une pompe à smog d’appartement. Vous souhaitiez ouvrir un fumoir dans votre restaurant ? Vous en avez marre que votre ado se grille des tiges dans sa chambre au risque de faire crever son rat, son serpent et sa mygale d’élevage ? Adressez-vous à Midori Anzen (ミドリ安全), la boîte tokyoïte qui se fera un plaisir d’aspirer les miasmes fumatoires de vos frères humains.

Ah, et puis si vous hésitez encore, visionnez sans plus tarder l’excellente pub-qui-tache de cette manufacture qui s’apprête à sauver le monde — à la plus grande joie des fumeurs :

Et puis, avant que j’oublie, voici l’adresse (en caractères latins) de ces bienfaiteurs :

Midori Anzen Co., Ltd.
5-4-3 Hiroo, Shibuya-ku
Tokyo 150-0012
Japon
téléphone : + 81 3 3442 8271
télécopieur: + 81 3 3446 1109

Merci Beconfused

Toujours à la page

27 août 2007, posté par Stahlhelm

Gutenberg Druckwerkstatt
Photo © Frame.photo, 2007

C’est un vice, mais j’ai un léger faible pour les bouquins et un net penchant pour les impressions propre en ordre. Offrez-moi un volume tout droit sorti des petits doigts graisseux d’encre de Suhrkamp, Diogenes ou n’importe laquelle des éditions de bunkobon (文庫本 – livres de poches) japonaises et je passe le reste de l’heure qui suit à me caresser avec.

Marc, notre gardien du bon goût au sein de la rédaction de LiLeLa, saura compatir, lui l’heureux possesseur d’une copie reliée en peau de shoggoth du fameux grimoire De Vermis Mysteriis : rien n’est plus jouissif que les roulements de mécanique d’une presse en pleine gigue infernale.

C’est aussi ce qu’ont compris les joyeux nerds de Firefly Press, imprimeurs old skool de Somerville, Massachusetts. Attention, c’est extrêmement juteux et peut, dans certains cas de dévotion pure, causer du plaisir des yeux :

Pour ceux à qui l’avion ne fait pas peur, voici où trouver ces magiciens de la lettre de plomb :


Agrandir le plan

Et pour encore mieux commencer la semaine, voici une petite sucrerie norvégienne sur les premiers balbutiements du bouquin, et celui du helpdesk, par la même occasion :

Merci Geekdad.

Toponymie brunâtre

21 août 2007, posté par Marc

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Photo © Dario Ayala, 2006

Certains lieux n’existent que par leur nom. Leur notoriété — souvent locale — provient d’un caprice de l’histoire, d’une erreur de jugement qui devient, avec le temps, une marque de fabrique. C’est le cas, par exemple, de Montcuq (en France, dans le Lot), ou encore du Milieu du Monde (surnom de la commune vaudoise de Pompaples, en Suisse).

Au Canada, dans l’Ontario, un village porte un nom aussi étrange que dérangeant : Swastika. Rappelons brièvement que swastika est un mot d’origine sanscrite (su-asti-ka, littéralement « ce qui est bon ») et qu’il désigne, aussi bien pour les hindous que pour les bouddhistes, un symbole auspicieux présent dans les lieux saints et lors des rassemblements religieux. À la réalité des Aryens d’Asie centrale s’est greffé un mythe nazi, lequel a repris à son compte la croix gammée chère au sous-continent indien.

Fondée sur l’actuelle commune de Kirkland Lake, dans le nord de l’Ontario, Swastika doit son nom à une mine d’or qui appartenait jadis à la famille Mitford. Mentionnons au passage que Unity Valkyrie Mitford (1914-1948), femme née à Londres mais conçue soi-disant à Swastika, n’a jamais caché ses sympathies pour le nazisme. Elle a notamment rencontré Hitler, Himmler, Göring et Goebbels.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement de la province de l’Ontario a souhaité changer le nom de la localité en Winston (en hommage à Churchill), mais ses habitants s’y sont opposés, prétextant que leur village portait le nom de Swastika avant que les nazis ne se l’accaparent.

En 2008, la communauté de Swastika fêtera son centenaire. Gageons que les pèlerins y seront rares et qu’ils porteront des robes safran plutôt que des chemises brunes…

Merci Andrej et Wikipedia

Des chemises qui ne manquent pas d’air

20 août 2007, posté par Marc

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Photo © Michael Caronna, 2007

Une entreprise japonaise vient de créer un vêtement qui vous permettra à la fois de ne pas surchauffer et de préserver l’environnement : la chemise à air conditionné. Selon Hiroshi Ichigaya, le boss de Kuchou-fuku (空調服), cette invention délirante ne consommerait qu’un cinquantième de l’énergie nécessaire au fonctionnement d’une petite installation d’air conditionné.

Comment cette invention — qui fera de vous l’employé le plus geek de la boîte — fonctionne-t-elle ? Tout simplement à l’aide de deux ventilateurs électriques positionnés au niveaux des reins. Ces derniers propulsent de l’air à travers tout le vêtement, vous faisant ressembler à un Bibendum aussi balèze que ridicule. Mais après tout, l’avenir de la planète ne mérite-t-il pas quelques sacrifices esthétiques ? Les éoliennes, c’est tout aussi moche et ça fait plus de bruit, non ?

Intéressé ? Si vous lisez le japonais, vous pouvez visiter le site de l’entreprise ou jeter un œil à son article sur Wikipedia. Sinon, patientez encore un peu, et peut-être verrez-vous l’été prochain ces gadgets débarquer dans les rayons de votre boutique préférée. D’ici-là, suez, braves gens !

Merci BharatTextile


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