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« voyage »

Surcharge

6 mars 2008, posté par Yves

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Ces derniers jours, je suis dans les cartons…

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Les 1000 lieux qu’il faut avoir vus dans sa vie

28 novembre 2007, posté par Yves

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Prague

Patricia Schultz est une habituée de LiLeLa, et comme beaucoup d’entre vous, elle se disait qu’après avoir lu tel ou tel billet, elle « pouvait maintenant mourir tranquille ». Mais juste avant de se laisser sombrer dans une sérénité béate, Patricia se ressaisit quand même et fit la liste des endroits qu’elle n’avait pas encore vus et qu’elle voulait visiter avant de mourir. Tout à sa joie, elle se laissa un peu emporter (on sait comment sont les presque-suicidaires) et y ajouta les lieux qu’elle avait déjà vus mais qu’elle avait envie de se rappeler aussi. Et paf, quand elle a atteint presque exactement 1 000 lieux, elle en a rajouté quelques uns pour faire un chiffre rond et publier son livre « Les 1000 lieux qu’il faut avoir vus dans sa vie » (en Anglais c’est ici).

Elle y parle de ruines sacrées, de réserves naturelles, de villages en haut de montagnes, de châteaux, de festivals, restaurants, cathédrales, îles cachées, musées et tout ça, avec des détails sur le pourquoi du comment et les adresses, les sites web, numéros de téléphone, et meilleures périodes pour visiter.

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Pompéi

Et pour ceux qui sont trop flemmards et qui n’ont vraiment rien compris au message, et préfèrent mourir boursouflés de regrets et d’ignorance, on peut visiter le groupe sur Flickr ou pleins de membres construisent une galerie collaborative virtuelle des endroits mentionnés dans le livre.

Il y a aussi évidemment un site web officiel, et un autre sur son émission de télé.

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Santorini – Les photos sont © Savannah Grandfather

Londres à Sydney en bus

1 octobre 2007, posté par Yves

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La semaine dernière, pas mal de gens ont pris le bus à Londres, et parmi eux 39 personnes ont payé chacun 5 366 euros pour monter dans l’Ozbus, qui atteindra son terminus dans 12 semaines, après avoir traversé 12 pays et la moitié du globe.

L’Ozbus c’est l’idée de Mark Creasey et Andrew Kelleher qui ont recréé l’expérience hippie des années 60, dont apparemment la demande est grande: les billets se seraient vendus en moins de deux mois. Le bus passera par Prague, Vienne, Budapest, la Transylvanie, Gallipoli, Istanbul, la Côte Turquoise, Bam, Taj Mahal, le parc naturel Corbett, Katmandou, le mont Everest, Bangkok, Ko Samui, Kuala Lumpur, Sumatra, Komodo, le Timor oriental, Kakadu National park, et Ayers Rock, mais ils précisent quand même sur le site que l’itinéraire peut être amené a changer selon les conditions politiques et environnementales des régions traversées… Le voyage comptera quatre traversées en ferry, et quand même un vol entre le Timor oriental et l’Australie à la fin. Tous les détails, et les dates des prochains départs, sur leur site web.

De Blu de Blu

28 août 2007, posté par Marc

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Image (détail) © Blu, 2005. Pour voir la fresque dans son entier, cliquez sur l’image.

Le Net déborde de cyberbooks de peintres, de graphistes et de designers. De sites qu’on passe trois semaines à charger et qui, la plupart du temps, ne sont que des séries d’images nues posées comme dans une « galerie » Flickr.

Dans le monde de l’art contemporain, les places sont chères. L’originalité est de rigueur et celle-ci doit aussi transparaître sur les sites de présentation des artistes qui souhaitent se faire connaître.

Eh bien c’est le cas d’un peintre-dessinateur-illustrateur italien du nom de Blu (!), lequel s’est notamment fait remarquer par le biais de magnifiques fresques peintes en Amérique du Sud dans le cadre du projet Megunica (film documentaire de voyage où le réalisateur, Lorenzo Fonda, a observé l’influence du contexte culturel et social sur le travail de Blu).

Le site officiel de l’artiste (n’essayez pas les blogues — ils ne fonctionnent pas) est tout bonnement magnifique : un modèle de beauté, de sobriété et d’ergonomie. J’adore. Je ne peux donc que vous inviter à convaincre Blu de s’attaquer au mur de béton qui fait face à mon bureau-bibliothèque…

P.-S. Une bande-annonce (un peu gnangnan, je dois l’avouer) de Megunica est disponible sur YouTube.

Parce qu’il se passe tous les jours quelque chose de cool sur 1/6e de la Terre

16 août 2007, posté par Yves

« Just because something cool happens daily on 1/6 of the Earth surface », c’est le slogan de English Russia, un site web en anglais sur la Russie. C’est pas faux, et ils nous le prouvent en mettant à jour quotidiennement leur site à coups de nombreuses et énormes galeries photos avec plein de logos super balèzes, d’angles fiers aux perspectives pas prêtes à fléchir, de couleurs qu’on avait oubliées, et d’angles qui s’effritent comme dans une BD de Bilal… A conseiller aux amateurs de trucs rétros, aux graphistes en mal d’inspiration, aux fans de l’art soviétique, et plus généralement aux gens curieux et de bon goût.

Quelques photos et liens pour vous chatouiller un peu là où ça donne envie de cliquer:

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Les parcs pour enfants les plus bizarres de Russie

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La vie dans les années 60 en URSS

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Portraits de Russes par Pavel Bezrukov

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Collection de cigarettes soviétiques

Des châteaux de sable à Dubaï

9 juillet 2007, posté par Marc

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Photo © Tebodin, 2006

Il n’en reste plus tant que ça, des îles paradisiaques inhabitées, loin de tout, où il ferait bon oublier la civilisation et ses troupeaux d’humains décérébrés. L’île au trésor, celles des immortels taoïstes (仙人) ou encore celle de Lost : rien que du pipeau, un rêve d’enfance qui ressemble à une pub du Club Med. Aujourd’hui, les îles se vendent comme des ranches ou des propriétés au bord du lac de Zurich. En témoignent des sites tel que Private Islands Online.

Envers et contre tout, un émirat s’illustre par la colonisation des eaux de son front de mer : Dubaï. Les îles artificielles construites de toutes pièces en draguant le sable du Golfe persique commencent à fortement inquiéter les organisations écologistes, dont l’Association de la plongée sous-marine des Émirats (Emirates Diving Association) qui œuvre pour le développement durable des ressources marines.

Palm Jebel Ali, Palm Jumeirah, Palm Deira, The World et autres artefacts de bon goût (!) font partie des projets titanesques de l’Émirat, lequel se soucie aussi peu de l’environnement que des pétrodollars investis dans les chantiers. Mais le risque est latent : les futurs insulaires auront besoin d’imposantes quantités d’eau potable et d’électricité, lesquelles généreront forcément une pollution incompatible avec la préservation des ressources naturelles.

Nakheel, le promoteur en charge des chantiers, prétend que toutes les précautions ont été prises afin de réduire les dégâts. Les eaux usées rejetées par les usines de dessalement du Palm Jumeirah devraient être recyclées dans l’irrigation et la climatisation.

Selon un plongeur de la région, l’eau du Golfe, autrefois si claire qu’elle y offrait une visibilité allant jusqu’à dix mètres, ne permet plus désormais de voir sa propre main plongée dans l’eau. Hmmm. Rien de plus beau que le luxe, le calme et… la saleté.

Merci les agences de presse

Un hôtel gonflable pour s’envoyer en l’air

3 juillet 2007, posté par Marc

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Le projet Transhab de la NASA, image © NASA, 2004

La Russie a envoyé vendredi passé un satellite afin de tester la faisabilité du premier hôtel de l’espace. Sorti tout droit de l’esprit (certes entreprenant) d’un magnat de l’hôtellerie de Las Vegas, ce space-hotel devrait voir le jour en… 2011. D’ici-là, peut-être aurons-nous gagné à l’Euromillion.

Le satellite d’essai, du nom de Genesis-2 (on ne sait pas si l’homme d’affaire — du nom de Robert Bigelow — fait partie des « gens du Livre » ou s’il s’agit d’un admirateur de Phil Collins) consiste en une version simplifiée de la station orbitale Nautilus, dont l’entrepreneur voudrait faire la prochaine étape de vos vacances.

La particularité de ce futur gîte spatial ? Il sera gonflable. Inutile d’essayer de lui faire concurrence, car le coût estimé des travaux s’élève à quelque 500 millions de dollars (plus de 370 millions d’euros). Une série de tests seront donc effectués avant de passer aux choses sérieuses, le satellite de samedi passé étant le deuxième d’une série qui permettra de tester la résistance de modules gonflables, sur le modèle des Transhab de la NASA.

Merci AFP

Vains babillages

21 juin 2007, posté par Stahlhelm

Tomorrow teutonique

La générosité et l’altruisme de certains co-humains ne cesseront jamais de m’étonner. J’étais avachi dans le creux de cuir bleu marin du siège 4A sur le vol LX829, à moitié assommé par une joviale pinte de Franziskaner prise entre deux échafaudages à Hannover-Langenhagen, lorsqu’une vague de panique me prit et me poussa à fouiller la pochette-surprise du siège de devant (le 3A pour être précis). Et là, heureuse surprise, vache providence, le SWISS Magazine d’ordinaire si solitaire dans sa vacuité était accompagné d’une copie cornée de Tomorrow, rutilante revue teutone dédiée aux nouvelles technologies de masse et au web 2.0.

Pour être tout à fait honnête, Tomorrow se consacre principalement à trouver le plus de mots, trends, appareils et sites web possibles auxquels ont pourrait apposer « web 2.0 » comme adjectif qualificatif. Bref, une vilaine daube glacée de plus pour les jeunes et fringants vendeurs de software en costard italien.

Le seul article qui a su subreptiscement m’arracher à ma torpeur maltée et à torturer mes joues d’un vilain rictus en coin parlait des prédictions débiles qu’ont su dire un jour les grands geeks.CEO de ce monde. Voici quelques extraits :

1. « OS/2 sera la platforme des années ’90 », Bill Gates, fondateur de Microsoft, 1989

2. « Il n’y a pas de raison à ce que les gens possèdent un ordinateur à la maison », Ken Olson, président de Digital Equipment Corporation, 1977

3. « Les ordinateurs du futur ne pèseront pas plus de 1,5 tonnes », magazine Popular Mechanics, 1949

4. « Les ordinateurs sont inutiles. Ils ne savent que donner des réponses », Pablo Picasso, peintre, 1946

5. « 640KB devraient suffire à chacun », Bill Gates, fondateur de Microsoft, 1981

6. « Mais qui a besoin de ce disque d’argent ? », Jan Timmer à propos du CD, ex-président de Philips, 1982

Personne n’a ri ? Tant mieux.

17 mois dans un conteneur moscovite

21 juin 2007, posté par Marc

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La région martienne de Deuteronilus Mensae, photo © ESA, 2007

L’Agence spatiale européenne (ESA) recherche des volontaires pour la simulation d’un voyage vers Mars. La durée de cette technotorture ? Dix-sept mois… dans un caisson isolé. Les cobayes travailleront dans un assemblage de modules avec, pour seul moyen de communication, une radio dont les messages seront volontairement retardées de quarante minutes, comme lors d’une vraie transmission Mars-Terre.

Cet espace de « jeu » d’une capacité de 550 mètres cubes sera monté à Moscou. Le but de ce Loft technologique ? Une étude sociologique des rapports humains lors d’une mission vers Mars.

À peu près tous les désagréments d’un tel voyage seront expérimentés sur les volontaires, à l’exception de l’apesanteur et des… radiations. Des cas d’urgence seront bien sûr simulés et, comme là-haut, les mosconautes n’auront accès ni à leur manman, ni à de jolies infirmières ukrainiennes. Argh.

Alors, partant ? Les critères de sélection sont draconiens : âgés de 25 à 50 ans (bon, ça, ça va encore), les candidats devront être en bonne santé (déjà plus dur), non fumeurs (ça se corse) et exempts de toute dépendance à l’alcool et autres drogues moins coutumières (à l’impossible nul n’est tenu).

Si vous avez encore envie d’y aller (moi plus, en tout cas), rendez-vous sur le site de l’ESA. Adieu.

Merci BBC News

Une pub qui se voit en l’air

19 juin 2007, posté par Marc

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Pub pour My Private Dance © Sports Media Gaming, 2007

La silhouette géante d’une gogo dancer (pardon : une artiste de cabaret) est désormais visible par avion dans un champ jouxtant l’aéroport de Gatwick. Sur près de 9300 mètres carrés, cette pub qui tache, dessinée sans permission préalable par quelque titan pubeux, commence à faire jazzer le Conseil général de Tandridge, dans la campagne londonienne.

L’agence à l’origine de ce gros coup médiatique, Sports Media Gaming Ltd., affirme qu’aucune base légale ne permettrait au Conseil d’effacer l’annonce géante. L’entreprise basée à Londres n’en est d’ailleurs pas à son premier coup d’essai dans la région de l’aéroport. En 2005, elle avait déjà commis une pub géante qui vantait les mérites d’un déodorant. L’image évoquait… un homme caressant deux gourgandines.

Merci The Associated Press


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