Archives pour la tagégorie
« énergie »

You Bar, c’est pourtant facile de se la péter

25 janvier 2008, posté par Yves

youbars.jpg

You Bar, c’est un site moche, un logo qui aurait pu être dessiné par Staline quand il était enfant, un soir de déprime, des images ultra compressées qui donnent l’impression que tout sur la page est fait en carton de récupération, et un jaune agressif au possible qui file une conjonctivite si tu le regardes directement. Et si le produit s’appelle You Bar, l’URL du site c’est youbars.com avec un s. Et on peut pas faire son propre packaging.

Bon. You Bar, c’est la barre énergétique des mecs qui mangent sainement et qui se la pètent en même temps. C’est peut-être une blague ou une escroquerie nigériane, mais en tout cas l’idée est tip top, et je ne sais pas ce qui me retient encore d’en commander. En fait si, je sais, ça doit être la trouille de me retrouver à mâchouiller du polonium ou pire

Le concept est simple, tu vas sur le site et tu remplis un formulaire avec les choses que tu aimes bien. A la fin, tu as une barre de céréales, fruits, et protéines qui contient exactement ce que tu aimes, et que tu peux commander à coup de 27 euros le pack de 12.

Le dernier petit problème c’est que ces barres sont destinées à un public qui veut manger sainement, alors il n’y a pas de nougat ni de caramel par exemple, mais rien ne t’empêche de tartiner du Nutella dessus hein.

L’énergie solaire moins chère que le charbon

27 novembre 2007, posté par Yves

nanotech.jpg
Quel joli tube nanotech, non?

On ne va pas rentrer dans les théories de conspiration alarmistes, mais clairement si demain tout le monde peut tout faire, en utilisant juste l’énergie quasi infinie et gratuite que nous balance le soleil toute la journée, il y en a qui vont grincer des dents, et ça ne serait pas étonnant que certains se suicident de 6 balles dans le cœur aussi parfois. Alors je sais pas si les petits gars de chez Nanosolar se sont acheté des gilets pare-balles et des fausses moustaches à la Groucho Marx, mais en tout cas il parait que cette boite a mis au point la source d’énergie solaire la moins chère qui ait jamais été développée. Contrairement aux technologies solaires habituelles avec lesquelles un Watt coûte 2 euros, leurs feuilles aussi fines qu’une couche de vernis fabriqueraient un Watt pour 0.2 euros, rendant pour la toute première fois l’énergie solaire plus économique que la combustion du charbon.

Le secret de leur efficacité: les nanoparticules. C’est la troisième grosse évolution dans l’industrie de l’énergie solaire, après le silicone qui n’absorbait pas bien la lumière et nécessitait des plaques épaisses, chères, et fragiles, et les films fins introduits il y a une dizaine d’années, bien plus efficaces mais très coûteux et longs à produire. Nanosolar, quant à eux, impriment des nanoparticules comme si c’était de l’encre. Si on est un poil écolo ou amateur de science fiction, ça ne peut que chatouiller dans le bas du ventre quand on pense aux possibilités qu’une telle technique peut ouvrir. La prochaine étape c’est directement l’encre, et on ne parlera même plus de voitures électriques dont le vernis est une couche solaire, mais carrément de textiles teints aux nanoparticules…

A partir de 2008, ils prévoient de produire 430 mégawatts par an, dépassant le total de tous les autres fabricants d’énergie solaire aux USA réunis. Et dans une cinquantaine d’années on découvrira les réels effets de la nanotechnologie à outrance, après la célèbre vague de cancer des testicules qui ravagea l’occident et le rendit définitivement stérile entre 2034 et 2039. (Argh! J’avais dit qu’on évitait les théories de conspiration alarmistes…)

Merci celsias.com

Les garçons n’aiment pas être des filles

31 juillet 2007, posté par Marc

doisneau.jpg
École rue Buffon. Photographie de Robert Doisneau, 1956

À la fin des années 1990, un psychologue de l’Université de Harward, William Pollack, avait fait sensation en publiant Real Boys (sorti en français sous le titre De vrais gars). Il y dénonçait une génération de gamins qui souffrent d’une « crise silencieuse », où beaucoup se réfugient dans la tristesse, la solitude et, surtout, l’incompréhension. Pollack révélait notamment que bien des garçons se voyaient pris dans une impossible équation, devant être désormais doux, compréhensifs et croire en l’égalité des sexes, alors qu’ils préféraient pour la plupart souscrire aux conceptions traditionnelles selon lesquels un « mec » est un dur, un macho.

En janvier de cette année, Jill Parkin, journaliste au Daily Mail, accusait l’école de transmettre aux garçons un message qui ne leur est pas destiné : les cours sont féminisés, on y demande aux élèves mâles d’être sages et disciplinés, alors qu’il ne rêvent que de réagir à leur production naturelle de testostérone en laissant libre cours à leur instinct de compétition, notamment physique.

Les différences naturelles entre les sexes tendraient à être gommées dans l’éducation, produisant des jeunes hommes mous et incapables de lutter dans la vie d’aujourd’hui. Selon Parkin, les filles se voient quant à elles obligées de grandir dans une société pleine de mâles aliénés où toutes les qualités masculines ont été étouffées. Les nouvelles générations d’hommes ont aussi bien moins de chances de faire de grandes études, celles-ci étant désormais à tel point féminisées qu’ils n’y trouvent plus leur place.

Les affirmations de Pollack et de Parkin laissent songeur. En effet, les hommes n’étant pas plus intelligents que les femmes, la seule qualité typiquement masculine dont ils pourraient se prévaloir aujourd’hui (en dehors d’un contexte guerrier) est la combativité. Celle-ci séduit toujours (et pour longtemps encore) les ressources humaines et… bon nombre de femmes. Alors, quand cessera-t-on de castrer des générations entières de p’tits mecs innocents ?

Le côté obscur de Google

26 juillet 2007, posté par Marc

capturelilela.jpg
La capture d’écran d’une recherche sur Blackle

On s’en doutait, les écrans à cristaux liquides consomment bien moins d’énergie que leurs ancêtres cathodiques. Par contre, qui s’était un jour soucié de la consommation respective de chacune des couleurs ? Moi pas, mais le Département étasunien de l’énergie a déclaré que le fuchsia consommait bien plus que le maron, que le rouge dépensait plus d’énergie que son cousin le violet. Et surtout que le blanc dépensait un quart d’énergie de plus que le noir.

De là à se demander quelle serait l’économie d’énergie si Google s’affichait sur fond noir, il n’y a qu’un pas. Selon un article du blogue ecoIron posté en janvier, cela permettrait une réduction de 750000 kilowattheures par année. Depuis, l’idée a fait son petit bonhomme de chemin, puisqu’un nouveau moteur de recherche a vu le jour : Blackle. Mis à part des différences notables dans le résultat des recherches, ce nouveau site, conçu par l’entreprise australienne Heap Media, diffère très peu de Google. Si ce n’est que son fond est… noir.

On peut néanmoins douter du bien-fondé d’une telle opération. En effet, la très grande majorité des écrans disponibles aujourd’hui dans le commerce fonctionnent à l’aide de cristaux liquides, et les tubes cathodiques voient leurs jours comptés, tant les nouveaux écrans sont désormais bon marché et confortables. Or, les écrans à cristaux liquides, qui sont rétroéclairés, consomment la même quantité d’énergie quels que soient les pixels activés. Alors, économie tout de même ? Si, mais plus pour longtemps, car les internautes vont peu à peu tous s’équiper de jolis moniteurs plats.

Alors, Blackle, une sombre histoire promotionnelle ?

Merci Inky Circus

Pub poétique

15 juillet 2007, posté par Yves

C’est le film qui a gagné le Lion d’Or au Festival International de la Publicité à Cannes cette année. Je ne donne pas trop de détails pour ne pas dévoiler la fin, mais si vous en voulez après avoir regardé la vidéo, allez donc jeter un œil sur le site de la marque, ou celui de l’agence de pub, ou encore directement sur celui du festival pour regarder les films des autres lauréats.
(Et ne lisez pas les tagégories ci-dessous si vous ne voulez pas gâcher la surprise)

Autant en emporte le vent

11 juillet 2007, posté par Yves

gotwind.jpg
Eolienne Gotwind / Orange

Il y a une petite quinzaine, on entendait parler de Gotwind, des chargeurs de batteries de téléphones portables à énergie éolienne dont Orange avait bien envie de démarrer la production si la demande était suffisante. Ils ont fait un site, Gotwind.org, où on peut s’inscrire si on est intéressé par un tel machin.

strandbeest.jpg
« Strandbeesten » © Theo Jansen

Mais moi, c’est surtout les machines de l’artiste Hollandais Theo Jansen que j’aimerais bien voir déambuler dans mon jardin. Bon, si en plus elles chargent mon téléphone et mon iPod, je dis pas non évidemment. Mais si non, je ne leur en voudrai pas le moins du monde.

strandbeest2.jpg
« Strandbeesten » © Theo Jansen

« Strandbeesten », son projet de dix ans, ce sont des « animaux » mécaniques qu’il crée, à la fois en ingénieur et en artiste comme il dit, de manière à ce qu’ils se déplacent tout seuls, uniquement grâce a l’énergie éolienne. Mais comme trois films valent mieux que 1000 discours, découvrez plutôt son génie en regardant les clips ci-dessous (en attendant le film).

Merci Gaijin Tom


Fermer
E-mail It