Archives pour la tagégorie
« web »

(Dès que le) vent (soufflera)

3 juin 2008, posté par Yves

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« no two legged crappin dogs! » par jonrawlinson

Alors des fois ça nous prend, et c’est pas facile de s’en débarrasser. Je veux parler du dédain de ce qui est tellement inutile que même la tagégorie inutile semble tout droit pondue par une brainstorming session entre Edison, Tesla, Franklin, et Tournesol.

Et puis parfois le mieux c’est de faire comme les autres en encore pire, juste pour être sûr qu’on parle bien de la même chose (trois circonflexes dans la même phrase, quelle élégance).

Tu l’as donc compris, LiLeLa a maintenant un compte sur Twitter. Et ça, c’est pas de la gnognotte. Alors abonne-toi vite et parles-en à ton patron aussitôt, parce que personne ne sait combien de temps ça va durer cette rigolade ridicule: http://twitter.com/lilela

Le CSS a son jardin secret

1 septembre 2007, posté par Marc

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Photo © Nihon Girls

Rien de plus éreintant, en navigant sur la Toile, que de tomber sur des sites qui emploient des technologies dites « propriétaires » telles que le Flash d’Adobe (lequel appartenait autrefois à Macromedia). Votre navigateur met une éternité à charger une petite animation qui sert d’intro au site que vous souhaitez visiter, les menus de celui-ci sont d’une lourdeur effarante et, cerise sur le gâteau, vu que le contenu des documents en Flash n’est pas analysable par les moteurs de recherche, la plupart de ses pages ne sont pas répertoriées dans Google. Bref, l’enfer, tant du point de vue ergonomique que mercatique.

Pour pallier à ces désagréments, tout le monde le sait, le Consortium Web (World Wide Web Consortium) a mis sur pied, depuis le milieu des années quatre-vingt-dix, le CSS, ou langage de création de feuilles de style « en cascade » (CSS = Cascading Style Sheet).

L’avantage technique du CSS est évident : il permet de travailler la présentation d’un site Internet (sa forme) sans en toucher le contenu. Il autorise également la lecture, par les aveugles, de pages Web sur des interfaces Braille. Qui plus est, la description d’une feuille de style en CSS s’avère plutôt simple, y compris pour les esprits les plus réfractaires au code.

Pour convaincre ceux qui douteraient encore des beautés de ce procédé aussi simple que révolutionnaire, un projet a vu le jour qui permet, sur la base du même contenu HTML, de redessiner complètement l’apparence d’un site. Ce domaine, le CSS Zen Garden, propose aux graphistes de tout poil de recréer, chacun à sa manière, la mise en forme de son contenu.

Le résultat est tout bonnement épatant et, en consultant les archives de cyberjardin zen créé par le graphiste canadien Dave Shea, on ne peut qu’admettre l’incroyable souplesse du CSS, cette arme capable de séduire même les plus gros fossiles du Web 1.0.

Le pire du pire

27 août 2007, posté par Marc

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Des chenilles à l’assaut d’un navet. Image © Delta Database

L’autre jour, je vous parlais des pires sécrétions cinématographiques de tous les temps. Aujourd’hui, je souhaiterais ajouter une pièce à l’histoire humaine du mauvais goût, à l’autodestruction culturelle de l’homme — bref, j’aimerais une fois encore dénoncer… le pire du pire.

On connaît la rengaine : sur la Toile, on trouve le pire comme le meilleur. On trouve surtout le pire, en fait, et quelques sites-anthologies sont là pour nous rappeler que plein de webmestres vouent encore un culte nauséeux aux GIF animés, aux titres qui clignotent, aux mosaïques en fond d’écran, aux tableaux HTML, bref, à tout ce que notre cher Internet (qui est aveugle) permet en matière d’abomination esthétique.

Venons-en aux faits. WebNavets, parmi tant d’autres, est une petite boutique des horreurs, une déchetterie où chaque immondice est trié, classifié et où le mauvais goût est la seule échelle (négative) de valeur. La visiter ne vous laissera pas indemne.

En anglais, vous trouverez également un site d’exemple qui utilise, dans un but éducatif, tout ce qu’il ne faut absolument pas commettre comme crime graphique : The World’s Worst Website. Un archétype qui rappelle — hélas — bien des mises en pages francophones… Âmes sensibles s’abstenir.

Didja, la pub en ligne sur la pub en ligne

14 août 2007, posté par Yves

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Surfant sur la vague Youtube qui donne envie de rester en ligne à regarder n’importe quoi plutôt que d’aller regarder n’importe quoi à la télé, et suivant évolution récente où tout passe par le Net avant d’être consommé (téléchargements de films, séries TV, et musique en mp3, légalement ou non), NBC s’apprête à lancer son propre site de publicités. Didja, c’est son nom et c’est un jeu de mot sur « Did ya see that? » (t’as vu ça?), ouvrira ses portes l’année prochaine, derrière lesquelles on pourra trouver des pubs récentes ou classiques, des bandes-annonce de films, et autres « contenus associés à des marques ». Préparez-vous à encore plus entendre parler de « viral » dans l’année qui vient, avec tous les créatifs de la planète qui chercheront non plus à nous vendre de la lessive, mais à nous faire tellement parler de la campagne qu’ils auront habilement placée au top des téléchargements de Didja qu’on en finira par avoir envie d’acheter leur lessive…

Et comment Didja va se faire de l’argent? Avec de la pub bien sûr! L’idée étant d’associer des pubs à des pubs, comme par exemple des coupons de réduction pour McDonald’s sur le mini-site dédié à McDonald’s. Qui dit mieux?

Et évidemment, on peu compter sur toutes les fonctionnalités dites « web 2.0 » et on pourra inviter ses amis pour y partager ses idées sur telle ou telle pub, etc. En revanche, même pas de vidéo de promo virale sur le site de Didja lui-même, pour le moment, il y a juste une page « en construction »… Pas très créatif tout ça.

Si vous ne pouvez pas attendre, il y a déjà veryfunnyads.com, le site de TBS (Warner), et adTV, et évidemment Youtube, mais surtout, il y a la collection des 50 meilleures publicités de TV locales (américaines, bien entendu) compilées par the Phat Phree. C’est fort, c’est couillu, c’est sûr de soi, et ça sent le slogan qui tache bien. Pas la peine de se ruer sur Didja, tout est déjà là.

Amuse-bouche:

La suite c’est par ici .

Un podcasteur cybersquatteur

28 juillet 2007, posté par Marc

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Le siège de l’OMPI à Genève. Photo © Abraham Del Pozo

C’est bien connu : la Toile est le lieu de toutes les arnaques et, surtout, de toutes les formes de vénalités crapuleuses. Un podcasteur trentenaire — dont nous tairons le nom pour ne pas lui faire de publicité — vient de perdre face à la Twentieth Century Fox. Il usurpait le nom de domaine thesimpsonmovie.com afin d’attirer sur son site les internautes cherchant des informations sur le dernier dessin animé de David Silverman : Les Simpson (adaptation au cinéma de la série télévisée).

L’avocat du « cybersquatteur » avait proposé de vendre le nom de domaine à la Twentieth Century Fox pour 50000 dollars (plus de 36600 euros), proposition judicieusement déclinée par la Société de production étasunienne.

L’organisme en charge de l’arbitrage est la désormais célèbre Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) basée à Genève, laquelle a réglé plus de dix mille cas de cybersquatting durant les huit dernières années.

De telles pratiques, qui fleurent bon l’attrape-nigaud, sont le fait de webmestres en manque de clics, ou encore de spéculateurs qui réservent les noms de grandes entreprises ou associations sportives en espérant faire des profits rapides.

Les mésaventures de ce podcasteur ne sont pas sans rappeler celles de Robert Alan Soloway, dit « Spam King », qui s’est fait arrêter le 30 mai dernier pour avoir envoyé, par le biais d’ordinateurs-zombies, des dizaines de millions de pourriels à travers la galaxie, et ce afin de promouvoir les services de son entreprise, le soi-disant « Partenariat stratégique contre les pourriels illégaux de Microsoft » (SPAMIS).

À force de jouer les prédateurs, ces deux messieurs se sont fait prendre dans leur propre Toile.

Merci Scotsman.com News

Le côté obscur de Google

26 juillet 2007, posté par Marc

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La capture d’écran d’une recherche sur Blackle

On s’en doutait, les écrans à cristaux liquides consomment bien moins d’énergie que leurs ancêtres cathodiques. Par contre, qui s’était un jour soucié de la consommation respective de chacune des couleurs ? Moi pas, mais le Département étasunien de l’énergie a déclaré que le fuchsia consommait bien plus que le maron, que le rouge dépensait plus d’énergie que son cousin le violet. Et surtout que le blanc dépensait un quart d’énergie de plus que le noir.

De là à se demander quelle serait l’économie d’énergie si Google s’affichait sur fond noir, il n’y a qu’un pas. Selon un article du blogue ecoIron posté en janvier, cela permettrait une réduction de 750000 kilowattheures par année. Depuis, l’idée a fait son petit bonhomme de chemin, puisqu’un nouveau moteur de recherche a vu le jour : Blackle. Mis à part des différences notables dans le résultat des recherches, ce nouveau site, conçu par l’entreprise australienne Heap Media, diffère très peu de Google. Si ce n’est que son fond est… noir.

On peut néanmoins douter du bien-fondé d’une telle opération. En effet, la très grande majorité des écrans disponibles aujourd’hui dans le commerce fonctionnent à l’aide de cristaux liquides, et les tubes cathodiques voient leurs jours comptés, tant les nouveaux écrans sont désormais bon marché et confortables. Or, les écrans à cristaux liquides, qui sont rétroéclairés, consomment la même quantité d’énergie quels que soient les pixels activés. Alors, économie tout de même ? Si, mais plus pour longtemps, car les internautes vont peu à peu tous s’équiper de jolis moniteurs plats.

Alors, Blackle, une sombre histoire promotionnelle ?

Merci Inky Circus

Sparky, la barre Alexa pour FireFox

23 juillet 2007, posté par Yves

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Si vous touchez un peu le business du web, vous connaissez sans doute Alexa, le site d’analyse de trafic web. C’est un outil qui peut être pratique pour suivre des tendances, mais qui a aussi ses limitations. Si ses statistiques ne sont pas toujours très précises ni fiables, c’est parce qu’il ne prend en compte que les visites d’internautes qui ont installé la toolbar Alexa, une extension au navigateur web qui n’était jusqu’à présent disponible que pour Internet Explorer de Microsoft, et seulement sous Windows. Un peu comme si l’Audimat ne s’intéressait qu’aux gens qui veulent être comptés, et qui ont obligatoirement une télé Sony par exemple. Forcément, ça fausse un peu les chiffres.

Pour consulter les statistiques, pas de limitations quant au navigateur, mais pour certains sites à fort trafic maceux et/ou pyrogoupilien, point de reconnaissance, parce que leurs utilisateurs n’avaient pas la possibilité d’installer la barre Alexa et ainsi être comptabilisés.

Mais après des années de lamentations, les utilisateurs de FireFox peuvent maintenant enfin installer une extension dans leur navigateur, et enfin voir leur voix compter, dans cette grande démocratie qu’est Internet. Alexa présente Sparky, la toolbar pour FireFox, qui marche aussi bien sous Windows que sous Mac. Et pour les amateurs, c’est une vraiment bonne nouvelle, qui risque de soudain changer le panorama du web.

Ami lecteur, toi aussi télécharge et installe la barre Alexa dans ton navigateur, quel qu’il soit, et tes visites quotidiennes sur ce site compteront comme autant de voix qui clament à la face du monde que tu nous aimes et nous soutiens (et pendant que tu y es, fais dès maintenant un email à tous tes amis, tes collègues, ta famille, et tes ennemis pour leur dire de venir nous faire un coucou eux aussi).


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