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« Genève »

Black Movie – festival de films des autres mondes

25 janvier 2009, posté par Yves

Il y en a qui en ont perdu le goût. Moi pas, mais je suis exceptionnel (c’est ma maman qui le dit). Bref, ils le mettent de manière si éloquente en intro sur la page d’accueil de leur site web (avec les bandes-annonces qui démarrent automatiquement donc coupez le son si vous êtes au travail):

« Pour reprendre le goût au cinéma, une seule solution: voir de bons films Voilà la vérité toute simple que je cherchais depuis deux mois. Se consoler avec du saké ne peut conduire qu’à aimer le saké, non à se réconcilier avec le cinéma » Yasujiro Ozu, Carnets 1933-1936, 2 septembre 1935.

« Ils » ce sont les gentils gens derrière le festival Black Movie de films des autres mondes bien évidemment, qui démarre le 30 janvier et durera jusqu’au 8 février. Ça vous laisse 5 jours pour vous décider parmi les 10 programmes et 73 films en provenance de 26 pays, de l’Argentine au Zimbabwe, en passant par l’Inde, le Japon ou encore les Philippines.

Forcément, les plus téméraires (euphémisme pour dire « coquins ») iront faire un tour du côté de la section l’Empire des sens, où la sélection de neuf films érotiques couvrant 15 ans de productions japonaises de plus en plus radicales évoque « l’émancipation de la femme par l’acte sexuel ».

Au programme: « Gushing Prayer : 15 year old Prostitute » de Masao Adachi (1971), « La femme de Seisaku » de Yasuzo Masumura (1965), « La maison des perversités (The Watcher in the Attic) » de Noboru Tanaka (1976), « La véritable histoire d’Abe Sada » de Noboru Tanaka (1975), « Marché sexuel des filles » de Noboru Tanaka (1974), « Passion » de Yasuzo Masumura (1964), « Tatouage » de Yasuzo Masumura (1966), « The Woman with Red Hair » de Tatsumi Kumashiro (1979), et « Une femme à sacrifier » de Masaru Konuma (1974).

Au Japon, ce sujet rejoint une culture où les sentiments sont fréquemment dissimulés par une imagerie forte, souvent sado-masochiste avec une prédominance du bondage. Films réservés à des yeux avertis, ils se prêtent cependant à plusieurs niveaux de lecture.

Et pendant que vos yeux avertis en valent deux, nos chères têtes blondes pourront aller se régaler d’un programme spécialement concocté pour eux au Petit Black Movie.

Il s’agit de faire découvrir une cinématographie ignorée par l’exploitation classique, de retrouver la magie du grand écran avec des œuvres ne répondant pas aux produits calibrés habituellement.

Mais évidemment, il n’y a pas que des fifilles qui s’émancipent des yakuza qui s’étripent, comme vous pourriez déjà en avoir le cœur net si vous aviez téléchargé le programme un peu.

Bon, je vous laisse, je dois retourner à la cuisine voir si Yukiko a commencé à geindre…

Un podcasteur cybersquatteur

28 juillet 2007, posté par Marc

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Le siège de l’OMPI à Genève. Photo © Abraham Del Pozo

C’est bien connu : la Toile est le lieu de toutes les arnaques et, surtout, de toutes les formes de vénalités crapuleuses. Un podcasteur trentenaire — dont nous tairons le nom pour ne pas lui faire de publicité — vient de perdre face à la Twentieth Century Fox. Il usurpait le nom de domaine thesimpsonmovie.com afin d’attirer sur son site les internautes cherchant des informations sur le dernier dessin animé de David Silverman : Les Simpson (adaptation au cinéma de la série télévisée).

L’avocat du « cybersquatteur » avait proposé de vendre le nom de domaine à la Twentieth Century Fox pour 50000 dollars (plus de 36600 euros), proposition judicieusement déclinée par la Société de production étasunienne.

L’organisme en charge de l’arbitrage est la désormais célèbre Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) basée à Genève, laquelle a réglé plus de dix mille cas de cybersquatting durant les huit dernières années.

De telles pratiques, qui fleurent bon l’attrape-nigaud, sont le fait de webmestres en manque de clics, ou encore de spéculateurs qui réservent les noms de grandes entreprises ou associations sportives en espérant faire des profits rapides.

Les mésaventures de ce podcasteur ne sont pas sans rappeler celles de Robert Alan Soloway, dit « Spam King », qui s’est fait arrêter le 30 mai dernier pour avoir envoyé, par le biais d’ordinateurs-zombies, des dizaines de millions de pourriels à travers la galaxie, et ce afin de promouvoir les services de son entreprise, le soi-disant « Partenariat stratégique contre les pourriels illégaux de Microsoft » (SPAMIS).

À force de jouer les prédateurs, ces deux messieurs se sont fait prendre dans leur propre Toile.

Merci Scotsman.com News


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