Archives pour la tagégorie
« futur »

Order Electrus

13 mai 2008, posté par Stahlhelm

Order Electrus

Cette petite vidéo venue tout droit de notre futur proche est un avertissement glaçant à ceux d’entre nous qui osent encore jeter leurs composants électriques avec la même désinvolture que celle qui permet d’éjecter lestement et du bout des doigts une crotte de nez durcie par un vent d’hiver mordant.

En ce moment même, une méchante rumeur s’épanche qui dit que les diodes et autres soudures miniatures qui animent si discrètement nos interfaces vers un monde virtuel meilleur sont en passe de se multiplier, comme ton papa et ta maman le soir quand ils pensent que tu es couché, et d’envahir notre plate-bandes.

Une très mauvaise blague en accéléré de l’évolution et de son sex friend dame Nature. Mais c’est aussi un peu grâce à Microbia, qui nous avait déjà livré le phénoménal Metalosis Maligna.

Nature adapts, even to human actions that seem to
destroy everything.

The amazing power of evolution has given birth to a
new species of insect. Their ideal habitats are old
industrial locations.Some call them electrical insects,
others simply speak of a miraculous phenomenon,or
even better, a self supporting order;
The Order Electrus.

Simplement effrayant :

Merci Next Nature.

J’habite dans une boîte

14 février 2008, posté par Yves

casulomodularfurniture1.jpg
Casulo dans sa boîte

J’ai beau avoir (presque) pris l’habitude de Tokyo, ce genre de chose m’épate encore. Marcel Krings & Sebastian Mühlhäuser ont créé Casulo, la boîte qui devrait normalement te faire peur et te réjouir à la fois, parce que oui, c’est dans ça que vivront tes enfants: un design mortel et un appartement qui ressemble à des toilettes d’avion. Cette boîte de 80cm x 120cm contient une armoire, un bureau et son tabouret ajustable en hauteur, le meuble à tiroirs sous le bureau, deux autres tabourets qui font office de coffres de rangement, une bibliothèque, et un lit avec son matelas. Et comme les panneaux de la boîte elle-même sont aussi utilisés, il n’y a pas de place perdue par l’emballage…

casulomodularfurnituresetup1.jpg
Casulo tout monté

Comme le montre la vidéo ci-dessous, deux personnes peuvent monter (ou démonter) tout ce petit bazar en 10 minutes et sans outils.

Concept cars des années 60, et la Ford Mustang de 1965

2 octobre 2007, posté par Yves

Tout dans ce film vaut le détour. Les voitures elles-mêmes, la manière dont elles sont filmées, la voix off du présentateur, les gadgets et accessoires dans toute leur extravagance, et la qualité du son et de l’image si typiquement classe. C’est franchement un moment de bonheur, même si on est pas forcément amateur de bagnoles. On dirait presque du faux tellement c’est beau, mais je ne suis pas complètement objectif, parce que je dois bien admettre que je suis un peu fan des voitures des années 60.

ZPrinter®450

5 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Bushnell
Bushnell’s Perfect Letter Copying Books, circa 1895

Toi qui as déjà de la peine à centrer ta feuille correctement lorsque tu veux en faire un agrandissement x20 sur ta photocopieuse de bureau limite vintage, comment peux-tu concevoir que ta feuille pourrait être imprimée en 3D tout aussi simplement moyennant un investissement de base juste un peu plus élévé ? Facile, en regardant la télévision japonaise, une fois de plus. The Best House nous présente, avec élégance et pédagogie, les courbes alléchantes de la ZPrinter®450, imprimante 3D couleur à jet d’encre, « gentille avec ton bureau » (?!#*) et bon marché pour tout le monde :

L’impression 3D, en passe de devenir la technologie à la mode pour tout geek en col blanc comme nous le prouve CSI: New York, est surtout utilisée pour la création rapide de modèle de prototype en 3D.

L’impression 3D est une technologie de prototypage rapide récente. Elle permet de générer un objet réel à partir d’un fichier CAO en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière couche par couche pour au final obtenir la pièce terminée.

Par rapport aux autres technologies de prototypage rapide tradionnelles (stéréolithographie,…), l’impression 3D est nettement meilleure marché et rapide mais la solidité des pièces est légèrement inférieure.

Elle est ainsi idéale pour la visualisation de concepts, de vérification d’ergonomie, etc.

source: Wikipédia

Han Solo
Han Solo en 3D

En clair, si tu veux savoir la tête qu’aura ta future fille avant même de la concevoir dans l’intimité de ton couple une belle nuit de pleine lune, tu prends un portrait de toi et un de ta femme, tu les ouvres dans Photoshop pour un faire un joli mashup et hop, tu uploades le tout dans ta Z450 de salon qui recrache la tête adulte de ta descendance en 3D quelques longues minutes plus tard.

A quand les machines qui s’auto-répliquent? A maintenant.

Merci Japan Probe.

En final de compte, la taille importe toujours

31 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Taille des vaisseaux spatiaux S.-F.
Taille des vaisseaux spatiaux S.-F.. Cliquez pour mieux voir

Bien souvent, je me suis demandé pourquoi les personnages de Star Trek et autres super-héros aiment tellement à parader en collants multicolores. Est-ce pour nous faire partager l’alléchant galbe musclé de leurs jambes athlétiques ? Ou bien au contraire, essaient-ils de mettre en valeur l’importance de leur organe à guilis dans le slip dans un élan désespérant de reconnaissance sociale ? La balance pencherait plutôt du côté de la seconde hypothèse.

Serenity
Serenity, 63m, de la série Firefly

Il s’avère effectivement que l’assurance d’une notoriété éternelle en S.-F. ne serait qu’une question de taille et de savoir qui aurait le plus gros, plus long et plus rutilant vaisseau. Ben si ! Et si vous ne me croyez même pas, jetez un coup d’œil à ce site parfait pour les gagas de S.-F. et/ou de data mining.

Croiseur Vorlon
Croiseur Vorlon, 1338m, de la série Babylon 5

Comme son petit nom l’indique, Starship Dimensions consacre l’intégralité de ses pages à comparer la taille de personnages et de vaisseaux fameux du monde de la S.-F.. Et, une fois n’est pas coutume, LiLeLa, ainsi que Jeff Russell, vous recommandent de zieuter la bête dans Internet Explorer afin de savoir profiter pleinement de l’option glisser-déposer permettant de mettre les objets de notre frustration côte à côte pour plus de clareté.

Rancor
Rancor, 5m, du Retour du Jedi

Merci my [confined] space.

Les écrits restent, les fichiers s’envolent

10 juillet 2007, posté par Marc

disquette.jpg
La disquette de 8 pouces introduite en 1971 par IBM. Photo © Old Computers, 2007

Dans un siècle, il y a de fortes chances pour que l’article que vous lisez à l’instant ait disparu de la surface de la Terre. Il ne restera alors plus aucune trace de ces mots pourtant alignés avec amour — mais le temps n’a que faire d’une telle ferveur…

Dans ma bibliothèque sommeillent quelques ouvrages vieux de quatre siècles. Imprimés sur papier de chiffon, leurs pages sont restées virginales comme au premier jour. Mais les disquettes cinq pouces un quart sur lesquelles j’ai commis mes premiers programmes, qu’en reste-t-il ? Je serais bien incapable de les lire, mon ordinateur ne possédant même plus d’entraînement de disquettes (y compris pour les galettes de trois pouces et demi que quelques PC antédiluviens possèdent encore).

C’est précisément cette problématique qui alarme la directrice des Archives nationales britanniques. Natalie Ceeney affirme en effet que nous sommes sur le point de « perdre des années de connaissance critique » parce que les ordinateurs actuels s’avèrent incapables de lire d’anciens formats numériques.

Gordon Frazer, directeur de Microsoft au Royaume-Uni, prophétise une « période digitalement sombre ». À qui la faute ? Un peu à lui, sans doute. Il ajoute : « À moins que l’on consacre plus d’énergie à la transmission des formats de fichiers afin qu’ils soient lus et édités dans le futur, nous devrons faire face un trou noir digital. » Rassurant.

La British Library estime que l’Europe dépense chaque année trois milliards d’euros en valeur commerciale pour conserver les données digitales. Les Archives nationales britanniques, qui conservent des documents écrits vieux de neuf cents ans, détiennent plus de 580 téraoctets d’informations enregistrées sous des formats désormais inaccessibles au matériel actuel.

Mme Ceeney nous avertit : « Les informations digitales sont par nature bien plus éphémères que le papier. » Je la crois sur parole. Impossible pour moi de mettre la main sur les premiers textes que j’avais commis sur mon Commodore 64

La bombe à retardement sur laquelle nous sommes assis en matière de préservation du patrimoine intellectuel serait due en partie à l’incompatibilité — volontaire — imposée par des entreprises comme Microsoft, quand il s’agit notamment de faire face à des compagnies rivales ou de vendre de nouvelles versions de logiciels (les nouveaux utilisateurs de Vista doivent comprendre de quoi il retourne). Une autre cause réside dans la prolifération des formats de fichiers au commencement de l’ère digitale.

Un espoir se profile toutefois dans l’utilisation de formats dits « ouverts » tels que l’Open XML, lequel n’est plus utilisé seulement par Microsoft. Toutefois, nombreux sont ceux qui critiquent le géant de l’informatique pour avoir développé un nouveau standard au lieu d’en adopter un qui existait déjà : l’Open Document Format (ODF). Mais Microsoft se soucie-t-il vraiment de la préservation des données à long terme ? Rien de moins sûr.

Contre la mauvaise volonté des entreprises d’informatique, et pour faire face à l’inaccessibilité des anciens fichiers, des bibliothèques et des archives nationales européennes se sont regroupées autour d’un projet aussi vaste qu’ambitieux : Planets. Leur but ? — s’assurer que dans dix, cinquante ou cent ans, les informations digitales actuelles soient encore accessibles à nos descendants. Bref, une sorte de cyber-développement-durable. D’ici qu’ils y parviennent, prions pour que notre serveur ne plante pas…

Merci BBC News

Alcool, caca, technologie, et blondes sexy

26 juin 2007, posté par Yves

sexy-blonde.jpg
Photo: Pasarela © molcatron
Le titre est racoleur mais pas trompeur. Cette news réunit tous les éléments que tout blogueur rêve d’écrire un jour… Jusqu’ici, quand les douaniers suédois confisquaient de l’alcool entré illégalement dans le pays (à raison de plus de 700000 litres par an), ils le vidaient dans l’évier et ils passaient à autre chose. Mais maintenant ils le convertissent en un biocarburant utilisé pour faire fonctionner des milliers de voitures, bus, taxis, camions à ordures, et même un train. Il faut dire qu’en Suède ils ont l’habitude des énergies renouvelables, qui comptent pour un quart de leur consommation, contre 6% en moyenne dans le reste de l’Europe. En général ils utilisent de l’éthanol ou du biogaz, mais ils sont passés à la phase suivante: si les Russes peuvent boire de l’après-rasage, votre voiture peut bien se taper du rhum agricole…

Mais là où les Suédois vont encore plus loin dans leur quête de devenir le premier pays du monde sans pétrole d’ici 2020, c’est que pour faire ce biocarburant, ils n’utilisent pas que de l’alcool de contrebande. Tel Doc Brown faisant le plein, tout y passe: de déchets d’abattoirs aux excréments humains, les raffineries suédoises produisent 7 millions de m3 de gaz vert par an avec tout ça. C’est vrai, l’idée d’utiliser les crottes pour en faire du carburant n’est pas toute neuve, mais chapeau bas aux Suédois qui le font déjà, et avec des déchets humains.

Mais encore une fois, qu’on ne s’y trompe pas, les biocarburants restent des carburants. Ils ne sont pas une panacée et pourraient faire plus de mal que de bien, comme le prévient l’ONU.

Plus de détails sur le site de National Geographic.

Bon, j’ai couvert l’alcool, le caca, et la technologie. Les blondes sexy c’est parce que quand même on parle de la Suède et fallait bien leur rendre hommage sur ça aussi…

Terraformarsion

25 juin 2007, posté par Stahlhelm

Pelles
Photo © goooove08, 2007

Vous souvenez-vous de ces jours heureux où, armé d’une pelle de plastique fuchsia et d’une casquette Ovomaltine délavée, vous vous attachiez corps et âme à déniveler le bac à sable crotté de votre quartier ? Si tel est le cas, vous serez sans aucun doute le candidat favori pour la prochaine mission vers Mars, toujours armé de votre pelle, très probablement mécanique cette fois.

Car, en effet, selon Lowell Wood, physicien de son état et formidable lauréat version 1981 du fameux prix Ernest Orlando Lawrence, Mars fera l’objet d’une terraformation d’origine humaine d’ici la fin du XXIe siècle.

Et, toujours selon le petit Lowell à la leste pelle, l’espèce humaine serait fondamentalement terraformatrice de nature. Ouf, alors. Moi qui pensais que la transformation de Mars en un Seeland de l’espace allait être une lourde tâche, là, du coup, ça me rassure.

Merci /.


Fermer
E-mail It