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« gadgets »

Là où ta vie tient à un sac

17 août 2007, posté par Stahlhelm

Sac à dos
Photo © ThenAndAgain, 2005

La vie est dure pour les étudiants, qu’ils soient encore à l’école obligatoire ou à l’université. Tout le monde est au courant. Or, il est certains pays de notre douce planète bleue où il fait nettement moins bon d’aller à l’école que dans ton idyllique banlieue tavannoise.

On se souvient notamment de la récente fusillade solo de l’Université Virginia Tech, ou de celle, faussement gothique, du lycée de Columbine en avril 1999.

Elephant
Photo tirée d’Elephant, de Gus Van Sant, 2003

Mais le monde est finalement bien fait, car il existe désormais un moyen infaillible pour vos gamins de se protéger de leurs petits camarades amateurs de jeux de rôle grandeur nature et d’armes à feu. Selon cet article du Boston Channel, deux pères américains et inquiets ont développés des sacs à dos blindés dont leurs magnifiques têtes blondes aux réflexes de sentinelle pourront se servir comme bouclier par-balles. Le progrès ne s’arrêtera jamais, surtout pas pour USD 175.-.

Les lecteurs de LiLeLa qui ont aimé les sacs à dos blindés ont également aimé les articles suivants :

Sac champêtre avec porte fusil
Sac à dos transparent
Bouquins pare-balles

Evasion facilitée

15 août 2007, posté par Stahlhelm

Vous vous êtes fait choper à chouraver le dernier Gibson chez Payot et la police impitoyable vous a passé les menottes dernier cri ? Voici comment vous sortir du pétrin :


Unlock Plastic Handcuffs! Police Style!Watch more funny videos here

Merci Bruce.

Des bibles tout-terrain

14 août 2007, posté par Marc

holybible.jpg
Image © Christian Outdoorsman, 2007

Imaginez le topo : vous vous baladez avec vos petits amis grimés de vert et de noir en pleine forêt tropicale. Le but de l’opération : occire l’ennemi à l’aide de votre fusil mitrailleur dernier cri, lui réduire la face en bircher müesli afin de sauver le monde et la démocratie à tendance crypto-fascisante.

Vous nagez déjà en plein marais de sang et votre conscience vous picote derrière le maxillaire gauche. Pas de souci ! Dieu est là pour vous sauver ! À l’insu de tous (et surtout de l’ennemi-voyou), vous dégainez votre bible de camouflage (version King James) et révisez rapidos le catéchisme qu’on vous avait appris avant que vous vous engagiez dans les Marines.

Cette historiette vous semble bien farfelue ? Et pourtant, désormais, il est possible de consulter la parole du Sauveur sans que le méchant d’en-face n’en soit informé. Le site Christian Outdoorsman (traduisez : « Le chrétien aventurier ») vend des bibles de camouflage pour le plus grand bonheur des troupes (et des ornithologues ?).

Ah, et puis des fois que votre chérubin fumerait déjà ses premiers joints dans les camps de scouts, vous pouvez aussi lui offrir le modèle pour enfant. Il n’y a pas d’âge pour apprendre le pardon et la repentance.

Merci Boing2

Le laptop au grand cœur qui fatigue vite

14 août 2007, posté par Stahlhelm

Bobst Graphic Scrib
Un vaillant Bobst Graphic Scrib de 1977. Photo © Bolo’s Computer Museum.

L’autre jour, le prolifique Marc nous affichait, avec une crudeur remplie d’impudence, l’image de l’un de ces verts laptops tout-terrain qui font la fierté de la noble quête du projet OLPC.

Et ils sont bien beaux ces ordis, me direz-vous, mais en valent-ils vraiment la peine ? Offrent-ils des performances assez fiables pour que tous les petits pervers en culotte (ou jupe) courte de la planète puissent découvrir les joies de la programmation en Brainfuck ?

C’est exactement la question à laquelle s’est efforcé de répondre un internaute au grand cœur en confiant la revue du laptop d’OLPC à un petit morveux de 12 ans dont l’arrogance n’a d’égal que la verve.

Et le résultat est un peu mitigé. Avec son apparence certes attirante, une interface simplissime qui ne requiert pas de son utilisateur treize ans de cours du soir (LU-ME-VE 18h-22-h) chez Digicomp et pleins de chouettes applis pour découvrir les joies du multimédia, la bête serait parfaite pour la cible que l’OLPC essaie d’atteindre.

It’s the perfect laptop for the job. Great for first time users, it sets the mood by offering a bunch of entertaining and easy games and a camera.

Alienware - Area-51 m9750
Area-51 m9750 d’Alienware, ca. 2007

Par contre, les 12 courtes années de geekattitude du gamin sont bien moins satisfaites avec les performances du laptop. A part le web, tout le reste semble bien trop lent (on parle de 2 minutes pour charger une appli), même pour un débutant, sans parler de la durée de vie extrêment courte de la batterie et de la mémoire qui s’encouble tellement qu’un reboot est nécessaire toutes les 2-3 heures.

It’s just really slow. I had to wait two minutes to get onto one application. That’s just a little longer than I can accept. Also, it got slower and slower and slower the longer I went without rebooting it. I had to reboot it all the time.

Bon, comme le disait donc Marc, si surfer le web pour y mater des sites de cul est assez rapide, c’est tout ce qui compte, non ?

L’intégralité de cette merveilleuse revue technique se trouve ici.

Merci Geekdad.

La douce obsolescence de la modernité

11 août 2007, posté par Marc

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Photo © Datamancer, 2007

Ce n’est pas la première fois que LiLeLa parle de steampunk, et nous ne sommes pas prêts d’arrêter, tant les œuvres issues de ce mouvement littéraire sont génératrices de « guilis dans le slip » (pour emprunter à notre cher Stahlhelm l’une de ses expressions favorites).

Datamancer, un artiste web designer indépendant du New Jersey, est connu tant des geeks que des amateurs de science-fiction (lesquels se confondent souvent). Richard Nagy — c’est son vrai nom — s’est en effet illustré dans l’art de convertir nos chers ordinateurs (et autres objets de dépendance) en magnifiques œuvres pseudo-proto-futuristiques qui font la part belle aux cuivres et aux diodes de postes à galènes. Son site vous donnera tout bonnement envie de l’engager pour conférer à votre vieille bécane l’aspect d’un autre âge, celui des machines à vapeur.

Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur le magnifique travail de cet artiste au goût sûr, matez donc le petit reportage réalisé par le Wall Street Journal. Ça donne envie d’inviter des amis généreux à son anniversaire.

Merci Gadget Lab

Le plaisir : une mine d’or

7 août 2007, posté par Marc

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Photo © Lelo, 2007

Imaginez le topo : vous êtes un misérable Xhosa trimant sueur et sang, à longueur de nuit, dans les mines d’or qui fleurissent comme des taupinières aux environs de Jo’bourg. Les tonnes de minerai que vous extrayez suffisent à peine à produire un gramme d’or par-ci, un gramme d’or par-là, le tout pour le bonheur de votre patron Boer et de sa famille (mais pas de la vôtre).

Acheminé en Europe, le fruit précieux de votre hernie discale finit dans les fonderies d’une entreprise pas comme les autres : Lelo. De quoi s’agit-il ? D’un fabricant d’« objets de plaisir ». Vulgairement parlant : d’une manufacture de godemichés. Et c’est là que l’humanité révèle ses plus étranges manies, ses déviances les plus byzantines.

Lelo, société suédoise fondée en 2003, s’est spécialisée dans ces petits instruments vibratoires qui plaisent tant aux dames qu’aux messieurs. Elle « s’efforce de proposer, sans tabou ni préjugé, des alternatives haut de gamme aux jouets sexuels existants, destinées à l’excitation et la stimulation des utilisatrices et de leurs partenaires. »

Mais pourquoi vous parlé-je de tout ça ? Dans quelle historiette scabreuse ne suis-je pas en train de vous mener ? Ne vous en faites pas, j’en reviens à notre mineur Xhosa…

Nostr’homme perd sa jeunesse et ses espoirs dans une mine sud-africaine, espérant un jour pouvoir élever ses rejetons. Fort bien. Et où s’en va le fruit douloureux de son labeur ? Dans la fabrication d’un vibromasseur de luxe en forme de cacahuète ou, plus précisément, dans ces mines de plaisir insatiables que sont les replis du corps humain, lesquels n’en ont jamais assez d’exotisme et de déraison.

Ce gode de luxe porte le doux nom de Lelo YVA Luxury Sex Toy. Son prix ? Quelque 1500 dollars (un peu plus de 1000 euros). Alors, partant(e) pour une nuit en or ?

Bricolage interdit à bord

24 juillet 2007, posté par Marc

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Le MintyBoost! Photo © Adafruit Industries, 2007

Damon Burke, un bricoleur émérite, était sur le point de prendre son avion à l’Aéroport JFK de New York quand il s’est fait interpeller par le service de sécurité. Au moment de passer ses bagages aux rayons X, toute l’équipe qui gravitait autour des machines de contrôle a commencé à s’occuper de lui. La dame chargée de voir à travers l’intimité des voyageurs avait en effet aperçu un élément « suspect ».

L’objet incriminé était tout simplement un MintyBoost!, petit appareil à monter soi-même (voir photo ci-dessus) qui permet, notamment, d’augmenter de quelque 25 heures l’autonomie d’un iPod Mini. Burke n’avait jusqu’alors jamais connu de problème aux aéroports, quand bien même il prend l’avion quatre à six fois par mois. Mais ce n’était pas son jour de chance.

Persuadés qu’il s’agissait là d’un engin explosif improvisé (EEI = anglais IED, Improvised Explosive Device), les employés de l’aéroport ont alerté la Police portuaire de New York et du New Jersey. Une fois sur place, l’un de ses officiers a eu la bonne idée d’essayer le MiniBoost! avec une lampe à branchement USB, ce qui n’a pas manqué de fonctionner (celle-ci demandant un courant de 5 V et de 500 mA).

Finalement, le malchanceux bricoleur, qui avait commandé son chargeur artisanal sur Internet (vous trouverez ici une marche à suivre vous permettant d’en réaliser un vous-même), est parvenu à prendre son avion pour Orlando (Floride) à condition de laisser aux policiers les deux batteries du petit appareil.

Dans l’article qui décrit sa mésaventure, Damon précise, de manière tout à fait judicieuse, que les batteries de son ordinateur portable — qu’il a pu emporter à bord de l’avion — seraient bien plus dangereuses s’il leur prenait l’envie d’exploser. Mais les employés des aéroports ne sont pas engagés pour leurs connaissances en électricité… ni pour celles du monde merveilleux des geeks.

Merci Natch Dot Net

Des pendules de merde (sic)

17 juillet 2007, posté par Marc

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Image publicitaire de Cow-Pie Clocks © 2001

Vous devez vous dire que cette fois-ci, LiLeLa vous ment, vous forçant à parcourir un article malodorant alors que vous souhaiteriez juste vous changer les idées… Eh bien détendez-vous : sur LiLeLa, nous disons la vérité, rien que la vérité, et ma foi celle-ci n’est pas toujours reluisante.

Votre belle-mère vous soûle, votre imbuvable chef prend sa retraite, vous cherchez un cadeau d’entreprise pour vos clients (tous aussi débiles les uns que les autres) : réjouissez-vous ! Le cadeau qui pue, ça existe.

Une entreprise étasunienne basée à Springville, dans l’Utah, commercialise via Internet des pendules confectionnées en véritable bouse de vache. De la vache de l’Utah, ça va sans dire. Mais comment diable cette idée est-elle venue s’immiscer dans le crâne de Kristin Murdock, la directrice de Cow-Pie Clocks ?

C’est en se promenant un jour dans un canyon que l’idée lui est venue : elle a découvert de magnifiques (!) déjections bovines qu’elle a rapportées à la maison (imaginez que votre femme vous fasse le coup). Après quelques tests de conservation du gâteau céleste, Mme Murdock a trouvé cette idée magnifique : transformer la merde en pendules puis… des pendules en dollars.

Quand j’étais petit, j’avais entendu dire que certains paysans sont à tel point cupides qu’ils sont capables de vous vendre de la merde. Eh bien messieurs dames, c’était vrai.

Merci Gizmodo

Des t-shirts portés à droite

7 juillet 2007, posté par Marc

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Un t-shirt anti-guevariste. Image © ThoseShirts.com, 2007

L’Internet est une jungle si grande et si belle que toutes les tendances politiques y ont élu domicile. Après le hacker militant d’extrême-gauche, les sites de niouzes étasuniens conservateurs et les blogues athées, agnostiques, new age ou carrément sataniques, voici venu le temps des geeks de droite. Bien que, personnellement, je sois indophile à tendance post-humaine, je ne peux que me réjouir de l’étonnant agora anarchique de notre chère Matrice.

Eh bien, en farfouillant aux hasard des sites d’info américains, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant la bannière d’un vendeur de t-shirts… de droite. Si si si. Et puis ouvertement en plus, sans détours ni pirouettes.

Déclarant ostensiblement être de bons « netoyens » (netizens) qui ne bombardent pas leurs clients de pourriels (d’accord : de spams), les administrateurs de ThoseShirts.com, web-entreprise basée à Traverse City, dans le Michigan, prônent un humour conservateur. Ils n’hésitent pas à distribuer des vêtements pro-Reagan, anti-Hillary, pour le port des armes à feu, contre le Che et pour l’armée. Pour couronner le tout, ils commercialisent même des t-shirts à l’usage des têtes (très) blondes et… des chiens.

Alors, la prochaine fois que vous irez vous promener avec le Club des frères d’armes vétérans à moto, n’oubliez pas de revêtir ce slogan pur coton : Less Flower Power, More Fire Power (que l’on pourrait traduire librement par « Faites la guerre, pas l’amour »).

MIO, le chien-robot (peut-être chasseur de cafards-robots)

3 juillet 2007, posté par Stahlhelm

MIO, le petit chien robot
Fiche technique de MIO fournie par SegaToys, image © 2007

Après les bestioles bariolées tiptop que nous présentait Marc dans son dernier opus, voici MIO, autre petite merveille bourrée de technologie bon marché présentée au Tokyo Toy Show 2007 qui vient de se terminer dimanche dernier.

MIO est donc un chien robot lancé par SegaToys avec plusieurs zones érogènes permettant à nos chers tortureurs de cafards d’interagir avec la bête, qui, en retour et sans arrière-pensées, exprime ses sentiments à travers ses yeux LCD et des jappements pixélisés qui feraient fondre les plus rudes parmi nous. Ça ni chie ni ne pisse, marche tant bien que mal et risque bien de s’attaquer donc à vos cafards-robots qui eux s’attaqueront peut-être un jour aux jouets de vos chérubins. Une vraie chaîne alimentaire à piles.

En vente à partir du 06.10.2007. Au Japon, en fait.

Merci Akihabaranews.


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