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« dessins animés »

Le flipbook humain

8 octobre 2007, posté par Yves

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Photo © cambodia4kidsorg et Keith Haring

On a tous essayé ça une fois ou l’autre pendant un cours d’algèbre particulièrement lourd: on dessine les différentes images d’une animation sur les coins d’un livre, une page après l’autre, et quand on les fait défiler très vite d’un doigt en cornant la page, on voit la scène se mettre en mouvement et on se prend pour Walt Disney. Un flipbook (ou kineographe, ou encore folioscope, ou bien feuilletoscope) c’est la version « facile » du cinéma quand on s’amuse avec des feuilles de papier, mais quand on fait ça avec des T-shirts, ça devient tout de suite plus compliqué. La vidéo ci-dessous est une petite pub que la chaîne de sandwicheries Erbert and Gerberts a faite pour se faire connaître. La deuxième partie (l’animation elle-même) a tourné un peu sur le Net, et ils en ont fait une version avec le making-of.

Du bon usage du Flash

12 septembre 2007, posté par Marc

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Image © Angry Alien

Il y a de cela sept ans, une bande de joyeux lurons regroupés sous le nom de Mondo Mini Shows lançait une série d’animations en Flash qui allait connaître un succès mondial : les Happy Tree Friends. Au menu : petits personnages chouquinets (le lapin Cuddles, le castor Handy, l’élan Lumpy, l’écureuil Nutty, etc.) à qui il arrive plein d’abominations dignes des meilleurs dessins animés gore.

Parallèlement à la vague de ces pures créations du Net — qui ont assuré notoriété et deniers à leurs créateurs — se sont développées d’autres animations Flash, interactives cette fois. Par exemple le fameux Whack Your Boss, censé vous relaxer entre deux salves d’injures de votre patron. Le créateur dudit jeu gorissime, Tom Winkler, s’est d’ailleurs spécialisé dans la relaxation à base de tripailles, de fiente et d’hémoglobine — en témoigne son site Doodie.

Bref, tout ça pour vous dire que je viens à peine de découvrir une petite merveille d’animation et d’intelligence : 30-Second Bunnies Theatre. Créé en 2004 par la conceptrice Web Jennifer Shiman, cette série de petits films a pour ambition de faire rejouer — en trente secondes ! — des grands classiques du cinéma. Mais pas par n’importe quels acteurs : par des lapins. Si si. De grands moments de bonheur à regarder en famille (cette fois-ci).

La Linea

29 août 2007, posté par Yves

balumbadum… balumbadum… balumbadum…

Merci à swissmiss pour cette petite claque de jouvence dans la face. La Linea, ce dessin animé créé à la fin des années 60 par Osvaldo Cavandoli, et regardé par quasi tous les enfants franco-suisses de ma génération quand il passait dans L’île aux enfants de Casimir (et pour les plus chanceux sur la TSI), c’est du design minimaliste et des émotions nostalgiques à l’état pur.

Le site de TV5 offre une petite présentation et un historique de Osvaldo Cavandoli et des origines de la Linea, mais aussi et surtout les 56 premiers épisodes à regarder sur le site. Attention, la vidéo (et le son) démarrent direct.

Et sinon, comme d’hab, on peut aussi se délécter des éclats d’humeur et des plaintes du petit bonhomme en une ligne sur YouTube, dont en voici quelques clips.


Une des publicités originales dont La Linea est née

La suite juste apres le saut…
(suite…)

Un podcasteur cybersquatteur

28 juillet 2007, posté par Marc

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Le siège de l’OMPI à Genève. Photo © Abraham Del Pozo

C’est bien connu : la Toile est le lieu de toutes les arnaques et, surtout, de toutes les formes de vénalités crapuleuses. Un podcasteur trentenaire — dont nous tairons le nom pour ne pas lui faire de publicité — vient de perdre face à la Twentieth Century Fox. Il usurpait le nom de domaine thesimpsonmovie.com afin d’attirer sur son site les internautes cherchant des informations sur le dernier dessin animé de David Silverman : Les Simpson (adaptation au cinéma de la série télévisée).

L’avocat du « cybersquatteur » avait proposé de vendre le nom de domaine à la Twentieth Century Fox pour 50000 dollars (plus de 36600 euros), proposition judicieusement déclinée par la Société de production étasunienne.

L’organisme en charge de l’arbitrage est la désormais célèbre Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) basée à Genève, laquelle a réglé plus de dix mille cas de cybersquatting durant les huit dernières années.

De telles pratiques, qui fleurent bon l’attrape-nigaud, sont le fait de webmestres en manque de clics, ou encore de spéculateurs qui réservent les noms de grandes entreprises ou associations sportives en espérant faire des profits rapides.

Les mésaventures de ce podcasteur ne sont pas sans rappeler celles de Robert Alan Soloway, dit « Spam King », qui s’est fait arrêter le 30 mai dernier pour avoir envoyé, par le biais d’ordinateurs-zombies, des dizaines de millions de pourriels à travers la galaxie, et ce afin de promouvoir les services de son entreprise, le soi-disant « Partenariat stratégique contre les pourriels illégaux de Microsoft » (SPAMIS).

À force de jouer les prédateurs, ces deux messieurs se sont fait prendre dans leur propre Toile.

Merci Scotsman.com News

Autoplagiat récupératoire

18 juillet 2007, posté par Marc

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Images © Walt Disney Pictures

Le livre de la jungle, Winnie l’ourson, Blanche-Neige et les sept nains, et j’en passe, et des meilleurs, de ces dessins animés qui nous ont fait rêver, toutes mirettes ouvertes, alors que nous n’étions encore que des vermisseaux baveux…

Le plus drôle, c’est que les films produits du vivant de Walt Disney vieillissent très bien, et qu’après une première vie au cinéma, une deuxième vie en VHS, une troisième vie sur DVD et une quatrième vie en… produits dérivés, ils sont entrés dans notre mémoire collective et y resteront encore longtemps après la mort de Disney (Walt est décédé le 15 décembre 1966, peu de temps avant la diffusion du Livre de la jungle).

La suite, vous la connaissez : le 24 janvier de l’année passée, Walt Disney Pictures rachetait les Studios d’animation Pixar mis sur pied par Steve Jobs, le patron d’Apple, histoire de survivre à la lente mort du dessin d’animation traditionnel.

Bref, si je vous raconte tout ça, c’est pour vous dire que malgré la grande qualité de leurs productions, les studios Disney, à l’époque où tout (ou presque) se faisait à la main, avaient tendance parfois à copier la posture, les gestes et les drapés des personnages des films qu’ils avaient déjà produits. Sans être scandaleux, ces exemples d’autoplagiat sont assez troublants :

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Images © Walt Disney Pictures

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Images © Walt Disney Pictures

Merci Hemmy.net


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