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« univers »

En final de compte, la taille importe toujours

31 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Taille des vaisseaux spatiaux S.-F.
Taille des vaisseaux spatiaux S.-F.. Cliquez pour mieux voir

Bien souvent, je me suis demandé pourquoi les personnages de Star Trek et autres super-héros aiment tellement à parader en collants multicolores. Est-ce pour nous faire partager l’alléchant galbe musclé de leurs jambes athlétiques ? Ou bien au contraire, essaient-ils de mettre en valeur l’importance de leur organe à guilis dans le slip dans un élan désespérant de reconnaissance sociale ? La balance pencherait plutôt du côté de la seconde hypothèse.

Serenity
Serenity, 63m, de la série Firefly

Il s’avère effectivement que l’assurance d’une notoriété éternelle en S.-F. ne serait qu’une question de taille et de savoir qui aurait le plus gros, plus long et plus rutilant vaisseau. Ben si ! Et si vous ne me croyez même pas, jetez un coup d’œil à ce site parfait pour les gagas de S.-F. et/ou de data mining.

Croiseur Vorlon
Croiseur Vorlon, 1338m, de la série Babylon 5

Comme son petit nom l’indique, Starship Dimensions consacre l’intégralité de ses pages à comparer la taille de personnages et de vaisseaux fameux du monde de la S.-F.. Et, une fois n’est pas coutume, LiLeLa, ainsi que Jeff Russell, vous recommandent de zieuter la bête dans Internet Explorer afin de savoir profiter pleinement de l’option glisser-déposer permettant de mettre les objets de notre frustration côte à côte pour plus de clareté.

Rancor
Rancor, 5m, du Retour du Jedi

Merci my [confined] space.

Du vide partout

13 juillet 2007, posté par Yves


« Powers of Ten » © Eames / IBM

Ce qui est intéressant quand on va dans l’infiniment petit et l’infiniment grand, c’est qu’on se rend compte que ça se ressemble beaucoup. Il y a une grosse boule, un paquet de vide, et des petits trucs minuscules qui tournent autour.

En 1977, Charles et Ray Eames, plus connus pour leurs très célèbres fauteuils et chaises, ont fait un petit film commissionné par IBM, où la caméra s’éloigne d’un couple à vitesse exponentielle jusqu’à atteindre 100 millions d’années-lumière du point de départ, et ensuite plonge vers le plus petit connu et zoome jusqu’à 0.000001 ångström. Ça s’appelle « Powers of Ten » (Puissances de 10), c’est cliquable au début de cet article, c’est délicieusement rétro, et ça a été une source d’inspiration pour certains.

Parmi ces inspirés, il y a les petits gars de phrenopolis.com, qui ont eu envie de visualiser de manière « humaine » tout ce vide. Alors ils sont allés sur une plage et ils ont construit un modèle à l’échelle, avec un gros soleil et, beaucoup plus loin, de minuscules planètes sur leurs orbites respectives. Ils ont pris des photos et des notes, et ça donne un peu une idée de la taille de l’expérience.

Mais ça ne leur a pas suffit pour vraiment se faire une idée, alors ils ont aussi fait des versions web de notre système solaire, ainsi que d’un atome d’hydrogène, en se basant sur un pixel pour l’unité la plus petite à représenter, et en calculant le reste en partant de ce pixel. Ça fait une page record de 17,7 kilomètres de large pour l’atome, et (a peine) 1600 mètre de large pour le système solaire. Pour se rendre vraiment compte des distances astronomiques pleines de vide, il faut scroller, page après page après page, ne voir que le vide noir de la page, et se rendre compte que l’ascenseur n’a toujours pas bouge…

(En fait, c’est même peut-être la première fois qu’un ascenseur horizontal dans une page web a autant la classe, en fait.)

Choper un extra-terrestre ? Pas si facile…

11 juillet 2007, posté par Marc

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Image © Walt Disney, 1995

À force de mater des séries B, on en finit par croire que les Martiens (qui n’existent pas) sont vraiment dotés d’une face de cake et d’yeux en amande. Chaque année, des milliers de pèlerins s’en vont user leurs chaussures sur l’autoroute 375 qui sillonne le Nevada, les mirettes rivées au ciel à la recherche d’une hypothétique mante religieuse aérophagique. Quel manque d’imagination…

Le vendredi 6 juillet, des experts de l’Académie nationale des sciences (étasunienne) ont annoncé que la vie extra-terrestre pourrait être si bizarre qu’il nous serait impossible de la reconnaître de prime abord. Ils ont d’ailleurs conseillé aux scientifiques qui recherchent une vie au-delà de notre planète d’explorer des pistes autant inhabituelles que familières. En effet, l’approche qui est aujourd’hui celle de la NASA favorise encore l’hypothèse selon laquelle les vies différentes de la nôtre ont forcément les mêmes fondamentaux : eau, carbone et ADN.

De récentes découvertes d’êtres « extrémophiles », qui vivent dans des conditions thermiques ou chimiques jusqu’alors considérées comme incompatibles avec la vie, ont changé les esprits. Des créatures différentes de nous pourraient en effet apparaître là où nous ne les attendons pas.

La NASA n’est pas la seule à rechercher des entités extra-terrestres. Les télescopes du monde entier scrutent constamment le ciel ; des robots sondent le sol martien à la recherche d’eau ou… d’une trace de goutte d’eau. Mais le rapport commandé par l’Agence spatiale étasunienne suggère que d’autres formes de vie pourraient employer, pour opérer des duplications ou des mutations, une recette différente de celle à laquelle nous a habitués l’ADN.

La NASA devrait songer à d’autres endroits prometteurs de notre système solaire, par exemple Titan et Encelade, des lunes de Saturne (Titan est une lune carbonique qui recèle du méthane ou de l’éthane liquides sous forme de lacs ; de nombreuses réactions chimiques y sont donc envisageables qui pourraient favoriser l’apparition de substances biochimiques complexes).

Vous aurez compris : la prochaine fois que vous tapez La Guerre des mondes, tâchez de lire entre les lignes.

Merci Reuters

Après les œufs centenaires, la tarte aux abricots

11 juin 2007, posté par Marc

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Œufs entenaires. Photo © Wikipedia Allemagne, 2005

D’ici 2024 pourraient débuter les premières missions humaines sur Mars. Certains on le mal de mer, d’autres le mal de l’espace. D’autres encore on le mal du pays, et tout particulièrement de la bouffe terrienne. Jusqu’à ce jour, les voyages dans l’espace ressemblaient à s’y méprendre à une réunion Weight Watchers. De là peut-être l’expression de Cafard cosmique.

Malgré les débuts prometteurs des cochons de l’espace (voir à ce sujet notre article du 7 juin), une certaine Michelle Perchonok, directrice de l’Advanced Food Technology Project, souhaiterait développer des aliments équilibrés et goûtus capables de tenir… cinq ans. Ce n’est certes pas gagné d’avance, surtout que les radiations solaires tuent les saveurs (et les imprudents) aussi sûrement qu’un four micro-onde réglé sur defrost.

Mme Perchonok teste actuellement pas moins de treize space-menus qu’elle thermostabilise à 4.4, 22.2 et 35 degrés Celsius afin d’en accélérer (et donc d’en simuler) le vieillissement. À ce jour, seuls le pouding, la tarte aux abricots et les dés de porc grillés se sont avérés mangeables après cinq ans.

Les astronautes auront sans doute fin nez d’emporter avec eux, hormis des palettes de Rennie et quelques œufs centenaires, un ou deux barils de… Weight Watchers.

Merci Inkling Magazine

Le monde, et autour, et nous dedans

7 juin 2007, posté par Yves

Worldmapper
Parce que le Net finalement ce n’est pas que du porno et des vidéos de chatons en train de s’endormir, des fois j’aime à rêver un peu que je peux m’instruire (ou au moins me divertir intelligemment) grâce à la toile. Alors entre deux podcasts de National Geographic (dont je recommande de s’abonner aux « best of« , « news » et « world talk« ), je me laisse dériver sur des sites avec de la science ultra-vulgarisée pour que je puisse la comprendre en même temps que je regarde un épisode de Lost, et je laisse le savoir pénétrer petit à petit comme de la crème Neutrogena.

Parmi ces sites, Population: One permet de se rappeler qu’on est finalement tout petit dans le monde qui nous entoure, et relativiser la masse de gens dans le métro de Tokyo et l’absence de vie humaine dans le Wyoming. C’est simple, c’est très visuel, c’est facile a comprendre. Un design minimaliste mais qui donne un peu le tournis… Et puis il y a The Size Of Our World qui fait penser un peu à la vie au sens large, à un échelon « au dessus ». Une vision du monde avec un recul qu’on a malheureusement pas souvent l’habitude de se permettre. Carpe diem. Universcale, c’est juste pour remettre les choses en perspectives et se calmer un peu.

Et après avoir été se plonger dans les extrêmes et avoir oublié le coté humain du monde autour de soi, il fait bon aller se promener sur WorldMapper, un projet contenant 366 cartes du monde dans lesquelles les territoires sont redimentionnés en fonction du sujet abordé. Comme par exemple les décès de guerres entre 1945 et 2000, à mettre en parallèle avec les possessions d’armes nucléaires.


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