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« SF »

En repérage au XXXIéme siécle

16 mai 2008, posté par Corbor

Si l’ordinateur a eut un impact sur le cinéma c’est sans doute dans la SF qu’on l’a le plus ressenti. Les hangars remplis de décors en cartons et de costumes en latex se sont progressivement vidés et ont été remplacé par des ordinateurs ultra puissants capable de générer des paysages dystopiques qui tiennent sur quelques disques durs.
Ce qui nous améne à la question que vos enfants n’eviterons pas de vous poser dans un futur proche : Comment on faisait avant ?
Quand on avait de l’argent on louait un studio et un paquet d’artistes qui, à force de maquettes et de peinture sur verre arrivait à créer l’illusion. Mais cette méthode est coûteuse et prenait pas mal de temps, une solution plus simple était donc de chercher des endroits qui faisaient « SF ».
Oobject présente 15 immeubles réels qui ont été utilisé pour simuler le frisson du futur.

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Le Marin Civic Center de Frank Lloyd Wright utilisé dans Gattaca et THX-1138.

Tarkovsky s’était moins creusé la tête pour Solaris, il était tout simplement allé à Tokyo, qui pour le russe moyen des années 70, devait sans doute ressembler au Los Angeles de Blade Runner.

Il aurait un peu mieux fait ses recherches il se serait rendu compte qu’il n’avait pas besoin de bouger de de chez lui. La Russie étant un hâvre de batîments futuristes.

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L’experience mystique de Philip K. Dick

9 mars 2008, posté par Corbor

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Un comics de 8 pages par Robert Crumb basé sur une interview de Philip K. Dick où il décrit l’expérience mystico-parano-schizophrénique qui l’influença jusqu’à la fin de sa vie.

J’habite dans une boîte

14 février 2008, posté par Yves

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Casulo dans sa boîte

J’ai beau avoir (presque) pris l’habitude de Tokyo, ce genre de chose m’épate encore. Marcel Krings & Sebastian Mühlhäuser ont créé Casulo, la boîte qui devrait normalement te faire peur et te réjouir à la fois, parce que oui, c’est dans ça que vivront tes enfants: un design mortel et un appartement qui ressemble à des toilettes d’avion. Cette boîte de 80cm x 120cm contient une armoire, un bureau et son tabouret ajustable en hauteur, le meuble à tiroirs sous le bureau, deux autres tabourets qui font office de coffres de rangement, une bibliothèque, et un lit avec son matelas. Et comme les panneaux de la boîte elle-même sont aussi utilisés, il n’y a pas de place perdue par l’emballage…

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Casulo tout monté

Comme le montre la vidéo ci-dessous, deux personnes peuvent monter (ou démonter) tout ce petit bazar en 10 minutes et sans outils.

El-P [feat. Trent Reznor] > Flyentology

28 novembre 2007, posté par Stahlhelm

El-P

On le sait bientôt tous, LiLeLa aime bien Reznor, avant et après sa cure. Et il est de retour avec cette apparition (production et un peu de chant aussi), certes éclair, dans cette petite perle post-hip hop d’El-P, alias El Producto, artiste hip hop de Brooklyn au phrasé nostalgiquement hardcore et qui aime la science-fiction, ce qui est quand même tip top.

Flyentology (tiré de I’ll Sleep When You’re Dead, 2007)

Merci ectoplasmosis.

J’aime Adam Buxton

12 novembre 2007, posté par Corbor

En plus de réaliser des clips étranges pour Radiohead :

Adam Buxton est un type qui a ce que j’appelle le bon humour :

et ces deux dernières qui feront plaisirs au fans de SF et autres xenobiophiles :

Collectionnite cthulhelaïque

3 novembre 2007, posté par Marc

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Cthulhu Halloween © Monster-by-Mail, 2007

Décidément, le Grand Ancien a le vent en poupe (poulpe ?). J’admirais depuis belle lurette le travail méticuleux, mais anglophone, de ce cher Tulu : une quête de tous les jours à la poursuite d’icônes cthulhelaïques, d’eidolies fantasmatiques, de poulpes xénobiomorphes et autres salopretés cauchemardesques et pestilentes.

En naviguant péniblement ce matin sur la Toile (un tantinet sablonneuse), je suis tombé sur un blogue un poil ado mais tout autant rallié à la cause des dieux lovecraftiens. Il s’agit une fois de plus d’une collection iconographique (moins élégante que celle de l’auteur émérite d’Under Vhoorl’s Shadow) dédiée à la plus suintante des créatures science-fictives. Un petit tour messieurs dames ? C’est par ici qu’ça s’passe : Lolthulhu.

Merci The Website at the End of the Universe

Un podcast qui vous décolle les oreilles

23 octobre 2007, posté par Marc

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Étui d’iPod version martienne © ifrogz, 2007

Il était une fois un petit podcast de derrière les fagotzons, modeste mais ambitieux, qui à coups d’histoires déjantées avait fini par imposer sa dictature de l’imaginaire dans tous les conduits auditifs de l’Univers recensé. Il s’appelait utopod et sévissait via les bits d’iTunes ou de tout autre agrégateur connu. Il s’accompagnait d’un site aux petits oignons, où tout était expliqué pico bello : www.utopod.com.

Vous l’aurez compris : votre humble serviteur — et à travers lui le collectif lilelaïque — se laisse aller à un peu de pub entre copains. Mais c’est pour le bien de l’humanité. Et puis je fais ce que je veux, d’abord.

Utopod, donc, c’est de l’or en barre. Concrètement, c’est une émission de radio disponible sur Internet via un abonnement gratuit (c’est du podcast, du vrai). Elle balance régulièrement des lectures à voix haute de nouvelles littéraires issues des genres de l’imaginaire (fantastique, merveilleux, science-fiction, horreur, réalisme magique, etc.), et les textes sont pondus par les plus grands auteurs francophones du moment : Xavier Mauméjean, Johan Heliot, Jean-Marc Agrati, Joël Champetier, Jean-Pierre Andrevon et bien d’autres.

En quelque sorte, c’est le retour tant attendu des feuilletons radiophoniques de mère-grand. Un verre de damassine à la main, un feu qui crépite dans l’économiseur d’écran de votre ordi, les gamins sous la couette et votre mari/femme à vos côtés, et c’est parti pour une demi-heure de pur bonheur.

Au programme de chaque épisode : 1. une petite intro à propos de l’œuvre et de l’auteur ; 2. la lecture à proprement parler ; 3. un épilogue réservé aux niouzes du monde de l’édition.

Pour s’abonner gratuitement, il suffit de suivre les instructions données ici. C’est rapide et simple comme ne pas faire de politique. Et personne ne vous empêche par la suite de supprimer de votre bécane l’un ou l’autre des épisodes ou — tout simplement, mais c’est déconseillé — de vous désabonner.

Bref, c’est facile, pas contraignant pour un sou et, surtout, ça rafraîchit le bulbe.

Si vous ne me croyez pas, tentez l’expérience, écoutez le tout dernier épisode d’utopod, une histoire complètement barrée de sodomie qui tourne mal : « On foutait que dalle », de Jean-Marc Agrati.

Hyperactivité spasmodique des zygomatiques au contour…

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Un bébé vampire et le PDG de Microsoft en train de faire l’apologie d’utopod. Photo © CrazyAppleRumors

Le magazine du cuivre et du cambouis

10 octobre 2007, posté par Marc

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Illustration © Nicholas Kole, 2007

Se définissant lui-même comme une publication consacrée à la promotion du steampunk sous toutes ses formes, et pas uniquement comme genre littéraire, le SteamPunk Magazine est un fanzine de mode (sic), de musique, de technologie détournée et… de littérature.

Son troisième opus vient tout juste de sortir et il peut être commandé sur papier ou simplement téléchargé depuis le site officiel, et cela en vertu d’une licence Creative Commons.

On aimera certains illustrateurs (pas tous), on lira quelques nouvelles, des interviews et des articles thématiques, et on finira par se bricoler un bonnet d’aviateur.

Bonne lecture (en anglais dans le texte).

Pareidolie

14 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Pareidolie
Photo © dincodero, 2006

En général, les pareidolies, moi, ça me fait peur. Déjà que de regarder le visage d’un vrai interlocuteur de chair s’avère souvent être éperdument ardu. Mais si je commence à avoir des visions de visages imaginés me souriant froidement dans les nuages, une vieille souche d’arbre vermoulue ou l’avant d’un scooter multicolore, là je vais sérieusement me faire dessus.

Pareidolie
Photo © La Mariposa, 2007

A plusieurs reprises déjà, j’ai vous ai entretenu de choses qui terrifient mon petit palpitant de musaraigne. La pareidolie est bien pire. Elle s’insère subrepticement dans nos subconscients et nous ronge le peu de santé mentale qui nous reste, un peu comme le monstre qui se cache dans les détails de l’incroyable nouvelle « Details » du recueil Looking for Jake de China Miéville. Une vraie horreur.

Et voici, sans plus tarder, la crème des pareidolies youtubée et un peu trip hop:

Merci My Paranormal Life.

La guerre des mondes sur la Toile

14 septembre 2007, posté par Marc

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H. G. Wells dans toute sa splendeur. Photo © Yousuf Karsh, 1943

Le scénariste Ian Edginton et le dessinateur Matt Brooker (alias D’Israeli, alias Molly Eyre, alias Harry V. Derci) ont publié — sur la Toile et donc gratuitement — une adaptation en bande dessinée de La guerre des mondes de Herbert George Wells.

Du joli travail de la part de ces deux artistes britanniques qui ont, en l’espace de six mois, envoyé sur le Net une B. D. entière à raison de trois à douze pages par semaine. Pour l’anecdote, La guerre des mondes s’est vue adaptée trois fois à la radio, deux fois à la télévision et quatre fois au cinéma.

Morale de l’histoire : ce sont (souvent) les thèmes les plus simples qui marchent le mieux.

Lien vers la B. D. en ligne

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Image © Ian Edginton & Matt Brooker, 2005

Merci Brass Goggles


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