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« Australie »

Je commence toujours de nouvelles choses mais je ne

20 février 2008, posté par Yves

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Poissons rouges. Photos: droits réservés

Le monde scientifique a un nouveau héros du nom de Rory Stokes, un étudiant australien de 15 ans à qui on ne la fait pas. Comme tout le monde, on lui avait dit que les poissons rouges n’ont une mémoire que de quelques secondes, mais Rory pensait que ce n’était qu’un mythe pour nous faire sentir moins coupables de les mettre dans des aquariums trop petits, alors il a décidé de vérifier par lui-même.

En bon disciple de Pavlov, il a placé chaque jour une petite balise dans un aquarium au moment où il donnait à manger aux poissons, et il a mesuré le temps que mettaient ceux-ci pour venir chercher leur nourriture. Il a ainsi mesuré que le temps se réduisit d’une minute à quelques secondes en l’espace de trois semaines. Preuve que sur la durée, les poissons se rappelaient la balise d’un jour à l’autre.

Mais il alla plus loin, et après trois semaines il a arrêté d’utiliser la balise pendant six jours. Puis il a recommencé et les poissons ont recommencé à se précipiter vers elle dès qu’ils la voyaient, prouvant ainsi qu’ils se rappelaient son association avec la nourriture au moins pendant les six jours où ils ne l’avaient pas vue. Merci Rory.

Et merci news.com.au

Hey, Mickey et ses potes viennent visiter ta maison

20 septembre 2007, posté par Corbor

L’Australie est un merveilleux pays qui contient une bonne partie des animaux les plus dangereux du monde.
La méduse blue bottle, la pieuvre blue ring, le grand requin blanc, le serpent Taipan. J’en passe et des meilleurs.
Malgré toutes ces sales bêtes, la plus grosse menace qui pèse sur les Australiens ne vient pas des créatures qui piquent, mordent ou boulottent l’homme, mais des invasions incontrôlables d’animaux devenus australiens par la force des choses.
Quand les premiers Européens sont arrivés en Australie, ils ont amené avec eux tout plein d’animaux qui n’avaient pas à foutre les pieds en terre australe. Le problème vient du fait qu’il n’y a pas de prédateurs naturels au lapin ou au crapaud en Australie. Ces animaux ont survécu en Europe, malgré l’absence de défense naturelle, en se reproduisant en masse. Les lapins baisent ; du coup ils ne sont pas en voie de disparition aujourd’hui.
Mais s’il n’y a pas de bestiaux pour manger les lapins, on se retrouve avec une invasion sans précédent qui décime tout sur son passage.
Prenez les souris, par exemple. Les habitants de grandes villes ont sans doute remarqué que malgré un environnement hautement toxique, les souris arrivent quand même à survivre et à se reproduire sans problème.
Prenez ces même souris et mettez-les dans le bush australien où la mort-aux-rats et les chats sont totalement inexistants. Ça donne ça :

Le côté obscur de Google

26 juillet 2007, posté par Marc

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La capture d’écran d’une recherche sur Blackle

On s’en doutait, les écrans à cristaux liquides consomment bien moins d’énergie que leurs ancêtres cathodiques. Par contre, qui s’était un jour soucié de la consommation respective de chacune des couleurs ? Moi pas, mais le Département étasunien de l’énergie a déclaré que le fuchsia consommait bien plus que le maron, que le rouge dépensait plus d’énergie que son cousin le violet. Et surtout que le blanc dépensait un quart d’énergie de plus que le noir.

De là à se demander quelle serait l’économie d’énergie si Google s’affichait sur fond noir, il n’y a qu’un pas. Selon un article du blogue ecoIron posté en janvier, cela permettrait une réduction de 750000 kilowattheures par année. Depuis, l’idée a fait son petit bonhomme de chemin, puisqu’un nouveau moteur de recherche a vu le jour : Blackle. Mis à part des différences notables dans le résultat des recherches, ce nouveau site, conçu par l’entreprise australienne Heap Media, diffère très peu de Google. Si ce n’est que son fond est… noir.

On peut néanmoins douter du bien-fondé d’une telle opération. En effet, la très grande majorité des écrans disponibles aujourd’hui dans le commerce fonctionnent à l’aide de cristaux liquides, et les tubes cathodiques voient leurs jours comptés, tant les nouveaux écrans sont désormais bon marché et confortables. Or, les écrans à cristaux liquides, qui sont rétroéclairés, consomment la même quantité d’énergie quels que soient les pixels activés. Alors, économie tout de même ? Si, mais plus pour longtemps, car les internautes vont peu à peu tous s’équiper de jolis moniteurs plats.

Alors, Blackle, une sombre histoire promotionnelle ?

Merci Inky Circus

Le plus dur métier du monde

10 juillet 2007, posté par Marc

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Visuel de la campagne de Durex Australie, © 2007

Qui n’a rêvé un jour d’être testeur de matelas, dégustateur de vins, photographe pour Victoria’s Secret ? Autant de boulots magnifiques auxquels quelques rares élus ont accès, quelques premiers de classe ou fils du cousin de la marraine du boss. Râlala.

Le lundi matin (et le mardi, et…), chacun de nous souhaiterait donner à sa vie une tournure semblable à celle d’Antoine. Eh bien, pour les citoyens australiens, un nouveau type de job de rêve vient de voir le jour : essayeur de capotes. Si si.

Durex Australie a mis en ligne une annonce des plus suggestives qui invite tous les membres de ce Commonwealth à mettre en pratique leurs talents fornicatoires. Si ce poste s’apparente plutôt à du bénévolat, les 200 cobayes retenus recevront du matériel Durex gratuit. L’un d’eux gagnera même 1000 dollars australiens (630 euros ; on ne sait pas selon quels critères ce petit chanceux sera sélectionné).

La mission de ce nouveau type de travailleurs du sexe consistera à communiquer à Durex les sensations et les « performances » de la marque. Pour participer à cette expérience, les candidats devront motiver leur postulation. L’humour fera semble-t-il partie des critères de sélection.

Gageons qu’avec une telle campagne de pub, Durex s’assurera une bonne pénétration… médiatique.

Merci Reuters


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