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« cauchemars »

Cauchemars d’enfant

6 mai 2008, posté par Stahlhelm

Candy
Candy © Joshua Hoffine

Avertissement: en lisant cet article, ou juste après l’avoir terminé, il t’est fortement déconseillé de te retourner pour voir ce qui se cache derrière toi ou de te pencher pour voir si le croque-mitaine ne se planque pas sous ton lit pour te dévorer tout cru ce soir de pleine lune que tes imbéciles de parents ont choisi pour aller se faire un demi-poulet avec frites de Chez ma cousine.

Car c’est exactement ce genre de petites horreurs qu’illustre Joshua Hoffine dans ses photos aigre-douces qui sauront sans manquer te rappeler ces mauvais souvenirs que tu croyais bien enfouis sous des tas de couches de subconscient et un duvet qui te protégeait à coup sûr du mal ancestral.

Bed
Bed © Joshua Hoffine

Basement
Basement © Joshua Hoffine

Wolf
Wolf © Joshua Hoffine

Balloons
Balloons © Joshua Hoffine

Closet
Closet © Joshua Hoffine

Les amateurs du genre trouveront encore plus de délicatesses du même acabit sur le site officiel de ce merveilleux monsieur qui offre ses œuvres pour des sommes modiques inversément proportionnelles au taux de terreur causé par ce fin lecteur de l’âme de l’enfant moderne.

Merci Right Some Good.

Rubber Johnny

13 février 2008, posté par Stahlhelm

Rubber Johnny

La collaboration sans faute d’Aphex Twin et Chris Cunningham est à l’origine des clips illustrissimes de Come to Daddy et Windowlicker, deux actes d’une horreur froide et calculée dépassant tout entendement.

Rubber Johnny, court-métrage de Cunningham sur une musique d’Aphex Twin sorti en 2005, illustre parfaitement le genre de peur primale sans aucune finesse que cause le travail insupportable de ces deux chenapans tout droit sortis de nos pires cauchemars. Moi, ça me donne juste envie de me planquer sous 12 couches de duvets épais et d’appeler ma manman au secours.

Johnny is a hyperactive shape-shifting mutant child. Kept locked away in a basement. With only his feverish imagination and his terrified dog for company. He finds ways to amuse himself in the dark.

Merci Desperate Zombie.

Kim Keever – le rêve en Technicolor

27 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Palm 33
Palm 33 © Kim Keever, 2005

Kim Keever aime bien ça, nous faire plonger la tête la première dans ses univers quasi bibliques mi-rêve, mi-cauchemar. Et bien heureusement pour nous, rêveurs invétérés de mondes meilleurs, ces paysages sont créés de toutes pièces au moyen de plâtre, de Mylar® et, entre autres, un aquarium géant. Ouf.

Semaphore
Semaphore © Kim Keever, 2005

July 6
July 6 © Kim Keever, 2004

Palm 64
Palm 64 © Kim Keever, 2005

Merci NOTCOT.ORG.

Stop motion murale

26 septembre 2007, posté par Stahlhelm

blu1.jpg

Lorsque la folie d’un artiste talentueux comme BLU se mue en horreur primordiale qui rampe les longs de nos parois murales nocturnes, ça donne ça :

Fantoche

Walking

Son blog vaut aussi son pesant de « Ahhhh » et de « Ohhhh ».

Ménagerie cthulhélaïque [S01xE08]

24 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Cthulhu dans le formol
Ophiura

D’après la traduction β de Google et l’artiste elle-même, les images de notre huitième petite ménagerie de l’horreur, dodelinant allégrement entre l’émerveillement, le choquant, le grotesque et le noir-blanc, seraient l’œuvre de Elaine Duigenan (prononcé « Dygnun » d’après la dame elle-même) et représenteraient des animaux embouteillés par John Hunter il y a 200 ans (sic ) et stockés au Royal College of Surgeons of England. Du pur cauchemar concentré :

Dactylopterus volitans
Dactylopterus volitans

Cynopterus marginatus
Cynopterus marginatus

Pipa monstrosa
Pipa monstrosa

L’horreur continue ici : Mysteries of Generation.

Merci Hugo Strikes Back.

Les araignées sur la Toile

17 septembre 2007, posté par Marc

eightleggedfreaks.jpg
Affiche (détail) de Eight Legged Freaks. Image © Centropolis Entertainment, 2002

C’est récurrent. Voilà-t-y pas que la nuit passée, je me suis remis à cauchemarder, mon cerveau s’auto-abreuvant d’images d’arachnides ventripotents, omnipotents, et qui faisaient les fiers avec leurs gros sabots velus. Au réveil, mes oreilles me chatouillaient encore et je me suis empressé de vérifier que mon lit n’était pas un repère de bêtes-à-pattes.

Une fois les derniers remugles oniriques étouffés sous une bonne dose de caféine nicotinée, je me suis mis en quête de films — si possible poussiéreux et de mauvais goût — qui venteraient les mérites des céphalothorax à mandibules proéminentes. Je n’ai pas pu contenir une joie mêlée de dégoût en découvrant, les yeux ronds comme ceux d’une chouette chevêche, un site entièrement consacré aux méchancetés animales. Sur pellicule et cellulose, s’entend.

Agressions animales est un site qui recense, avec un certain pointillisme, toutes les bestioles qui ont, un jour ou l’autre, hanté nos tubes cathodiques ou nos écrans superplats. Les araignées tiennent bien sûr le haut du pavé, mais on y trouvera plein d’autres malepestes, certaines familières comme les chiens, les chats et les rongeurs. Alors, ce soir, un bon vieux loup-garou pour la route ?

Cuir et cuivre d’origine

14 septembre 2007, posté par Marc

sparkhead.jpg
Photo © Steve Erenberg, 2007

L’une des déviances esthétiques les plus fréquentes parmi les rédacteurs de votre site d’info favori est celle du steampunk. Ce goût ― quasi malsain ― pour la littérature qui sent bon la graisse, le cuivre, les boulons, le cuir et le papier de chiffon, cette tendance dis-je, nous permet de faire de jolis rêves en forme d’usines à gaz.

Au-delà des artistes d’obédience steampunk (qui révèlent leurs fantasmes conjugués au futur antérieur), il existe bon nombre d’amateurs de vraie technologie ancienne, des amoureux du cuir patiné in vivo, du métal brossé par le temps et la patience des antiquaires aux doigts parcheminés (et parfois crochus).

L’un de ces collectionneurs d’anciennetés a ouvert un site où il expose ses trouvailles (ainsi que des créations personnelles, selon toute vraisemblance). À l’instar des artefacts steampunk, ces objets éveillent en nous quelques frissons issus de nos souvenirs d’enfance : visites chez le dentiste, découverte des bocaux de formol du musée d’histoire naturelle, visite des abattoirs cantonaux, et j’en passe, et des meilleurs.

En effet, Steve Erenberg (alias Radio-Guy), sur son site pas si mal foutu, nous présente à la fois des jouets d’autrefois, de vieilles radios et… des instruments de médecine à vous paralyser les sphincters. Parcourez les pages de Radio-Guy au réveil, pas avant de vous en aller rejoindre la couette de vos cauchemars favoris. Conseil d’ami.


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