Archives pour la tagégorie
« geek »

Moteur logorrhéique

13 mars 2008, posté par Marc

stack.jpg
Image © Princeton University, 2006

Imaginez : vous êtes ingénieur informaticien et chercheur. Vous devez pondre des articles (en anglais) sur votre discipline favorite. Mais vous n’avez ni le temps ni l’envie de vous y mettre. Réjouissez-vous ! Il existe désormais un Générateur d’articles en sciences de l’informatique (Automatic CS Paper Generator). Vous avez aussi la possibilité d’ajouter des noms d’autres chercheurs (fictifs ou réels, peu importe), lequels figureront dans les notes et dans le contenu du papier. Rien ne manque : graphiques, argumentaires, notes de bas de page. Le bonheur des paresseux… qui n’ont pas froid aux mirettes.

Merci Inky Circus

Ghosts I – IV. Reznor est revenu avec ses fantômes

4 mars 2008, posté par Yves

reznor-ghosts-7.jpg
Ghosts I – IV. Nine Inch Nails

Youpi, Trent Reznor est de retour. Et quand je dis Trent Reznor, je ne parle pas du mec aux gros biceps qui pond des Y34RZ3R0R3M1X3D (Year Zero Remixed) pour en finir avec son label et enfin être indépendant et libre de retourner faire de la musique chouette, mais justement de celui qui vient de nous sortir une espèce de machin qu’on dirait qu’il a fait quatre pas en arrière et s’en est retourné pré-9-11 et pré-cure de désintox à l’époque des remixes du halo 14 The Fragile.

reznor-ghosts-4.jpg
Ghosts I – IV. Nine Inch Nails

Ghosts I – IV c’est presque deux heures de paysages musicaux et le premier album qu’il a fait avec ses amis en dix petites semaines, à peine son contrat avec son label expiré. Et Reznor continue sur la lancée entamée par In Rainbows de Radiohead, puis The Inevitable Rise and Liberation of NiggyTardust! qu’il avait produit avec Saul Williams, et balance donc tout ça sur le Net, avec une partie gratuite, et l’attitude et l’esthétisme qu’on lui connaît.

La distribution est tout en ligne donc, et en plusieurs options, avec un album (sur quatre) 100% gratuit, une version complète en téléchargement à 5 dollars, un double CD en digipak a 10 dollars, une version deluxe a 75, et la version super ultra deluxe limite signée à 300 pour les fans vrai de vrai, le tout avec download immédiat en plusieurs formats en attendant tranquillement les galettes.

reznor-ghosts-9.jpg
Ghosts I – IV. Nine Inch Nails

Et ce qui va plaire aux geeks c’est que l’album est distribué sous une licence Creative Commons. C’est à dire que tu peux le partager, le copier, le distribuer, le faire écouter à qui tu veux, le remixer et en faire des morceaux dérivés, à la seule condition que tu en précises la source et l’auteur, que tu n’utilises pas le produit à des fins commerciales, et que le produit final que tu auras fabriqué soit distribué sous la même licence CC.

Ça veut donc dire que ce n’est pas juste Ghosts I qui est gratuit, mais tout l’album I – IV, pour autant que tu trouves quelqu’un qui le redistribue. Ça devrait pas être trop difficile. D’autant qu’il y a même des rumeurs que Reznor lui-même a commencé à la distribuer sur les réseaux peer-to-peer

reznor-ghosts-6.jpg
Ghosts I – IV. Nine Inch Nails

Et pour ceux qui aiment les belles choses, ils ont mis dans le paquet des images jolies avec les mp3 (même dans la version gratuite): un très beau PDF en guise de carnet, les mêmes images en format fond d’écran (4/3 et format cinéma), et même des bannières web à mettre sur ton blog si tu as envie de faire un peu de pub pour l’album. Mais apparemment, ils n’ont pas besoin de plus de pub pour l’instant. Le site était sur-saturé hier soir, et c’était quasi impossible d’afficher les pages web, alors je ne parle même pas de télécharger les morceaux. Ce matin, ils ont mis une petite note pour s’excuser et nous demander d’être patient…

Trent Reznor raconte qu’il voulait faire ça depuis des années, qu’il a voulu bosser avec une perspective très visuelle, décorer des endroits et scénarios imaginaires, composer un fond musical pour rêves éveillés. Alors c’est une nouvelle période dans l’histoire de Nine Inch Nails, avec des trucs pas trop réfléchis, presque acoustiques, et exit les halos pour laisser la place aux ghosts? En tout cas, je ne vais pas faire une critique de l’album, parce que tu peux aussi le télécharger toi-même et te faire ta propre idée…

reznor-ghosts-2.jpg
Ghosts I – IV. Nine Inch Nails

Assume ton geek élégant

26 février 2008, posté par Yves

boutons_de_manchettes2.jpg
Boutons de manchettes boussole et thermomètre: élégants, raffinés, mais très geek!

L’élégance c’est souvent se compliquer la vie pour rien. Si on peut faire la même chose pour moins cher, plus pratique, plus vite, plus simple, mais tu choisis quand même de le faire comme il faut, c’est que quelque part tu es une espèce de puriste élégant et un peu chieur. Pour preuve, la chemise, et son repassage qui n’a pas fini de nous stresser. Mais être un peu un chieur, dans le monde du jetable qui nous entoure, c’est un peu la seule chose qui nous reste pour ne pas finir avec des combinaisons une-pièce argentées comme dans un épisode auto-parodique de « La quatrième dimension ». Et c’est une bonne chose.

boutons_de_manchettes1.jpg
Boutons de manchettes Esc et Ctrl. Réplique des boutons de manchettes en touches d’anciennes machines à écrire, mais utilisant des touches typiquement d’ordinateur moderne: so geek!

Alors pour tous les chieurs qui nous lisent (et continuez à poster vos commentaires, on vous aime), voici le détail qui fait la différence, l’inutile raffiné par excellence: le bouton de manchette. Il y en a pour tous les goûts, et il y a même des sites web qui ne vendent que ça, et c’est un peu la preuve que l’homme moderne mais classique a encore quelques beaux jours devant lui.

Enfin, tout ça pour dire que quand même, élégant n’est pas incompatible avec geek, et que c’est même peut-être une définition un peu tirée par les cheveux du mot « dandy » justement.

boutons_de_manchettes3.jpg
www et .com, pour quand tout ton corps est ta start-up.

boutons_de_manchettes4.jpg
Insert et Delete, massif, carrés, un peu design suisse-allemand 1930 et très 90’s à la fois.

boutons_de_manchettes5.jpg
Boutons de manchette d’urgence par Sebastian Bergne. Mais jetables, paradoxalement.

Optimus Maximus, oh oui touche-moi!

29 novembre 2007, posté par Yves

optimax-photo3.jpg
Optimus Maximus Keyboard © Art. Lebedev Studio

Bon ben c’est officiel depuis hier. Le fameux Optimus Maximus Keyboard développé par le studio russe déjanté Art. Lebedev, est finalement disponible à la vente. Qu’est-ce que l’Optimus Maximus? En gros, c’est le clavier universel, celui qui s’adapte en fonction de l’usage qu’on en fait. Ses touches sont des mini écrans LCD (correction:) OLED (merci crusty) individuellement configurables pour changer ce qu’elles affichent en fonction du contexte. Tu veux taper en Japonais ou avoir tes outils Photoshop directement sur ton clavier, tu veux y avoir des boutons qui lancent tes applications ou tes bookmarks sans passer par la souris, tout ça sur un seul clavier, c’est possible maintenant. Une petite démo en flash est dispo sur leur site, pour se faire une idée de comment ca rend à l’usage. Et pour ceux qui ne comprennent toujours pas, il y a aussi cette vidéo:

Longtemps présenté comme une « bonne idée qui ne sortira jamais », certains l’avaient un peu laissé tomber. Finalement, ce clavier qui fait saliver tous les geeks depuis un bon moment déjà n’aura donc pas été un vaporware, mais par contre c’est bien un coup de boule dans ton porte-monnaie.

Le prix varient un peu comme les designs sur les touches: 460 US$ pour juste la barre d’espace active, 599 US$ pour 10 touches actives à gauche, 999 US$ pour 47 touches actives, et enfin 1564 US$ dans ton plexus solaire si tu veux toutes les 113 touches avec chacune un autoportrait différent de toi dessus. Yawza! Le truc cool c’est que les versions « incomplètes » pourront être upgradées en changeant les touches non-actives en touches actives. Art. Lebedev prévoit de vendre bientôt des touches (à l’unité et par pack de 10) pour environ 15 US$ pièce.

Moi je vais peut-être attendre la v.2

Merci Fubiz

Le rêve du geek suisse

7 novembre 2007, posté par Yves

clavier_chocolat.jpg
Clavier d’ordinateur en chocolat. Photo © Michael Sholk

Non, ce n’est pas un clavier qui ressemble à une plaque de chocolat pour rigoler, mais bien une plaque de chocolat pour ceux qui savent ce qui est important. C’est Michael Sholk qui l’a imaginée, et en tant que Suisse et geek qui passe beaucoup trop de temps devant son écran d’ordi, je ne peux qu’applaudir de mes deux petites mains encore collantes des restes de la Lindt Grandes Noisettes que je viens de m’engloutir…

Et comme ya pas que le chocolat dans la vie, visitez aussi le reste de sa galerie.

Merci swissmiss

Les scientifiques aussi aiment le tatouage

7 novembre 2007, posté par Stahlhelm

tatouage_metol.jpg
Composition chimique du métol, utilisé dans le développement des photos noir-blanc

e=mc2
La relativité restreinte d’Einstein et les lois du mouvement de Newton

Homoncule spermatozoïque
Homoncule spermatozoïque

Spirale logarithmique
Spirale logarithmique

Eppur si muove
« Eppur si muove » (« Et pourtant elle bouge »), la fameuse phrase en fait jamais prononcée par Galilée

Darwin
« M. Charles Darwin a eu les couilles de poser des questions »

Tableau périodique des éléments
Tableau périodique et flou des éléments

Tatouage pour aveugles
Braille Tattoo © Klara Jirkova

T’en veux encore ?

Windows redémarre à travers les âges (Ta-taaa!)

30 octobre 2007, posté par Yves

Qui a dit qu’il n’y a que Macintosh qui est beau et que Windows c’est moche? C’est en tout cas pas ce que pense le créateur de ce clip, qui a mis bout à bout tous les écrans de démarrage de Windows depuis les versions super sobres et purement textuelles, en commençant par la v.1.01, jusqu’au rayonnements translucides et musicaux de Vista. Ya du progrès et des efforts, alors pas de commentaires moqueurs (à part pour le son qu’ils avaient choisi pour la v.3.1 quand même hein)…

Faucon Millenium en LEGO

28 septembre 2007, posté par Stahlhelm

legofalcon.jpg
Faucon Millenium en LEGO®. Photo © Gizmodo

Gizmodo a mis en ligne une série d’images de la version LEGO® du fameux Faucon Millenium (en anglais : Millennium Falcon), le vaisseau de Han Solo (et avant lui de Lando Calrissian) dans La Guerre des étoiles.

Avec ses plus de 5000 pièces (sic), ses 90cm de long, son prix sulfureux de USD 499.- et les 1,8kg de son mode d’emploi, le Faucon Millenium est le plus gros joujou LEGO® qui existe. En voilà une jolie source des guilis dans le slip :

legofalcon001.jpg
La boîte. Photo © Gizmodo

legofalcon002.jpg
Les guilis. Photo © Gizmodo

legofalcon003.jpg
Le mode d’emploi. Photo © Gizmodo

Et voici la vidéo qui prouve que la vie c’est quand même une vraie partie de plaisir :

Pour vous rafraîchir un peu la mémoire voici la fiche technique du Faucon Millenium :

Nom : YT-1300 « Faucon Millenium »
Concepteur : Corporation Technique Corellienne
Taille : 26.70 m de longueur
Vitesse : 105 MLGT (1200 Km/h en atmosphère)

Armes :
2 lance-missiles à concussion ST2 (4 par lanceur)
1 canon blaster automatique Taim et Bak
2 canons quadrilaser AG-2G

Equipage :
1 pilote
1 copilote
2 navigateurs
2 canonniers
6 passagers

Moteur : Turbine à flux ionique
Vitesse : 105 MGLT (1200 Km/h)
Capacité de transport : 100 tonnes
Hyperpropulsion : propulseur subspatial à multiplicateur d’hyperpropulsion de classe 0.5

Bouclier :
1 générateur d’écran déflecteur arrière Kuat Propulsion
1 générateur d’écran déflecteur avant Korplex
2 générateurs à champ de stase Novaldex
1 générateur à champ anti-concussion Nordoxicon
1 système de contre-mesures Carbanti 29L

Constitution : Coque en duracier renforcée au titane

Comme je ne lis plus Gizmodo depuis des mois, merci Geekdad.

Des chemises qui ne manquent pas d’air

20 août 2007, posté par Marc

chemise.jpg
Photo © Michael Caronna, 2007

Une entreprise japonaise vient de créer un vêtement qui vous permettra à la fois de ne pas surchauffer et de préserver l’environnement : la chemise à air conditionné. Selon Hiroshi Ichigaya, le boss de Kuchou-fuku (空調服), cette invention délirante ne consommerait qu’un cinquantième de l’énergie nécessaire au fonctionnement d’une petite installation d’air conditionné.

Comment cette invention — qui fera de vous l’employé le plus geek de la boîte — fonctionne-t-elle ? Tout simplement à l’aide de deux ventilateurs électriques positionnés au niveaux des reins. Ces derniers propulsent de l’air à travers tout le vêtement, vous faisant ressembler à un Bibendum aussi balèze que ridicule. Mais après tout, l’avenir de la planète ne mérite-t-il pas quelques sacrifices esthétiques ? Les éoliennes, c’est tout aussi moche et ça fait plus de bruit, non ?

Intéressé ? Si vous lisez le japonais, vous pouvez visiter le site de l’entreprise ou jeter un œil à son article sur Wikipedia. Sinon, patientez encore un peu, et peut-être verrez-vous l’été prochain ces gadgets débarquer dans les rayons de votre boutique préférée. D’ici-là, suez, braves gens !

Merci BharatTextile

La douce obsolescence de la modernité

11 août 2007, posté par Marc

claviersteam.jpg
Photo © Datamancer, 2007

Ce n’est pas la première fois que LiLeLa parle de steampunk, et nous ne sommes pas prêts d’arrêter, tant les œuvres issues de ce mouvement littéraire sont génératrices de « guilis dans le slip » (pour emprunter à notre cher Stahlhelm l’une de ses expressions favorites).

Datamancer, un artiste web designer indépendant du New Jersey, est connu tant des geeks que des amateurs de science-fiction (lesquels se confondent souvent). Richard Nagy — c’est son vrai nom — s’est en effet illustré dans l’art de convertir nos chers ordinateurs (et autres objets de dépendance) en magnifiques œuvres pseudo-proto-futuristiques qui font la part belle aux cuivres et aux diodes de postes à galènes. Son site vous donnera tout bonnement envie de l’engager pour conférer à votre vieille bécane l’aspect d’un autre âge, celui des machines à vapeur.

Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur le magnifique travail de cet artiste au goût sûr, matez donc le petit reportage réalisé par le Wall Street Journal. Ça donne envie d’inviter des amis généreux à son anniversaire.

Merci Gadget Lab


Fermer
E-mail It