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« robots »

The Luke arm

25 février 2008, posté par Stahlhelm

Prothèse de Luke Skywalker
Prothèse de Luke Skywalker

Rappel 1 :
Te souviens-tu du bon vieux temps quand parler du Segway c’était encore sympa et pas vraiment humiliant ? Hein ? Tu te souviendras donc que l’inventeur de génie derrière le pire cauchemar de certains présidents s’appelle Dean Kamen. Bon.

Rappel 2 :
Te souviens-tu que dans L’Empire contre-attaque, le vaillant Luke Skywalker se fait malencontreusement sectionner la main droite par son méchant paternel, le sombre Darth Vader. Mais heureusement (pour l’Episode VI mais aussi cet article) que Luke se fait généreusement greffer une main bionique à la fin du film. Ouf. Wow.

Dean Kamen + Luke arm
Dean Kamen + Luke arm

Maintenant que les « i » sont correctement pointés, tu prends les deux messieurs mentionnés ci-dessus, tu les mélanges attentivement sans les secouer et tu devrais normalement obtenir le Luke arm, héraut de la prochaine génération de prothèses de bras robotiques et tout dernier projet en date dudit M. Kamen.

The Luke arm

Une bien plus grande agilité que les prothèses classiques actuellement sur le marché et une modularité permettant son utilisation par des patients dont le niveau d’amputation est différent font du Luke Arm un type de prothèse de bras apparemment tout à fait révolutionnaire. La bête est tellement flexible qu’elle est peut être soit directement connectée au système nerveux du patient ou contrôlée via une interface sensorielle externe.

The arm has motor control fine enough for test subjects to pluck chocolate-covered coffee beans one by one, pick up a power drill, unlock a door, and shake a hand. Six preconfigured grip settings make this possible, with names like chuck grip, key grip, and power grip. The different grips are shortcuts for the main operations humans perform daily.

Après deux ans de recherches financées par la DARPA, le Luke arm est désormais prête pour les tests en clinique sur cobayes humains et il faut avouer que la vidéo nous montrant les premières images du bras en action est carrément époustouflante.

Merci Geekdad.

Et ouste l’arachnophobie !

5 octobre 2007, posté par Stahlhelm

Mondo Spider - le schéma

J’ai enfin trouvé un moyen de me débarrasser définitivement de cette phobie des araignées qui me hante depuis ma plus tendre enfance et me fit tellement honte pendant la première phase de mon mariage. Regardez-moi ça !

Apocalyptique véhicule né des amours incestueuses du Burning Man et de l’acier domestiqué, Mondo Spider est une grosse sculpture en mouvement qui se joue de nos peurs conjuguées des aranéides et de la subreptice invasion technologique.

Mondo Spider, c’est beau.

On est bien d’accord que toute résistance serait futile. Mais j’avoue que mon arachnophobie pourrait bien s’évanouir dans ce qui reste de la nature sauvage et vierge pour un seul petit tour sur cette fantastique bécane.

Des tonnes de vidéos bien mieux que celle là-haut ici et .

En Mondo Spider, tu fonces !

Merci Zooillogix.

LittleDog

20 septembre 2007, posté par Stahlhelm

LittleDog

LittleDog est un petit robot quadrupède développé par Boston Dynamics et utilisé dans des recherches sur la motricité. Plus précisément sur les relations entre l’apprentissage de la motricité, le contrôle dynamique, la perception de l’environnement et les déplacements en terrain accidenté.

Sympa en photo, LittleDog l’est beaucoup moins en mouvement comme vous pourrez le constater dans la vidéo qui suit. Car la vraie vérité cachée derrière les motivations de Boston Dynamics est bien de nous faire peur au plus profond de notre moëlle et nous dire que les robots, finalement, ce n’est pas si chou que ça. LittleDog est en fait un parfait petit monstre grotesque dont les mouvements indécis et saccadés me fichent des frissons ataviques de derrière d’horribles fagots et qui n’a rien d’un chien. On dirait plutôt un gros crapaud décapité en quête de chair fraîche :

Merci Beyond the Beyond.

Des robots prêts à en découdre

6 août 2007, posté par Marc

swords.jpg
Photo © Foster-Miller, 2005

Non, cette fois-ci, il ne s’agit vraiment pas de science-fiction. Des robots armés patrouillent désormais en Irak. Il y en avait déjà au début de la guerre, mais la nouveauté réside dans l’utilisation nouvelle de ces machines. Auparavant, les « systèmes d’action directe pour la reconnaissance à distance par l’observation à l’aide d’armes spéciales » (SWORDS — quel mal fou les fabricants ne se sont-il pas donné pour que le nom de ces engins donne un joli acronyme en anglais) n’étaient pas équipés pour tuer, et pour cause : ils ne garantissaient pas une pleine sécurité dans les combats.

Les SWORDS, contrôlés à distance, perdaient parfois le contact avec ceux qui les télécommandaient. Or, un robot qui ne sait plus quoi faire au milieu d’un échange de tirs, c’est une machine aussi dangereuse pour l’un comme pour l’autre des belligérants.

Dorénavant, le système d’amorce des machines de guerre nécessitera une triple confirmation — tant physique qu’électronique — avant de réduire en charpie l’ennemi (de la Maison blanche). Foster-Miller, l’entreprise qui conçoit les SWORDS, a aussi doté ses machines de mécanismes d’autodestruction, des fois qu’elles perdraient les pédales.

Pour l’instant, seulement trois exemplaires de ce type de robots de combat sont actifs sur le terrain. Selon Michael Zecca, qui dirige le projet SWORDS, il semblerait que de telles machines ne fassent pas encore partie des priorités de l’armée des États-Unis. Sans doute la chair à canon, fût-elle américaine, coûte-t-elle moins cher qu’un gros robot belliqueux.

Pour contempler les SWORDS en action, rien de tel qu’une petite vidéo promotionnelle :

Merci Danger Room

À vos tapettes ! Les cybermouches débarquent

2 août 2007, posté par Marc

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Photo © Robert Wood, 2007

L’équipe du Prof. Robert Wood de l’Université d’Harvard est parvenue à faire voler une mouche robotique de 60 milligrammes. Avec une envergure de 3 centimètres, cette merveille de miniaturisation imite les mouvements de son modèle de chitine. À l’aide de machines de micro-découpe au laser, les chercheurs d’Harvard sont parvenus à découper des feuilles de fibre de carbone et de polymères, les assemblant ensuite pour construire des mouvements mécaniques.

Si le professeur en microrobotique avoue que Mère Nature construit les meilleurs objets volants, il pense toutefois qu’une telle invention pourra — en cas d’utilisation pour l’espionnage — s’avérer plus discrète qu’un faucon…

Car c’est l’un des usages auxquels est destiné le vrombissant automate : espionner, voire détecter des agents chimiques. Les recherches du Prof. Wood sont d’ailleurs financées par l’Agence étasunienne pour la recherche avancée en défense (DARPA).

Terroristes du monde entier, préparez vos tapettes ! Votre sommeil est menacé par un nouvel insecte très intelligent.

Merci Technology Review

En final de compte, la taille importe toujours

31 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Taille des vaisseaux spatiaux S.-F.
Taille des vaisseaux spatiaux S.-F.. Cliquez pour mieux voir

Bien souvent, je me suis demandé pourquoi les personnages de Star Trek et autres super-héros aiment tellement à parader en collants multicolores. Est-ce pour nous faire partager l’alléchant galbe musclé de leurs jambes athlétiques ? Ou bien au contraire, essaient-ils de mettre en valeur l’importance de leur organe à guilis dans le slip dans un élan désespérant de reconnaissance sociale ? La balance pencherait plutôt du côté de la seconde hypothèse.

Serenity
Serenity, 63m, de la série Firefly

Il s’avère effectivement que l’assurance d’une notoriété éternelle en S.-F. ne serait qu’une question de taille et de savoir qui aurait le plus gros, plus long et plus rutilant vaisseau. Ben si ! Et si vous ne me croyez même pas, jetez un coup d’œil à ce site parfait pour les gagas de S.-F. et/ou de data mining.

Croiseur Vorlon
Croiseur Vorlon, 1338m, de la série Babylon 5

Comme son petit nom l’indique, Starship Dimensions consacre l’intégralité de ses pages à comparer la taille de personnages et de vaisseaux fameux du monde de la S.-F.. Et, une fois n’est pas coutume, LiLeLa, ainsi que Jeff Russell, vous recommandent de zieuter la bête dans Internet Explorer afin de savoir profiter pleinement de l’option glisser-déposer permettant de mettre les objets de notre frustration côte à côte pour plus de clareté.

Rancor
Rancor, 5m, du Retour du Jedi

Merci my [confined] space.

LEGOrgie

25 juillet 2007, posté par Stahlhelm

De retour de la chasse
De retour de la chasse © [Soren], 2005

Tout petit encore, [Soren] bavait sur les cafignons de son élégante maman. Nous aussi, évidemment. Plus tard, il avait appris à se servir d’un mouchoir de soie pour essuyer ledit filet de la honte. Là, pour nous, tout dépend de notre éducation.

Ensuite, le temps passa et pas à pas les petits doigts boudinés de M. [Soren] eurent très vite envie de se surpasser et le précoce petit chérubin demanda à sa divine maman de lui acheter la dernière boîte géante de Lego. C’est là que l’évolution a commencé à faire son travail au ciseau le plus fin et a séparé le génie de [Soren] de nos créations briquées certes maigres, mais dont nous étions si fiers.

Space Booster
Space Booster © [Soren], 2005

Mr. Choppy
Mr. Choppy © [Soren], 2005

Aliens
Aliens © [Soren], 2005

Plus de jouissance encore du côté de chez un autre gaga de Lego, jonpalmer.

Merci Akihabara News.

Steampunk van België

18 juillet 2007, posté par Marc

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Photo © Stéphane Halleux

Stéphane Halleux est un jeune artiste belge qui a fait des études d’illustrateur à Liège avant de travailler comme coloriste au Luxembourg. Je ne sais pas si c’est son métier actuel (administrateur délégué d’un dépôt-vente de meubles) qui lui a permis de dégoter le plus beau matériel du monde, mais toujours est-il que Stéphane est un artiste, un tout bon.

Ses sculptures, qui fleurent bon le steampunk, sont manifestement faites de bric et de broc, mais assemblées avec une finesse et un goût qui, moi, me laissent rêveur. Je vous invite vivement à faire un tour dans sa galerie virtuelle. Ah, j’allais oublier : ses croquis, eux non plus, ne sont pas piqués des hannetons.

Joli boulot, Stéphane.

Merci Gadget Lab

Bon pied, bon œil

15 juillet 2007, posté par Marc

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Photos © Université de Göttingen, 2006

Benjamin Wörgötter de l’Université de Göttingen a développé, avec des chercheurs allemands et écossais, un robot sans tronc de trente centimètres, le RunBot, destiné à étudier la marche humaine. Son observation permettra peut-être, un jour, d’améliorer le traitement des personnes ayant subi une atteinte à la moelle épinière.

Dans son article publié dans le Journal of Computational Biology, le chercheur explique qu’à ses débuts, le RunBot n’était capable de progresser que sur des surfaces planes. Aujourd’hui équipé d’un détecteur infrarouge, il peut adapter sa progression et l’améliorer après quelques trébuchements.

Wörgötter a comparé ses résultats en laboratoire avec la manière dont un enfant apprend à marcher. Il a notamment constaté que sa machine, lorsqu’une pente se présentait à elle, modifiait son inclinaison et la longueur de ses pas.

Des recherches antérieures avaient émis l’hypothèse selon laquelle le système moteur humain relèverait d’une interaction hiérarchique entre les muscles et la moelle épinière, sans que le cerveau n’ait toujours à intervenir. Cette « collaboration » entre muscles et moelle permettrait d’expliquer pourquoi certains paraplégiques, lorsqu’ils sont retenus par un harnais, sont tout de même capables d’utiliser leurs jambes.

De telles recherches permettront de mieux comprendre l’interaction de nos organes et, qui sait, de créer une nouvelle génération de prothèses qui assureront une meilleure autonomie aux personnes atteintes à la moelle épinière.

Au fait, cela vous dirait-il d’admirer RunBot en pleine action ? Le voici :

Merci Reuters

Les robots : faites-les vous-même

5 juillet 2007, posté par Marc

brico.jpg
Robot de combat par Patrick Campbell, photo © Nuts & Volts Magazine, 2001

Bon nombre de nos articles traitent de ces Ersatz de trains électriques que sont les robots manufacturés amoureusement par nos amis japonais. Eh bien, peut-être que nous pourrions passer de l’autre côté de la barrière et nous mettre nous aussi à bricoler le dimanche, dans les matrices de nos garages, quelques merveilles de graisse et de boulons.

Gareth Branwyn, écrivain, éditeur et vulgarisateur qui s’est déjà illustré en écrivant pour Wired, Make et Esquire, vient de pondre un ouvrage expliquant au commun des mortels comment monter soi-même des petits amis robotiques : Absolute Beginner’s Guide to Building Robots. Il y présente le b. a.-ba de la robotique actuelle, qu’il s’agisse de robots spécialisés, de machines d’amateur ou de compétition.

La première partie de ce manuel traite de l’histoire de la robotique, de ses différentes écoles et donne au débutant des pistes de réflexion qui l’aideront à concevoir sa propre bestiole. La deuxième partie est celle où le lecteur enfonce ses petites mains potelées dans le cambouis primordial. Il y apprend les bases de la construction de robots, notamment ce qui a trait aux matériaux, aux outils et à leurs fournisseurs. Trois projets de construction de difficulté croissante sont présentés afin de permettre à l’autodidacte de se faire (ou défaire) la main. Enfin, la troisième partie donne de nombreuses références bibliographiques, des adresses de sites Internet et autres ressources permettant de se plonger corps et âme dans la posthumanité pratique…

Bref, un bouquin que dévoreront tous ceux qui rêvent de voir leur garage grouiller de monstres avortés pleins de pattes mécaniques et de caméras à l’œil torve. Bien sûr, l’ouvrage est rédigé en anglais et n’est pas encore traduit, mais personne n’ignore que la langue de R2-D2 reste, et restera pour longtemps encore, la lingua franca des robots et autres ordinateurs de la Galaxie. Comprenne qui peut.

Merci Street Tech


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