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« bricolage »

Plus fort que Microsoft Surface

24 mai 2008, posté par Stahlhelm

Block Invader

Au début de la Création, Yves se moquait allégrement avec la verdeur d’un bleu de Microsoft Surface, l’invention la plus inutile de MS après Vista. Moi j’en connais un qui a eu une idée tout aussi saugrenue pour égayer sa table de salon et la rendre tout aussi inutile qu’une UI de LiLeLa.

Kyle Downes a réussi à convaincre sa geek de copine de le laisser transformer sa table de salon en une reproduction parfaite d’un controlleur de cette bonne vieille console NES. Et la bougresse a apparemment accepté :

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La bête finie dans toute sa splendeur

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La bête entre les mains de ladite bougresse

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« Saute ! Mais sauuuuteuuh ! »

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Le génie geek en action

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Bis

Et pour terminer en beauté, voici le produit fini en action :

Le choc des titans, à la main

30 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Ray Harryhausen et Medusa
Ray Harryhausen et Méduse en bien piteux état

A chaque fois que je vois un kraken se démener contre des humains remplis de terreur aveugle, je pense immédiatement au Choc des Titans, déferlante orgiaque et cinématographique d’effets spéciaux à la main de 1981, racontant le dangereux périple de Persée (en grec ancien Περσεύς / Perseús, « le pilleur ») en quête d’amour et d’eau fraîche.

Bon, on est bien d’accord qu’il ne s’agit pas là d’une histoire vraie, mais on y croyait quand même bien fort, grâce justement à la magie féérique des figurines de Ray Harryhausen, papa de la face de chèvre de Calibos et autres scorpions géants vindicatifs qui prenaient un malin plaisir à embêter Persée et à nous faire faire des cauchemars à la pelle par la même occasion.

Et c’est l’inquiétant Monster Brains qui nous parle de cette magie vintage avec moults photos.

Ray Harryhausen et son Kraken
Ray Harryhausen et son Kraken

Les polyglottes se délecteront également de ces deux vidéos qui nous en apprennent plus sur la technique de l’animation en volume et papa Ray :

Stop Motion Masters
This is Dynamation!

Bande-annonce du Choc des Titans

Compilation des créatures de Ray Harryhausen

Qui va remettre ça en 2010 ? Pas moi, mais je me réjouis moyennement d’avance.

Ah, j’allais oublier de mentionner que les vrais de vrais sauront que papa Ray était également responable des effets spéciaux du 7e voyage de Sindbad et de L’île mystérieuse, autre parade de guilis dans le slip image par image qui bien souvent égailla mes sombres journées seelandaises.

LEGOrgie

25 juillet 2007, posté par Stahlhelm

De retour de la chasse
De retour de la chasse © [Soren], 2005

Tout petit encore, [Soren] bavait sur les cafignons de son élégante maman. Nous aussi, évidemment. Plus tard, il avait appris à se servir d’un mouchoir de soie pour essuyer ledit filet de la honte. Là, pour nous, tout dépend de notre éducation.

Ensuite, le temps passa et pas à pas les petits doigts boudinés de M. [Soren] eurent très vite envie de se surpasser et le précoce petit chérubin demanda à sa divine maman de lui acheter la dernière boîte géante de Lego. C’est là que l’évolution a commencé à faire son travail au ciseau le plus fin et a séparé le génie de [Soren] de nos créations briquées certes maigres, mais dont nous étions si fiers.

Space Booster
Space Booster © [Soren], 2005

Mr. Choppy
Mr. Choppy © [Soren], 2005

Aliens
Aliens © [Soren], 2005

Plus de jouissance encore du côté de chez un autre gaga de Lego, jonpalmer.

Merci Akihabara News.

Bricolage interdit à bord

24 juillet 2007, posté par Marc

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Le MintyBoost! Photo © Adafruit Industries, 2007

Damon Burke, un bricoleur émérite, était sur le point de prendre son avion à l’Aéroport JFK de New York quand il s’est fait interpeller par le service de sécurité. Au moment de passer ses bagages aux rayons X, toute l’équipe qui gravitait autour des machines de contrôle a commencé à s’occuper de lui. La dame chargée de voir à travers l’intimité des voyageurs avait en effet aperçu un élément « suspect ».

L’objet incriminé était tout simplement un MintyBoost!, petit appareil à monter soi-même (voir photo ci-dessus) qui permet, notamment, d’augmenter de quelque 25 heures l’autonomie d’un iPod Mini. Burke n’avait jusqu’alors jamais connu de problème aux aéroports, quand bien même il prend l’avion quatre à six fois par mois. Mais ce n’était pas son jour de chance.

Persuadés qu’il s’agissait là d’un engin explosif improvisé (EEI = anglais IED, Improvised Explosive Device), les employés de l’aéroport ont alerté la Police portuaire de New York et du New Jersey. Une fois sur place, l’un de ses officiers a eu la bonne idée d’essayer le MiniBoost! avec une lampe à branchement USB, ce qui n’a pas manqué de fonctionner (celle-ci demandant un courant de 5 V et de 500 mA).

Finalement, le malchanceux bricoleur, qui avait commandé son chargeur artisanal sur Internet (vous trouverez ici une marche à suivre vous permettant d’en réaliser un vous-même), est parvenu à prendre son avion pour Orlando (Floride) à condition de laisser aux policiers les deux batteries du petit appareil.

Dans l’article qui décrit sa mésaventure, Damon précise, de manière tout à fait judicieuse, que les batteries de son ordinateur portable — qu’il a pu emporter à bord de l’avion — seraient bien plus dangereuses s’il leur prenait l’envie d’exploser. Mais les employés des aéroports ne sont pas engagés pour leurs connaissances en électricité… ni pour celles du monde merveilleux des geeks.

Merci Natch Dot Net

Des pendules de merde (sic)

17 juillet 2007, posté par Marc

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Image publicitaire de Cow-Pie Clocks © 2001

Vous devez vous dire que cette fois-ci, LiLeLa vous ment, vous forçant à parcourir un article malodorant alors que vous souhaiteriez juste vous changer les idées… Eh bien détendez-vous : sur LiLeLa, nous disons la vérité, rien que la vérité, et ma foi celle-ci n’est pas toujours reluisante.

Votre belle-mère vous soûle, votre imbuvable chef prend sa retraite, vous cherchez un cadeau d’entreprise pour vos clients (tous aussi débiles les uns que les autres) : réjouissez-vous ! Le cadeau qui pue, ça existe.

Une entreprise étasunienne basée à Springville, dans l’Utah, commercialise via Internet des pendules confectionnées en véritable bouse de vache. De la vache de l’Utah, ça va sans dire. Mais comment diable cette idée est-elle venue s’immiscer dans le crâne de Kristin Murdock, la directrice de Cow-Pie Clocks ?

C’est en se promenant un jour dans un canyon que l’idée lui est venue : elle a découvert de magnifiques (!) déjections bovines qu’elle a rapportées à la maison (imaginez que votre femme vous fasse le coup). Après quelques tests de conservation du gâteau céleste, Mme Murdock a trouvé cette idée magnifique : transformer la merde en pendules puis… des pendules en dollars.

Quand j’étais petit, j’avais entendu dire que certains paysans sont à tel point cupides qu’ils sont capables de vous vendre de la merde. Eh bien messieurs dames, c’était vrai.

Merci Gizmodo

Les robots : faites-les vous-même

5 juillet 2007, posté par Marc

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Robot de combat par Patrick Campbell, photo © Nuts & Volts Magazine, 2001

Bon nombre de nos articles traitent de ces Ersatz de trains électriques que sont les robots manufacturés amoureusement par nos amis japonais. Eh bien, peut-être que nous pourrions passer de l’autre côté de la barrière et nous mettre nous aussi à bricoler le dimanche, dans les matrices de nos garages, quelques merveilles de graisse et de boulons.

Gareth Branwyn, écrivain, éditeur et vulgarisateur qui s’est déjà illustré en écrivant pour Wired, Make et Esquire, vient de pondre un ouvrage expliquant au commun des mortels comment monter soi-même des petits amis robotiques : Absolute Beginner’s Guide to Building Robots. Il y présente le b. a.-ba de la robotique actuelle, qu’il s’agisse de robots spécialisés, de machines d’amateur ou de compétition.

La première partie de ce manuel traite de l’histoire de la robotique, de ses différentes écoles et donne au débutant des pistes de réflexion qui l’aideront à concevoir sa propre bestiole. La deuxième partie est celle où le lecteur enfonce ses petites mains potelées dans le cambouis primordial. Il y apprend les bases de la construction de robots, notamment ce qui a trait aux matériaux, aux outils et à leurs fournisseurs. Trois projets de construction de difficulté croissante sont présentés afin de permettre à l’autodidacte de se faire (ou défaire) la main. Enfin, la troisième partie donne de nombreuses références bibliographiques, des adresses de sites Internet et autres ressources permettant de se plonger corps et âme dans la posthumanité pratique…

Bref, un bouquin que dévoreront tous ceux qui rêvent de voir leur garage grouiller de monstres avortés pleins de pattes mécaniques et de caméras à l’œil torve. Bien sûr, l’ouvrage est rédigé en anglais et n’est pas encore traduit, mais personne n’ignore que la langue de R2-D2 reste, et restera pour longtemps encore, la lingua franca des robots et autres ordinateurs de la Galaxie. Comprenne qui peut.

Merci Street Tech

Du design pour les bidonvilles

29 juin 2007, posté par Marc

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Disaster House (DH1) © Gregg Fleishman, 2006

Votre village s’est vu détruit par quelque ennemi séculaire qui en voulait autant à vos terres qu’à votre pétrole ? Qu’à cela ne tienne, ne vous laissez pas abattre : vous pourrez toujours vous reloger, en plein Darfour, dans une maisonnette design… pour autant que vous en ayez les moyens.

Un certain Gregg Fleishman, né en 1947 à Los Angeles, a conçu rien que pour vous, cher sans-abri, une Disaster House (traduction libre : « Casbah en cas d’attaque des infidèles »). Après avoir obtenu son diplôme d’architecture en 1970 à l’Université de Sud-Californie, Fleishman s’est fait un nom en dessinant des structures futuristes qui ont fait le tour des galeries les plus célèbres, notamment celles du MoMA, de Yale et de l’Institut d’art de Chicago. Il est l’inventeur du terme « rhombicube » qui désigne une variante orthogonale des solides d’Archimède.

Comment est bâtie la nouvelle maison de vos rêves (avortés) ? Il s’agit d’un assemblage (genre château de cartes, mais en mieux) de planches agglomérées de bouleau qui tiennent ensemble sans vis ni boulons. Muni de quatre pieds qui le surélèvent (pratique au Bengladesh), il est livré sans isolation ni… protection contre la pluie (quelques sacs poubelles feront l’affaire). Le prix de cette affaire ? Inconnu. Gageons que la maisonnette ne servira pas qu’aux beach boys de Californie…

Merci Geekologie

Vaudou maux d’amour

27 juin 2007, posté par Marc

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Photo © My Crazy Stuff, 2007

Ça faisait longtemps qu’on l’attendait. Votre travail vous les brise, les impôts vous empêchent de partir en vacances ou d’acheter la bécane de vos rêves ? La poupée vaudou antistress (livrée avec trois aiguilles) vous permettra de vous défouler à moindre coût. Peut-être même que votre banquier, votre boss ou votre fonctionnaire préféré finiront par se péter une guitare, à force que vous perforiez votre figurine souffre-douleur.

Il existe un autre modèle, « spécial garçons », avec lequel vous maudirez votre femme (ou votre maîtresse) en toute discrétion. Vous pourrez par exemple obtenir la fermeture de sa boutique de fringues, couper son téléphone, lancer quelque malheur à votre belle-mère. Bref, que du bonheur en perspective.

Cela dit, une « version filles » est aussi disponible. Mais nous n’en parlerons pas. Le pris de l’une de ces diableries du dimanche, qui sentent bon la haine et la vengeance ? 8.90 €. Une bagatelle, pour pactiser avec le Bawon Sanmdi

Au fait, à quand les sachets de tétrodotoxine ? J’en achèterais par kilos.

Des gadgets à deux balles

24 juin 2007, posté par Marc

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Photo © Gertrud K., 2006

Imaginez : vous n’avez pas un kopeck, pas une piastre en poche. Vous habitez un pays où il est aussi facile d’accéder à l’eau potable que de devenir millionnaire. Comment faites-vous pour régler les mille problèmes du quotidien ? Pour vous amuser envers et contre tout ?

Le vélo aiguiseur de couteaux, la machine à soudure faite maison, le four à sécher le bois, l’éolienne en tôle et pièces de vélo, la vespa en cannettes de coca, le biogaz de fortune : autant d’inventions qui mêlent récupération, intelligence, débrouillardise et… humour.

Inspiré par Make (le magazine du bricoleur inventif), AfriGadget est un blogue communautaire lancé il y a une année. Son but ? Montrer de quelle manière les problèmes de la vie quotidienne sont résolus dans divers pays d’Afrique à l’aide d’une seule manière première : l’ingéniosité.


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