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« torture »

Oh oui, fais-moi la balançoire Pékinoise!

23 janvier 2008, posté par Yves

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Pour ceux qui en ont marre de voir tant de beauté et de douceur dans leur quotidien, la Galerie digitale de la Bibliothèque publique de New York a mis en ligne des gravures bien sympathiques d’un livre de 1804 intitulé « The Punishments of China » (Les punitions de la Chine).

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Unsubscribe me 1, Stress Position

23 novembre 2007, posté par Corbor

Ce petit film d’Amnesty International fait partie de leur campagne Unsubscribe Me. La campagne tente de faire réagir le public américain aux pratiques de la CIA envers les prisonniers de guerre. Il y aura trois films dans la campagne, le premier ci-dessus, concerne les stress positions. Une stress position, c’est une position très inconfortable à laquelle on force un prisonnier à se soumettre sur une longue période, et ce dans l’espoir de le briser psychologiquement.
Basiquement, le débat aux États-Unis est de savoir si, oui ou non, les stress positions peuvent être considérées comme une forme de torture. Le gouvernement américain dit non, Amnesty International demande au public de juger par lui même.
Le type de la vidéo n’est pas en train de simuler ; c’est un artiste qui a véritablement pris une stress position pendant 6 heures d’affilée. Sale temps pour être un prisonnier de guerre aux U. S. A.

La pitié ? Cours toujours !

15 août 2007, posté par Marc

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Budhia Singh en plein marathon. Photo © USA Today, 2006

À quatre ans, il avait fait la une des journaux indiens. Il avait couru 65 kilomètres en 7 heures sans se reposer et sans faillir, entrant du même coup dans le Limca Book of Records (édité par Coca-Cola India), l’équivalent indien du fameux Guiness Book.

Ce gosse, du nom de Budhia Singh, a accusé dimanche son entraîneur de le maltraiter en le frappant et en l’affamant. La mère du petit garçon aujourd’hui âgé de 6 ans a déposé plainte et la police indienne a arrêté lundi Biranchi Das, le coach de Budhia. Bien entendu, l’homme réfute ses accusations.

Le gamin a néanmoins montré à presse les cicatrices laissées par les mauvais traitements de Das, lequel prétend que ces traces datent de la petite enfance du jeune coureur, alors qu’il vivait encore dans un taudis de Bhubaneswar, capitale de l’État de l’Orissa.

Une question demeure : des parents et de l’entraîneur, qui se soucie vraiment de Budhia ?

Merci Come 4 News

Le gavage comme méthode d’investigation

6 août 2007, posté par Marc

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Photo © ECHO

Vendredi passé, un homme de 35 ans, du nom de Sheikh Mohsin, a volé le collier d’or d’une femme de Calcutta puis l’a avalé pour le dissimuler. Mais c’était sans compter avec les méthodes éprouvées de la police du Bengale.

Afin de forcer le malfaiteur à évacuer l’objet de son délit, les agents locaux lui ont fait avaler 40 bananes en quelques heures. Alors que cette technique avait déjà donné d’excellents résultats avec d’autres malfrats, Sheikh Mohsin semblait être un dur à cuire (ou, tout au moins, à gaver).

Dimanche, la police a redoublé d’efforts en forçant le suspect à ingurgiter une bonne ration de poulet, de riz et de pain. Cette fois, le côlon du voleur a fini par obtempérer.

Bien qu’il risque jusqu’à trois ans de prison, le moins que l’on puisse dire, c’est que Sheikh Mohsin se sera vu copieusement nourri. Quant à la victime, il ne lui reste plus qu’à s’habituer à la nouvelle odeur de sa parure…

Merci Scotsman News

Pour cesser de ronfler, faites-vous électrocuter !

1 juillet 2007, posté par Marc

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Photo © 1000 Reflections, 2007

Les mauvaises langues (votre femme en premier) prétendent que vous sciez du bois et que vous leur rappelez la parade amoureuse du porc laineux. Qu’à cela ne tienne : il existe désormais un petit objet inspiré sans doute par les méthodes du Sentier lumineux : le Snore Stopper (littéralement : le « Ronflostoppeur »). Commercialisé par l’entreprise Hivox Biotek Inc., ce bracelet d’origine taïwanaise est muni d’un capteur qui, dès que vous ronflez un poil trop fort, déclenche une procédure… d’électrocution. Bon, légère, l’électrification de votre poignet : de 2.5 à 14 volts. Hivox promet que ce n’est pas douloureux, et que le procédé consiste simplement à stimuler vos nerfs (à vous énerver, donc) afin que vous cessiez d’empêcher votre partenaire de rêver au prince charmant qui, lui, ne ronflerait pas (pas plus qu’il ne boirait ni ne reluquerait les minettes, c’est bien connu).

Là, vous vous dites qu’il est préférable de torturer votre prochain (ou votre prochaine) plutôt que de vous faire travailler les chairs par une machine aux faux airs de breloque. Comme je vous comprends… et c’est pourquoi je vous présente une autre solution (avant l’amygdalectomie) bien plus confortable et défendable au moment du p’tit déj’ avec celle qui n’aura pas dormi.

Il s’agit d’un oreiller anti-ronflette portant le doux nom de Sona Pillow. Ç’a l’air plus marrant, ça, hein ? En effet, ce coussin qui ne ressemble à peu près à rien (sinon à un ours en peluche dont on aurait tranché la tête et le bassin), fonctionne très simplement : il recèle à chacune de ses extrémités un petit espace vous permettant de passer un bras. Si vous dormez ainsi, votre biceps sous la tête, vous ne vous remettrez plus sur le dos et… vous n’aurez plus besoin de chercher désespérément des croissants, le dimanche matin sous la pluie, afin d’amadouer madame dont les cernes verdâtres vous rappellent votre dernière prise de sang. Pas mal, mmm ?

Le prix de la quiétude ? 99 dollars, c’est-à-dire quelque 73 euros. Remarquez, le Snore Stopper est moins cher (80 dollars, environ 59 euros), mais à votre place…

Vaudou maux d’amour

27 juin 2007, posté par Marc

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Photo © My Crazy Stuff, 2007

Ça faisait longtemps qu’on l’attendait. Votre travail vous les brise, les impôts vous empêchent de partir en vacances ou d’acheter la bécane de vos rêves ? La poupée vaudou antistress (livrée avec trois aiguilles) vous permettra de vous défouler à moindre coût. Peut-être même que votre banquier, votre boss ou votre fonctionnaire préféré finiront par se péter une guitare, à force que vous perforiez votre figurine souffre-douleur.

Il existe un autre modèle, « spécial garçons », avec lequel vous maudirez votre femme (ou votre maîtresse) en toute discrétion. Vous pourrez par exemple obtenir la fermeture de sa boutique de fringues, couper son téléphone, lancer quelque malheur à votre belle-mère. Bref, que du bonheur en perspective.

Cela dit, une « version filles » est aussi disponible. Mais nous n’en parlerons pas. Le pris de l’une de ces diableries du dimanche, qui sentent bon la haine et la vengeance ? 8.90 €. Une bagatelle, pour pactiser avec le Bawon Sanmdi

Au fait, à quand les sachets de tétrodotoxine ? J’en achèterais par kilos.

Wellcome in London

24 juin 2007, posté par Marc

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Chaise de torture chinoise, photo © The Sun, 2007

Sir Henry Wellcome, né il y a plus de cent cinquante ans aux États-Unis, avait été l’un des fondateurs de l’entreprise pharmaceutique londonienne Burroughs Wellcome & Co. Il mourrait peu avant la Seconde Guerre mondiale, ayant dédié sa fortune à des œuvres de charité, au Wellcome Trust ainsi qu’à la recherche médicale.

Sir Henry était un fervent amateur de cultures étrangères, et notamment d’objets inhabituels. Il y a deux jours, le Wellcome Trust a ouvert les portes d’une nouvelle exposition gratuite dans les locaux de sa direction, à Londres, dans la Euston Road : on y découvre quelque 1300 pièces collectées par ce collectionneur compulsif tout au long de sa vie.

Le site de la Wellcome Collection vaut en soi le détour. Vous y découvrirez des sandales de fakir, une amulette phallique, une ceinture de chasteté, un memento mori, et plein d’autres gâteries à faire pâlir d’envie les plus blafards des néogothiques. Lors de votre prochain passage à Londres, n’hésitez pas, rendez-vous à la Euston Road.

Merci The Sun


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