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« Apple »

Arrêtons de faire les mijaurées et lisons nos auteurs favoris sur iPhone

10 novembre 2009, posté par Marc


Capture d’écran de l’application eReader sur iPhone. Image : droits réservés

Depuis que je suis petit, je collectionne les livres anciens. Les livres anciens et bizarres. Parfois des bouquins tout simplement bizarres et pas forcément anciens. Bref, j’aime les bouquins depuis toujours. J’adore le papier de chiffon, j’aime la typographie en plomb. J’ai presque développé une forme de saturnisme et aussi une allergie à la poussière de papier. En gros, je ne suis pas du genre à jeter tous mes livres dans une benne et à faire un autodafé à la 95 sans plomb, juste parce que ma Pomme chérie a sorti le meilleur téléphone portable/livre/baladeur/machine à café du marché. Pas mon genre, non. Pourtant, j’ai lu de la littérature sur mon iPhone. J’ai fait le pas. Et si vous hésitez, si vous faites encore votre mijaurée (comme je l’ai longtemps faite), parcourez les lignes qui suivent et peut-être que cela vous rassurera de savoir que c’est un accro de la cellulose qui les a pondues.

Pas plus tard qu’avant-hier, j’ai téléchargé l’application gratuite eReader depuis l’App Store de mon iPhone. Ce petit programme a été développé par Barnes & Noble qui, rappelons-le, est la plus grande chaîne de librairies des États-Unis. Vous vous en doutez : si B&N a créé eReader, ce n’est pas par philanthropie, mais surtout pour asseoir une sorte d’équivalent d’iTunes pour les bouquins. Le site ereader.com vous permet de créer un compte (en communiquant seulement votre adresse électronique), puis de télécharger des livres au format eReader (.pdb) que vous transmettez directement sur votre iPhone. Comment ça marche ? Une fois que vous avez acheté un bouquin électronique (grosso modo au même prix que la version papier) depuis le site ereader.com, vous pouvez télécharger, depuis votre iPhone, le fichier dûment acquis (ne vous inquiétez pas : c’est très facile ; eReader vous demande, sur votre portable, d’introduire l’adresse électronique avec laquelle vous vous êtes inscrit/e sur ereader.com, puis d’entrer votre mot de passe, et le tour est joué ; eReader télécharge aussitôt les bouquins que vous venez d’acheter en ligne).

La lecture est-elle confortable, me demanderez-vous ? Oui, parfaitement. Vous pouvez calibrer la police utilisée par eReader, l’agrandir, la diminuer, changer la couleur de fond, définir une mise en forme de jour, et une autre de nuit (ce que j’ai fait pour la nuit : un fond noir avec des caractères gris ; on ne se casse pas les yeux et l’on peut « bouquiner » toutes lumières éteintes sans ennuyer son mari / sa femme / concubine / maîtresse / régulière — le pied, non ? Mieux qu’une clope après l’amour, hm ?). Vous pouvez bien entendu stocker une ribambelle de bouquins sur votre iPhone. De quoi faire le tour du monde sans jamais manquer de lecture (pour autant que votre iPhone soit chargé, certes).

Mon conseil : si vous aimez lire en anglais, mais que parfois certains mots vous rebutent, achetez pour quelques dollars un dico d’anglais sur le site d’eReader. Ce dico sera ensuite accessible directement depuis le livre que vous lirez, en pointant simplement du doigt le mot qui vous pose problème. Une fois le dictionnaire installé, téléchargez… des livres gratuits. En toute légalité.

Plusieurs sites permettent de se procurer gratuitement des livres au format eReader : Ebooks libres et gratuits (pour le français) et ManyBooks.net (pour l’anglais principalement, mais pas seulement). Pour télécharger depuis eReader sur iPhone un livre de Ebooks libres et gratuits, il suffit de cliquer sur le bouton « + » servant à ajouter un livre, puis de tapoter sur « Another Site ». Là, entrez l’adresse :

http://ebooksgratuits.com/palmreader/cont_rep_pdb_iphone.php

Depuis ManyBooks.net, le téléchargement est très aisé. Ensuite, le passage sur eReader s’avère un poil plus compliqué, mais pas tant que ça. La marche à suivre est indiquée sur ereader.com (qui n’est pas mauvais joueur, reconnaissons-le).

Voilà. Il s’agissait du témoignage d’un geek amoureux depuis belle lurette des livres en papier, mais qui ne rechigne pas à transporter dans sa poche une petite bibliothèque pleine de bouquins hypertextuels. Je n’ai pas testé les autres logiciels ni les autres formats disponibles. Je ne veux même pas entendre parler du Kindle d’Amazon, d’abord parce que je le trouve laid, mais aussi parce que je ne vois pas pourquoi je trimballerais ce machin dans ma poche en plus de mon iPhone (lequel ne me quitte que lorsque je prends ma douche et dans d’autres circonstances qui ne vous concernent pas, hein).

Sur ce, bonne lecture ! Cela dit, ça ne sert à rien de me poser des questions techniques par le biais des commentaires : je n’aurai pas le temps d’y répondre. Je suis bien trop occupé à lire Charles Stross sur mon iPhone, d’abord.

Au fait, le Mac livre air est sorti.

19 janvier 2008, posté par Corbor

Voilà ce que je pense du Macbook Air.

Windows redémarre à travers les âges (Ta-taaa!)

30 octobre 2007, posté par Yves

Qui a dit qu’il n’y a que Macintosh qui est beau et que Windows c’est moche? C’est en tout cas pas ce que pense le créateur de ce clip, qui a mis bout à bout tous les écrans de démarrage de Windows depuis les versions super sobres et purement textuelles, en commençant par la v.1.01, jusqu’au rayonnements translucides et musicaux de Vista. Ya du progrès et des efforts, alors pas de commentaires moqueurs (à part pour le son qu’ils avaient choisi pour la v.3.1 quand même hein)…

Il est encore temps

21 septembre 2007, posté par Marc

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Image © TBWA / Apple, 2007

L’année passée, Apple lançait une campagne de publicité concoctée par la méga-agence TBWA. Son nom : Get a Mac (« Achetez un Mac »), tout simplement. Pour les derniers d’entre vous qui auraient échappé au phénomène, rappelons qu’il s’agit d’une série de petits films promotionnels mettant en scène deux personnages représentant l’un un Mac, l’autre un PC. Sur fond blanc, en plan fixe, les deux protagonistes parlent d’un détail particulier de leurs fonctionnalités (ou dysfonctionnalités) respectives. Bien entendu, le PC n’a pas le beau rôle, puisque ces annonces comparatives pointent à chaque fois l’une de ses failles ou l’une de ses lourdeurs.

Lundi soir, Apple a ajouté trois nouvelles perles sur son site. Bien entendu, le sujet principal de ces saynètes : l’abominable Vista, le système le plus honni du monde après l’antique Windows Me. Vous pourrez visualiser l’entière série des spots sur le site même d’Apple, pourvu que QuickTime soit installé sur votre… PC.

Les trois nouveaux spots :

Payer, payer et payer encore

13 juillet 2007, posté par Marc

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Image © Fugly, 2006

La Suisse, paradis fiscal ? Certainement pas pour le consommateur lambda. Le Tribunal fédéral (TF), l’autorité judiciaire suprême de la Confédération helvétique, vient d’autoriser la Suisa (l’organe en charge de la perception des droits d’auteur) à surtaxer les lecteurs MP3. Pour ce faire, il a débouté le recours que les distributeurs de matériel électronique avaient déposé auprès de lui en début d’année.

À partir du mois de septembre, les importateurs d’iPod et autres Ersatz d’iPod devront s’acquitter de 12 à 30 francs suisses (7.30 à 18.15 euros) de surtaxe sur les baladeurs numériques. Quant à eux, les enregistreurs DVD se verront gratifiés d’une augmentation de 90 francs suisses (54.45 euros). Bien entendu, au final, ce sera au chaland de payer tout ça de sa poche (vous ne vous faisiez tout de même pas du souci pour les importateurs, non ?).

En bref, quand le citoyen Ducommun achètera un album sur l’iTunes Music Store suisse, il payera des droits d’auteurs. Quand il achètera un iPod, il payera à nouveau une taxe à la Suisa. Enfin, quand il gravera une galette pour sauvegarder son achat, il délestera encore une fois son larfeuil : en Suisse, même le vide relève de la propriété intellectuelle, les CD vierges destinés à l’enregistrement de musique (les mêmes que les autres) étant aussi sujets à des surtaxes de la Suisa.

La Suisse, Walhalla des économes ? En tout cas pas des mélomanes.

Pas merci la Suisa

iTunes contre Universal. Qui est David et qui est Goliath?

4 juillet 2007, posté par Yves

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Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’apprécie depuis des années les stratégies d’Universal sur Net. Ça m’a pris en 2000 avec la création de Vizzavi. Rappelez-vous, c’était le portail WAP lancé en grandes pompes par Vivendi Universal et qui avait pour ambition de détrôner Yahoo! à coups de millions d’euros dépensés dans tous les sens, mais qui (après avoir cumulé en 2000 et 2001 près de 470 millions de pertes) a finalement accéléré l’éclatement de la bulle à la place… Oui oui, c’est bien de cet Universal là que je veux parler. J’y reviens dans une seconde.

Alors il a une dizaine de jours on apprenait qu’iTunes Music Store, le magasin de musique en ligne d’Apple est maintenant classé 3e vendeur de musique étasunien. Non pas « vendeur de musique en ligne », mais bien « vendeur de musique tout court ». C’est une étude publiée par NPD Group MusicWatch sur les ventes en ligne et en vrai qui dévoile que le magasin virtuel de la Pomme couvre 9.8% des ventes de musique pour tout les US, et a dépassé Amazon.com par exemple, qui n’atteint que 6.7%. (C’est toujours les géants Walmart et Best Buy qui restent en tête avec 15.8% et 13.8% respectivement, mais c’est pas une surprise et c’est pas le sujet.)

Ça, c’était la news du 22 juin dernier. On saute une semaine en avant, et on arrive pile poil sur le week end dernier, premier jour de vente de l’iPhone, le téléphone portable de la Pomme sur les ventes duquel les prédictions étaient un peu mitigées. Et bien ne mitigeons plus: c’est un demi million de ces petits machins qu’Apple a vendu pendant son premier week end. Avec une jolie montée de la sauce marketing et des acheteurs qui faisaient la queue pour être sur d’avoir d’en avoir un, Apple a été malin de stocker plus que prévu pour être sur que tout le monde repartirait avec son téléphone.

Maintenant, n’oublions pas que l’iPhone c’est un iPod avec des fonctionnalités de téléphone. Ou l’inverse, mais c’est un iPod de toute façon. Et avec un iPod, n’en déplaise à certains, le plus pratique pour gérer sa musique, c’est d’utiliser iTunes, et dans iTunes il y a iTunes Music Store.

Mais vous me direz que ça ne touche que le marché des écouteurs de musique américains pour l’instant, et qu’on se plaint en Europe que l’iPhone n’est pas 3G, et qu’on ne veut pas être forcé de prendre le seul réseau choisi par Apple. Et je vous répondrai que les effets d’annonces se poursuivent pour préparer le marché européen justement. D’abord on apprend que l’iPhone de ce coté-ci de l’Atlantique sera 3G, et ensuite qu’il sera offert par plusieurs fournisseurs d’accès. Ça commence bien. Encore plus d’utilisateurs d’iPhones, encore plus d’utilisateurs d’iTunes, encore moins de raison d’aller chercher ailleurs. Apple a bien préparé ses devoirs et ils ont 2 ou 3 coups d’avances sur la compétition.

Mais pas tout le monde pense comme ça. Deux jours après, alors qu’Apple savoure son succès, Universal Music Group (UMG) annoncent qu’ils veulent renégocier leur arrangement avec iTunes Music Store, qu’ils veulent un contrat mensuel plutôt qu’annuel, et on imagine qu’ils aimeraient bien avoir un deal comme ils avaient eu avec le Zune de Microsoft qui leur verse $1 par lecteur mp3 vendu par exemple. C’est sans doute le pire moment pour renégocier, et la seule carte qu’UMG peut jouer c’est qu’ils sont le label de U2, mis en avant dans les pubs pour l’iPod…

Mais faisons confiance à Universal pour bien préparer leur coup et péter la gueule de leurs concurrents, comme Vizzavi l’avait fait avec Yahoo! à l’époque. Ça a déjà bien commencé avec l’annonce de leur nouveau portail de contenu (payant), passée un peu inaperçue en mai dernier. Attendons-nous à voir une campagne de pub à la mesure de leurs ambitions (et de la bulle Internet de l’an 2000) dès l’automne.

L’histoire d’Apple en photos

29 juin 2007, posté par Yves

Apple Warhol
Apple vu par Andy Warhol
Un joli pictorial pour les amateurs de la Pomme, les disciples fidèles de Steve, ceux du Woz, les geeks qui se trépignent en regardant des vieilles machines avec des gros boutons et des disques qui se comptent en « mega », ou simplement pour ceux qui veulent voir une photo de Bill Gates quand il était un jeune boutonneux avec des lunettes plus grosses que lui. Ça se passe ici: The History of Apple

Christine Ono > Happy Slip

27 juin 2007, posté par Marc

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Photo © Happy Slip, 2007

Ce n’est pas parce qu’elle est magnifique. Ce n’est pas parce qu’elle me rappelle quelqu’un. Ça n’a rien à voir avec John Lennon. Ce n’est pas non plus parce que cela fait une craquée de temps que j’aperçois son visage sur YouTube et que ç’a fini par m’intriguer. Non, ce que je trouve juste très bon dans la démarche de Christine Ono, c’est qu’elle se soit dit un jour : « Tiens, mais sur YouTube, je peux faire ma propre émission de télé, toute seule, comme ça avec mon PowerBook 12 pouces et ma p’tite caméra Sony. »

Vingt-six vidéos à ce jour, toutes disponibles sur YouTube, naturellement, mais aussi sur le site de son émission, Happy Slip. On aimera ou on n’aimera pas, mais on ne pourra pas dire qu’elle ne se donne pas de la peine. Et si dans peu de temps elle se fait engager par une chaîne de TV (qui aura eu le bon réflexe), ce ne sera que justice.

Ah, au fait, pourquoi « Happy Slip » ? Parce que quand elle était môme, sa mère (philippine ?) lui rappelait toujours de porter un « hap eslip » (en fait : un « half slip », c’est-à-dire un jupon) sous sa jupe.

Des boutons au soleil

25 juin 2007, posté par Marc

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Photo © China Web, 2007

Allez, une fois n’est pas coutume, je vous sers un petit gadget de derrière les fagots qui, cette fois, ne devrait pas déplaire à celle qui partagera avec vous vos deux mètres carrés de sable, cet été : un bikini (coréen) équipé de commandes pour l’iPod.

Le long du décolleté, les boutons de volume (sic), de changement de morceau (sic bis) et de pause se dessinent élégamment, ne gâchant rien au panorama de chair qui surplombe l’abîme. Profitez-en ! Exemple pratique : vous écoutez nonchalamment Sturmpercht sur la plage, ayant préalablement piqué le lecteur de votre copine. N’hésitez plus à changer de morceau et à augmenter le volume… pour le plus grand bonheur d’icelle.

Bien entendu, il existe aussi un modèle pour hommes. Je veux dire pour les hommes qui ne partiront pas à la mer, cet été : le costume commercialisé par Marks & Spencer. Un vrai bonheur, au soleil.

Merci China Web

La nerdattitude dans la peau

19 juin 2007, posté par Stahlhelm

Code tattoo

C’est bien connu, les nerds, geeks et autres fadas du renfermement sur soi-même (de préférence au moyen de deux fausses ailes noires de chauve-souris en velours… noir), ont toujours eu un dada commun, en plus de la parka à capuchon : se démarquer du monde profane par tous les moyens, l’un parmi la multitude étant le tatouage, représenté en ces colonnes par quelques pastorales images. Que de poésie.

Euh… et attention, ça va en se dégradant.

Apple tattoo

Ça tombe bien parce que j’avais décidé que mon prochain portable privé serait un MacBook.

Pacman tattoo

Moi j’en connais qui un jour ont décidé de devenir r3b3lz contre la société vaine, obscure et capitaliste du début des années ’90 et qui se sont fait imprégner la marque de la révolte sur leur poitrine sous la forme d’une petite araignée noire et létale. CHF150.- pour le tatouage + CHF3500.- pour le faire enlever au laser. Si on fait un rapide calcul mental, on se rend vite compte que 13 ans de gêne publique, ça amortit quand même bien cette modique somme.

Le reste de la collection se trouve ici.

Merci Table of Malcontents.


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