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« pirates »

Un podcasteur cybersquatteur

28 juillet 2007, posté par Marc

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Le siège de l’OMPI à Genève. Photo © Abraham Del Pozo

C’est bien connu : la Toile est le lieu de toutes les arnaques et, surtout, de toutes les formes de vénalités crapuleuses. Un podcasteur trentenaire — dont nous tairons le nom pour ne pas lui faire de publicité — vient de perdre face à la Twentieth Century Fox. Il usurpait le nom de domaine thesimpsonmovie.com afin d’attirer sur son site les internautes cherchant des informations sur le dernier dessin animé de David Silverman : Les Simpson (adaptation au cinéma de la série télévisée).

L’avocat du « cybersquatteur » avait proposé de vendre le nom de domaine à la Twentieth Century Fox pour 50000 dollars (plus de 36600 euros), proposition judicieusement déclinée par la Société de production étasunienne.

L’organisme en charge de l’arbitrage est la désormais célèbre Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) basée à Genève, laquelle a réglé plus de dix mille cas de cybersquatting durant les huit dernières années.

De telles pratiques, qui fleurent bon l’attrape-nigaud, sont le fait de webmestres en manque de clics, ou encore de spéculateurs qui réservent les noms de grandes entreprises ou associations sportives en espérant faire des profits rapides.

Les mésaventures de ce podcasteur ne sont pas sans rappeler celles de Robert Alan Soloway, dit « Spam King », qui s’est fait arrêter le 30 mai dernier pour avoir envoyé, par le biais d’ordinateurs-zombies, des dizaines de millions de pourriels à travers la galaxie, et ce afin de promouvoir les services de son entreprise, le soi-disant « Partenariat stratégique contre les pourriels illégaux de Microsoft » (SPAMIS).

À force de jouer les prédateurs, ces deux messieurs se sont fait prendre dans leur propre Toile.

Merci Scotsman.com News

Encyclopédie d’une mort annoncée

30 juin 2007, posté par Marc

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Christopher Michael Benoit, photo © Amethyste, 2006

Le week-end dernier, un fait divers endeuillait le monde du catch étasunien. Un certain Chris Benoit, lutteur professionnel résidant à Fayettevielle, en Géorgie, étouffait sa femme et leur fils de sept ans avant de se donner lui-même la mort par pendaison. Jusqu’ici, vous devez vous demander pourquoi je vous parle de cette scabreuse histoire. Attendez la suite, car elle est vraiment étrange.

Selon FoxNews, un inconnu avait mis à jour l’article de présentation de Chris Benoit sur Wikipédia… bien avant que la police ne découvre les corps des victimes. Un utilisateur anonyme s’était en effet connecté depuis Stamford, dans le Connecticut (là où se trouve le siège de World Wrestling Entertainment, la grande entreprise spécialisée dans la diffusion de matches de catch) plus de treize heures avant la constatation des faits.

Des employés de Wikipédia ont annoncé que la modification de l’article sur Benoit avait été effectuée le lundi à minuit et une minute ; la police n’allait découvrir les corps qu’à 14h30. Vous l’aurez compris : le plus étrange, dans cette histoire, c’est sa chronologie…

Une heure après la publication du texte, celui-ci était supprimé parce qu’il y manquait des sources valables. Une heure plus tard, l’entrée se voyait à nouveau changée, cette fois-ci par le biais d’un fournisseur d’accès… australien. L’ajout allait être encore une fois effacé à cause de son manque de sources. Hm hm hm. Tout ce micmac sur Wikipédia s’est donc déroulé bien des heures avant que la police des faubourgs d’Atlanta n’ait eu vent de cette sinistre histoire.

La question demeure : avons-nous affaire à un complot qui a pris le Web à témoin ou à un malicieux effet de la singularité ? À suivre.

Merci FoxNews

Firefly

27 juin 2007, posté par Stahlhelm

Les dames de Firefly
Les dames de Firefly

Cet alléchant étalage de cuisses trop bien galbées et de crinières non-blondes me rappellent les honteuses et moults fois où en matant Firefly j’ai dû changer de sous-vêtements, que ce soit en raison d’attaques de suée de suspense intempestives ou de l’acharnement incessant de vilains guilis dans mon slip.

Firefly est donc une série américaine de science-fiction/western/space opera présentée sur FOX en 2002 (c’est vieux je sais) et c’est probablement la série la plus simple, la plus efficace, la plus divertissante et la plus pirate de l’univers audiovisuel depuis Thunderbirds.

Des putes (qui peupleront les rêves humides de ceux parmi nous qui soulèvent encore les jupons de maman), des cowboys aux bottes de cuir souple, des traîtréros repentis, de jeunes médecins à la mèche rebelle, des moines combattants, une petite sœur fêlée mais combattante, on y trouve de tout.

Et si on se convainc mensongèrement qu’à chaque épisode les cuisses mentionnées ci-dessus s’écartèrent impunément en s’empruntant lesdites cuissardes souples les unes les autres, on arrive sans effort à suivre la seule et unique (sic) saison de cette série bien hors du commun, je vous le dis.

Et pour ceux d’entre vous que maman n’aura pas punis d’un revers de main bien placé, la vie brêve de Firefly fut couronnée d’un film aussi délicieux que la série: Serenity.

Firefly
La crew orgiaque de Firefly avec son capitaine assis qui cache son malaise d’une leste jambe croisée

La taille fond d’écran des jambes se trouve ici.


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