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« gore »

Le snuff, pour de vrai ou pour de faux ?

24 mai 2008, posté par Stahlhelm

Snuff
Photo © michi F., 2008

Tous les tabous sexuels ont été montrés à l’écran et nous pouvons nous demander : quelle sera la prochaine étape dans cette surenchère ? Ce pourrait être le meurtre. Ces films ont un nom : the snuff movies, où l’assassinat est commis sans simulation… Roman Polanski

Vous êtes-vous jamais demandé si les snuff movies étaient vraiment pour de vrai ou s’il ne s’agissait que de maigres légendes urbaines pour adolescents pré-pubères en manque de fer ? Moi pas vraiment. J’y ai toujours cru, depuis le jour où j’ai eu le malheur de poser mes yeux encore si innocents sur l’horreur sans nom qu’est Cannibal Holocaust, le pire film d’holocauste chez des mangeurs d’hommes voraces qui existe.

Et bien, plus besoin de vous poser la question, car la chaîne anglaise Channel 4 nous offre un magnifique morceau de plongée en apnée dans l’atrocité de la vie de quelques êtres bien perturbés du bulbe, qu’ils soient enquêteurs de Scotland Yard ou du FBI, réalisateurs de films gorissimes ou simples tueurs en série avec quelque pulsion peu naturelle qui les poussent à commettre des choses que très peu d’entre nous saurons jamais comprendre.

Does snuff exist?

Alors, cher lecteur vertueux, qu’en penses-tu ? Les snuff movies sont-ils des légendes urbaines ou pas ? La mort te fait-elle peur ou pas ? As-tu vu Hannibal Holocaust et as-tu réussi à dormir en paix pendant les six années qui suivirent ?

Du bon usage du Flash

12 septembre 2007, posté par Marc

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Image © Angry Alien

Il y a de cela sept ans, une bande de joyeux lurons regroupés sous le nom de Mondo Mini Shows lançait une série d’animations en Flash qui allait connaître un succès mondial : les Happy Tree Friends. Au menu : petits personnages chouquinets (le lapin Cuddles, le castor Handy, l’élan Lumpy, l’écureuil Nutty, etc.) à qui il arrive plein d’abominations dignes des meilleurs dessins animés gore.

Parallèlement à la vague de ces pures créations du Net — qui ont assuré notoriété et deniers à leurs créateurs — se sont développées d’autres animations Flash, interactives cette fois. Par exemple le fameux Whack Your Boss, censé vous relaxer entre deux salves d’injures de votre patron. Le créateur dudit jeu gorissime, Tom Winkler, s’est d’ailleurs spécialisé dans la relaxation à base de tripailles, de fiente et d’hémoglobine — en témoigne son site Doodie.

Bref, tout ça pour vous dire que je viens à peine de découvrir une petite merveille d’animation et d’intelligence : 30-Second Bunnies Theatre. Créé en 2004 par la conceptrice Web Jennifer Shiman, cette série de petits films a pour ambition de faire rejouer — en trente secondes ! — des grands classiques du cinéma. Mais pas par n’importe quels acteurs : par des lapins. Si si. De grands moments de bonheur à regarder en famille (cette fois-ci).

En mourant, on se fait des copains

30 août 2007, posté par Marc

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Chrysomya albiceps. Photo © Medizinische Universität Wien, 2002

Il existe pas mal de techniques pour déterminer le moment où un être humain est passé de l’état de consommateur à celui de macchab. On peut par exemple utiliser la température du corps, laquelle met bien huit à douze heures pour rejoindre celle du climat ambiant (dans les pays tempérés, cela va sans dire, car dans les contrées hospitalières où il fait déjà 37.2°C le matin, une telle égalisation est bien plus rapide).

On peut aussi se baser sur la rigidité cadavérique qui commence par la nuque avant de se répandre dans le corps entier — un corps mettant huit à douze heures pour se transformer en bout de bois (qui, peu après, se ramollit à nouveau sous l’effet de la décomposition).

Il existe encore les lividités cadavériques, à savoir les taches violacées que la peau acquiert sous l’effet du déplacement passif de la masse sanguine dans les coins et recoins de la dépouille…

En fait, le nec plus ultra de la datation d’un passage de vie à trépas, la manière la plus élégante de connaître l’heure d’un rendez-vous avec la Mort demeure l’entomologie médico-légale (en anglais : forensic entomology). Dans les séries télévisées qui nous empêchent de nous coucher avant minuit, cette étape des enquêtes criminelles est souvent passée sous silence. Et pour cause : il ne faudrait pas, précisément, nous empêcher de dormir une fois le poste de télévision éteint.

Cela dit, cette discipline de la police scientifique s’avère sans doute l’une des plus intéressantes. Grosso modo, comment cela marche-t-il ? Une fois la victime découverte, les enquêteurs prélèvent la « faune » se promenant sur le corps et alentour. En fait, pas seulement les bestioles vivantes, mais aussi celles qui, à leur tour, ont passé l’arme à gauche. L’emplacement, le moment et les conditions de prélèvement sont des informations primordiales.

Les petites bêtes qui courent sur leur repas de famille sont dès lors conservées dans de l’alcool (ce qui est l’une des manières les plus nobles de mourir, non ?) ou sont gentiment élevées en couveuse, histoire d’obtenir les mêmes conditions d’humidité et de température que celles dans lesquelles on les a trouvées.

Les stades larvaires, la durée d’incubation des œufs et le moment d’arrivée sur la dépouille sont des éléments qui permettent de retrouver, par croisements statistiques, le délai qui sépare la découverte du corps du moment où son propriétaire s’est absenté d’icelui.

Si je vous décris toutes ces joyeusetés, ce n’est pas que je broie du noir — il y a longtemps que les attentats quotidiens en Irak m’ont insensibilisé —, mais simplement parce qu’un Helvète pas piqué des hannetons (lui !) maintient un site qui ne brille certes pas par son graphisme, mais par son contenu. Claude Wyss (éminent pipomane au demeurant) y présente l’ouvrage qu’il a publié avec Daniel Cherix ainsi que l’expérience acquise durant les dix-sept années où il a assumé, au sein de la police vaudoise, le poste d’inspecteur en charge de la levée des corps. Bref, une riche source d’informations qui ravira tant les amateurs de polars (lecteurs et/ou écrivains) que les amoureux de la vie… sous toutes ses formes.

Le site de Claude Wyss, c’est ici.

Tatouages anatomiques

15 août 2007, posté par Stahlhelm

Tatouage avant-bras
Photo © onikasi 2007

Street Anatomy a un excellent papier graphique sur les tatouages qui représentent une partie de notre anatomie.

Tatouage cervelle

Tatouage coeur
Photo © worse things happen at sea

Une mine de plomb dans la cervelle

10 août 2007, posté par Marc

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Image © Associated Press, 2007

Margret Wegner, une Allemande de cinquante-neuf ans, a souffert sa vie durant de maux de têtes et de saignements de nez. La cause de ses malheurs ? Il faut la chercher dans son enfance.

Quand elle avait quatre ans, Margret a trébuché en portant un crayon, lequel s’est planté dans… sa tête. À l’époque, personne n’avait osé l’opérer. La fillette a survécu avec un morceau de crayon dans son crâne qui, de justesse, n’avait touché aucune région vitale.

La plus grande partie du corps étranger, long de quelque huit centimètres, a pu être ôtée lors d’une opération menée à la Park-Klinik Berlin-Weißensee. La pointe du crayon, trop profondément ancrée, n’a pas pu être retirée.

Margret aura vécu 55 ans avec un crayon enfoncé dans la tête.

Merci Bild

La Grande Guerre en images

2 août 2007, posté par Stahlhelm

Flandres
Impacts d’obus dans les Flandres. Photo © Frank Hurley, 1917

On est bien d’accord, la guerre, c’est une grosse perte de temps, d’argent et d’âmes souvent brillantes. Alternativement, on avouera que la guerre a un côté tout à fait fascinant, surtout quand on n’en a jamais fait. Avec des séries comme Band of Brothers (Frères d’armes en V.F.), les petits tritureurs de soldats de plombs que nous, mâles de LiLeLa, avons été dans une autre vie aiment à s’identifier à ces bonhommes figures héroïques, boueuses et enrouées que sont Winters et ses petits camarades de campagne.

Prisonniers anglais
Prisonniers Anglais aidant les Allemands à fouiller les morts

Sauf que la guerre, en général, c’est quand même une grosse boucherie gore. Mais maintenant, grâce à The Heritage of the Great War, monstrueux site hollandais se consacrant à l’illustration de 14-18 en images et en musique, on peut se faire une idée de combien les couteaux des bouchers de ce massacre de quatre ans étaient mal aiguisés. Attention aux âmes sensibles, car certaines images sont extrêmement crues et choquantes.

Rats
Les Allemands aussi avaient faim

Les sections de photos couleur et sur le petit moustachu énervé sont particulièrement intéressantes.

Sinon, pour clore cette autre page de poésie lilelaïque, je peux encore vous proposer un lexique des termes utilisés à l’époque, gentimment compilé par le Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918.

J’ai bien oublié qui je devais remercier, alors voilà.

Moignon dévotionnel

2 août 2007, posté par Marc

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Kālī-la-Noire. Image : droits réservés.

Kālī n’est pas une divinité très rigolote, quand bien même on la dépeint volontiers tirant la langue. Elle représente le côté obscur de Devī, la déesse suprême de l’hindouisme. Kālī, la « Noire », divinité à la fois destructrice et créatrice, est représentée nue, portant une longue guirlande de crânes humains. Elle danse volontiers sur le corps de Śiva, soumis. À Calcutta, on immole quotidiennement des chèvres en son honneur.

L’autre jour, je vous parlais de la kumārī de Katmandou, objet de bien des dévotions. Eh bien sachez qu’à côté de Kālī elle-même, la fillette fait pâle figure (c’est le cas de le dire). C’est pourquoi cette semaine, l’Annapurna Post a révélé qu’un homme de 23 ans avait fait une vraie offrande à la déesse sanguinaire : il lui a donné… sa propre chair.

Le jeune Rajesh Tajpuria, tenancier d’une épicerie à Rangeli, dans le sud-est du Népal, s’est tranché la main droite après la prière du matin pour l’offrir à Kālī. Pour l’heure, ce croyant zélé se fait soigner à l’hôpital, histoire de récupérer non pas sa main, mais un brin de santé.

Puisse l’impitoyable déesse l’écouter et lui prêter main forte dans ses affaires.

Merci Scotsman News

Petromyzon marinus + Leucochloridium paradoxum

24 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Petromyzon marinus
Lamproie marine de profil
Profil denté d’une belle lamproie marine.

Voici venue la suite de l’invasion des Grands Anciens et de leurs minions par peufnées. Une page de poésie de l’horreur pour égayer nos longues nuits d’incertitude météo estivale.

La lamproie marine est un vilain poisson parasite mais anadrome vivant dans l’Atlantique Nord et apparemment en pleine tentative d’invasion de l’Amérique du Nord, la brave petiote. J’oubliais qu’elle était née d’une côte flasque de Cthulhu le marin et qu’elle se réveillait au matin au chant du « IA! IA! Cthulhu Fhtagn! » classique.

Leucochloridium paradoxum
Et le Leucochloridium paradoxum est un chouette platyhelminthe, meilleur copain avec les escargots qu’il parasite. Il aime tellement ses petits camarades de jeu qu’il leur fait gonfler les antennes à tel point que les oiseaux prennent celles-ci pour de gros vers globuleux appétissants. La vidéo vous raconte tout sur cette bouleversante histoire d’amour.

Merci my [confined] space et ectoplasmosis.

Le festival de l’empalement

14 juillet 2007, posté par Corbor

Taureau à Pampelune
La fête de San Fermin, un événement mondialement connu, vient de s’achever à Pampelune.
Une fois de plus, une bande de taureaux enragés a été lâchée dans la ville, libre d’embrocher des humains prisonniers de rues emmurées.
Chaque année c’est une masse de touristes qui vient se faire joyeusement massacrer par les taureaux de Pampelune. Cette année a été bonne, 13 personnes envoyées à l’hôpital, 3 dans des états sérieux nécessitant une intervention chirurgicale.
KNBC a un sympathique reportage photo sur la fiesta, âmes sensibles s’abstenir.

Rien de tel qu’un frigo pour refroidir sa femme

9 juillet 2007, posté par Marc

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Johana Cessiecq dans La kitchen. Photo © Compagnie Linga, 2007

Imaginez le topo : vous invitez des potes à la maison, le repas est réussi, tout le monde s’amuse et la température commence à monter gentiment. Les hommes dénouent leur cravate, les femmes entr’ouvrent leur corsage et les blagues grivoises vont bon train. Et voilà que l’une des invitées se rend à la cuisine, un peu trop curieuse sans doute… Là, elle découvre, dans le congélateur, les corps de l’épouse et du beau-fils de son hôte, figés pour l’éternité. Rien de tel pour refroidir l’atmosphère.

Ça ressemblerait presque à l’intrigue d’un thriller à petit budget et pourtant, c’est — à quelques détails près — ce qui est arrivé récemment en Belgique (décidément, ce royaume collectionne les affaires scabreuses).

Une femme a découvert chez un ami, lors d’un dîner, les corps congelés d’une femme de 46 ans et de son fils de 11 ans à Verviers, ville wallonne de la province de Liège. Elle est ensuite allée dénoncer sa macabre découverte à la police qui, aussitôt, s’est mise à suspecter l’homme de 43 ans à l’origine de ce buffet froid. Crime passionnel ? À voir, le suspect numéro un n’étant pas encore passé aux aveux.

Tiens, j’ai froid dans le dos.

Merci Reuters


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