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« sexy »

Unité Inhabitée #23

1 avril 2008, posté par Yves

(J’ai pas pu m’empêcher…)

Perdre du poids, suffit d’y penser

31 janvier 2008, posté par Yves

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La nettoyeuse de rue de Bansky, photo © givepeasachance

Psychologue à Harvard, Ellen Langer a fait une petite expérience sur des femmes de ménage d’hôtel. Interrogées, celles-ci ne considéraient pas que leur travail équivalait à faire de la gym, bien que leurs efforts quotidiens dépassent en fait les recommandations. Elle a ensuite expliqué à la moitié de ces femmes que leurs activités correspondaient à la définition d’une vie active saine.

Un mois plus tard, celles qui avaient eu l’information avaient perdu du poids, une pression sanguine plus base, et même un tour de taille plus petit, et ce sans qu’aucun changement d’activité n’ait été remarqué sur le groupe en général…

Certains pensent que ses résultats sont biaisés par le fait que les femmes ayant reçu l’information auraient sans doute changé leur comportement, tandis que d’autres considèrent que c’est un simple effet placebo.

Pour rappel, l’existence de l’effet placebo a été prouvée par des tests médicaux. Par exemple, on donna à des patients asthmatiques des traitement qui devaient normalement empirer leur condition, mais en les présentant évidemment comme des médicaments censés l’améliorer. Non seulement ces sujets eurent l’impression d’aller mieux, mais on pu démontrer que le traitement améliora réellement leur état.

Mais cette expérience va un peu plus loin que l’effet placebo: ces femmes font effectivement de l’exercice au quotidien, et ce que Langer met en avant c’est que la perception de la cause devient catalyseur de l’effet.

Merci NPR

Melissa la stripeuse rend les humains aussi dociles que des robots

6 novembre 2007, posté par Yves

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Melissa la coquine © PandaLabs

Dans les (gué)guerres informatiques, ce qui fait en général la différence c’est le social engineering (ou « ingénierie sociale »), qui consiste en gros à travailler l’humain plutôt que la machine. Par exemple, pourquoi passer des heures à essayer toutes les combinaisons d’un mot de passe, alors qu’il est si facile d’appeler son propriétaire en se faisant passer pour le support technique, et le lui demander directement par téléphone. Forcément, en général c’est plus compliqué, mais en fait pas tant que ça, comme le prouve les nombreux emails de phishing (ou « hameçonnage« ) à la mode en ce moment.

Depuis quelques années, pour éviter que des gens mal intentionnés utilisent leur service pour envoyer du SPAM, beaucoup de sites web comme Yahoo! Mail ont recours à ce qu’on appelle des CAPTCHA. Ce sont ces images toute déformées avec des chiffres et des lettres dedans et qu’en théorie seul un humain peut reconnaître. CAPTCHA ça veut dire « Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart », et le but c’est de pousser le robot à reconnaissance de caractères là où il n’arrive pas à aller pour ne laisser passer que les humains. Mais comme les spammeurs ont besoin d’envoyer leurs emails en masse, ils préfèrent tout automatiser et c’est donc pas très efficace de devoir taper ces codes à la main un à un. Jusqu’ici, les CAPTCHA les bloquaient.

Alors ils ont inventé Melissa la strip-teaseuse. Ce petit logiciel tout simple apparaît sur votre écran si vous avez chopé un virus, et Melissa vous propose de jouer à un jeu: elle vous montre des images avec du texte déformé dedans et à chaque image que vous déchiffrez, elle enlève un habit. Les images sont en fait tirées directement de Yahoo! Mail, et à chaque fois que vous rentrez un code, c’est une adresse email de spammeur de plus que vous avez aidé a créer…

Si vous voyez Melissa, demandez-lui si au lieu de photo coquines elle a pas envie de vous donner 10% de ses ventes de Viagra…

Quand les filles exhibent leur langue

11 octobre 2007, posté par Yves

Et pendant ce temps là, voilà ce qui se passe sur la toile. Des jolies filles, des langues, et une pointe quelque chose d’indéfinissable…

Et parce que ce genre de post ne serait pas complet sans un petit détour par le Japon (c’est pas la meilleure, mais les autres étaient juste érotiques sans plus):

Record du monde de filles en bikini sur une plage

4 octobre 2007, posté par Yves

Record du monde de filles en bikini
Record du monde de filles en bikini

Le record du monde du plus grand nombre de filles en bikini sur une plage a été battu sur la plage de Bondi en Australie, par 1010 filles en bikini justement, et le magazine Cosmopolitan se fait une jolie pub au passage. Une serie de jolies photos apres le clic.

(suite…)

Tatouages solaires

4 octobre 2007, posté par Yves

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Tatouage solaire © Yu-Chiao Wang

C’est le compromis entre celles qui se font des tatouages au henné et gardent la marque du maillot jusqu’au début de l’automne, et celles qui bronzent toutes nues toute l’année aux UV. Yu-Chiao Wang a créé une nouvelle manière de bronzer et de se la péter. Les trous laissent passer le soleil et on bronze comme un graffiti au pochoir. Oui, je sais, c’est malin de parler de ce truc juste après l’été quand tout le monde rentre a la maison et retourne au boulot. Mais LiLeLa c’est aussi un peu de rêve dans ton quotidien de grisaille, et de toute façon je sais pas qui aurait teste ça cet été, ni même si c’est disponible ou juste un délire d’artiste. Si tu es vraiment motivée, il te reste Noël a la plage avec du gros scotch brun.

Merci yankodesign.com

Petite blague de blonde

28 août 2007, posté par Yves

Ça se passe pendant le concours Miss Teen USA 2007, et c’est la Miss Caroline du Sud à qui on pose une question sur l’éducation. La juge annonce que des sondages récents montrent qu’un cinquième des Américains ne savent pas situer les USA sur une carte du monde, et lui demande quelle en est la cause selon elle. (« Recent polls have shown that a fifth of Americans can’t locate the U.S. on a world map. Why do you think this is? »)

Petit rappel sur la Caroline du Sud: C’est un des États les plus conservateurs des États-Unis, ancien leader de la cause sécessionniste en 1860, premier État à quitter l’Union, c’est sur son sol qu’a débuté la guerre de Sécession. Jusqu’en 1940, les candidats démocrates à l’élection présidentielle y obtenaient plus de 90% des suffrages. Progressivement, les électeurs se sont détournés des candidats démocrates et c’est aujourd’hui un des États les plus républicains du pays.
Source Wikipedia

Et pour ceux qui n’auraient rien compris à sa réponse, voici la transcription mot à mot:

MISS SOUTH CAROLINA: I personally believe that U.S. Americans are unable to do so because some people out there in our nation don’t have maps and I believe that our education like such as in South Africa and the Iraq — everywhere like such as, and I believe that they should… our education over here in the U.S. should help the U.S. — or should help South Africa and should help the Iraq and the Asian countries so we will be able to build up our future…

Vous avez une heure…

Le plaisir : une mine d’or

7 août 2007, posté par Marc

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Photo © Lelo, 2007

Imaginez le topo : vous êtes un misérable Xhosa trimant sueur et sang, à longueur de nuit, dans les mines d’or qui fleurissent comme des taupinières aux environs de Jo’bourg. Les tonnes de minerai que vous extrayez suffisent à peine à produire un gramme d’or par-ci, un gramme d’or par-là, le tout pour le bonheur de votre patron Boer et de sa famille (mais pas de la vôtre).

Acheminé en Europe, le fruit précieux de votre hernie discale finit dans les fonderies d’une entreprise pas comme les autres : Lelo. De quoi s’agit-il ? D’un fabricant d’« objets de plaisir ». Vulgairement parlant : d’une manufacture de godemichés. Et c’est là que l’humanité révèle ses plus étranges manies, ses déviances les plus byzantines.

Lelo, société suédoise fondée en 2003, s’est spécialisée dans ces petits instruments vibratoires qui plaisent tant aux dames qu’aux messieurs. Elle « s’efforce de proposer, sans tabou ni préjugé, des alternatives haut de gamme aux jouets sexuels existants, destinées à l’excitation et la stimulation des utilisatrices et de leurs partenaires. »

Mais pourquoi vous parlé-je de tout ça ? Dans quelle historiette scabreuse ne suis-je pas en train de vous mener ? Ne vous en faites pas, j’en reviens à notre mineur Xhosa…

Nostr’homme perd sa jeunesse et ses espoirs dans une mine sud-africaine, espérant un jour pouvoir élever ses rejetons. Fort bien. Et où s’en va le fruit douloureux de son labeur ? Dans la fabrication d’un vibromasseur de luxe en forme de cacahuète ou, plus précisément, dans ces mines de plaisir insatiables que sont les replis du corps humain, lesquels n’en ont jamais assez d’exotisme et de déraison.

Ce gode de luxe porte le doux nom de Lelo YVA Luxury Sex Toy. Son prix ? Quelque 1500 dollars (un peu plus de 1000 euros). Alors, partant(e) pour une nuit en or ?

Le plus dur métier du monde

10 juillet 2007, posté par Marc

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Visuel de la campagne de Durex Australie, © 2007

Qui n’a rêvé un jour d’être testeur de matelas, dégustateur de vins, photographe pour Victoria’s Secret ? Autant de boulots magnifiques auxquels quelques rares élus ont accès, quelques premiers de classe ou fils du cousin de la marraine du boss. Râlala.

Le lundi matin (et le mardi, et…), chacun de nous souhaiterait donner à sa vie une tournure semblable à celle d’Antoine. Eh bien, pour les citoyens australiens, un nouveau type de job de rêve vient de voir le jour : essayeur de capotes. Si si.

Durex Australie a mis en ligne une annonce des plus suggestives qui invite tous les membres de ce Commonwealth à mettre en pratique leurs talents fornicatoires. Si ce poste s’apparente plutôt à du bénévolat, les 200 cobayes retenus recevront du matériel Durex gratuit. L’un d’eux gagnera même 1000 dollars australiens (630 euros ; on ne sait pas selon quels critères ce petit chanceux sera sélectionné).

La mission de ce nouveau type de travailleurs du sexe consistera à communiquer à Durex les sensations et les « performances » de la marque. Pour participer à cette expérience, les candidats devront motiver leur postulation. L’humour fera semble-t-il partie des critères de sélection.

Gageons qu’avec une telle campagne de pub, Durex s’assurera une bonne pénétration… médiatique.

Merci Reuters

Du romantisme passionné chez les yakuzas

4 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Shōko Tendō
Shōko Tendō, photo © Jeremy Sutton-Hibbert

Vous aussi avez vu Donnie Brasco, morceau d’anthologie deppienne ? Vous aussi avez pleuré en y découvrant la vie pitoyable et pathétique du petit voyou de bas étage qu’endossait le magnifique Al Pacino de ses rudes épaules de saisonnier du grand cinéma ?

Vous adorerez donc sans doute aussi Yakuza Moon (極道な月) de Shōko Tendō (天藤湘子), autobiographie retraçant la vie chaotique et presque avortée de cette gente damoiselle japonaise, fille d’un boss yakuza.

Yakuza Moon, de Shōko Tendō
Couverture de la version originale de Yakuza Moon

Une vie partagée entre séances de sniffage de shinnā (mot japonais qui vient de l’anglais « thinner », diluant), de passages à tabac (la pauvre dame s’est tellement fait casser la gueule par ses divers amants qu’elle a dû subir des séances de chirurgie de reconstitution faciale pour lui redonner une apparence normale), de viols répétés par les gentilshommes qui fournissaient ses drogues et autres séjours en cure de désintoxication.

Séance de tatouage
Yakuzas en pleine séance de tatouage traditionnel, photo © Horace Bristol/Corbis

Après un dernier shoot à l’âge de 19 ans et une dernière dégelée qui a failli lui coûter la vie, la vilaine se calme un chouia et devient hôtesse dans un bar à hôtesses. Dans les balbutiements de sa vingtaine, elle décide de se faire tatouer tout le haut du corps, dernière étape de son périple vaseux sur les bas-côtés d’une vie pas vraiment choisie. A partir de ce moment-là, Shōko se range, devient écrivain et mère de famille.

Plus d’info auprès du Guardian Unlimited.

Donnie Brasco
Johnny Depp et Al Pacino dans Donnie Brasco

Merci feu Table of Malcontents.


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