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« artefacts »

Nostalgie en musique

17 août 2007, posté par Stahlhelm

Une petite perle au spray capillaire bon marché qui réveillera en toi, fidèle lecteur, une fibre cyberpunk de derrière les fagots :

Moins nostalgique mais tout aussi geeky, une caméra plantée dans un micro-ondes nous révèle les tristes sorts d’objets variés lorsqu’ils sont soumis aux caresses toxiques du four sur la douce rengaine de Fire Water Burn [1996] par Bloodhound Gang :

Merci Schizodoxe.

Là où ta vie tient à un sac

17 août 2007, posté par Stahlhelm

Sac à dos
Photo © ThenAndAgain, 2005

La vie est dure pour les étudiants, qu’ils soient encore à l’école obligatoire ou à l’université. Tout le monde est au courant. Or, il est certains pays de notre douce planète bleue où il fait nettement moins bon d’aller à l’école que dans ton idyllique banlieue tavannoise.

On se souvient notamment de la récente fusillade solo de l’Université Virginia Tech, ou de celle, faussement gothique, du lycée de Columbine en avril 1999.

Elephant
Photo tirée d’Elephant, de Gus Van Sant, 2003

Mais le monde est finalement bien fait, car il existe désormais un moyen infaillible pour vos gamins de se protéger de leurs petits camarades amateurs de jeux de rôle grandeur nature et d’armes à feu. Selon cet article du Boston Channel, deux pères américains et inquiets ont développés des sacs à dos blindés dont leurs magnifiques têtes blondes aux réflexes de sentinelle pourront se servir comme bouclier par-balles. Le progrès ne s’arrêtera jamais, surtout pas pour USD 175.-.

Les lecteurs de LiLeLa qui ont aimé les sacs à dos blindés ont également aimé les articles suivants :

Sac champêtre avec porte fusil
Sac à dos transparent
Bouquins pare-balles

Le boulier ? Ringard !

16 août 2007, posté par Marc

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Adding Machine #5. Photo © Andy Aaron, 2007

Toute personne ayant voyagé en Chine s’est vue un jour épatée par la dextérité de marchands calculant le prix de légumes à l’aide d’un boulier. Depuis l’antiquité, les abaques ont en effet permis à nos ancêtres d’éviter la surchauffe cérébrale. Plus tard, les règles à calculer ont rendu la trigonométrie un poil moins laborieuse, et je me souviens, étant gamin, m’être perdu dans la contemplation béate de ces instruments fonctionnant non à l’énergie solaire, mais à l’huile de coude.

L’une des premières machines à calculer que j’ai achetées (d’occasion) était la Hewlett-Packard 21, fabriquée à Singapour par le géant de l’électronique étasunien. Je conserve religieusement cette relique née à peu près en même temps que moi et l’emploie quotidiennement.

Eh bien depuis peu, je me mets à rêver de calculettes en… bois. Si si. Un bricoleur de génie, Andy Aaron, s’est mis en tête de développer des calculatrices steampunk mêlant électronique et interrupteurs de grand’mère, comme sur ma bonne vieille machine à café Francis Francis.

Si vous aimez les écrans à diodes électroluminescentes rouges, si la présence d’une manivelle sur une machine à calculer vous fait frissonner, jetez sans plus tarder un coup d’œil à la galerie de cet artiste aussi moderne que désuet.

Eh, les gars, Noël c’est bientôt, non ?

Merci 极客社区

Evasion facilitée

15 août 2007, posté par Stahlhelm

Vous vous êtes fait choper à chouraver le dernier Gibson chez Payot et la police impitoyable vous a passé les menottes dernier cri ? Voici comment vous sortir du pétrin :


Unlock Plastic Handcuffs! Police Style!Watch more funny videos here

Merci Bruce.

Le laptop au grand cœur qui fatigue vite

14 août 2007, posté par Stahlhelm

Bobst Graphic Scrib
Un vaillant Bobst Graphic Scrib de 1977. Photo © Bolo’s Computer Museum.

L’autre jour, le prolifique Marc nous affichait, avec une crudeur remplie d’impudence, l’image de l’un de ces verts laptops tout-terrain qui font la fierté de la noble quête du projet OLPC.

Et ils sont bien beaux ces ordis, me direz-vous, mais en valent-ils vraiment la peine ? Offrent-ils des performances assez fiables pour que tous les petits pervers en culotte (ou jupe) courte de la planète puissent découvrir les joies de la programmation en Brainfuck ?

C’est exactement la question à laquelle s’est efforcé de répondre un internaute au grand cœur en confiant la revue du laptop d’OLPC à un petit morveux de 12 ans dont l’arrogance n’a d’égal que la verve.

Et le résultat est un peu mitigé. Avec son apparence certes attirante, une interface simplissime qui ne requiert pas de son utilisateur treize ans de cours du soir (LU-ME-VE 18h-22-h) chez Digicomp et pleins de chouettes applis pour découvrir les joies du multimédia, la bête serait parfaite pour la cible que l’OLPC essaie d’atteindre.

It’s the perfect laptop for the job. Great for first time users, it sets the mood by offering a bunch of entertaining and easy games and a camera.

Alienware - Area-51 m9750
Area-51 m9750 d’Alienware, ca. 2007

Par contre, les 12 courtes années de geekattitude du gamin sont bien moins satisfaites avec les performances du laptop. A part le web, tout le reste semble bien trop lent (on parle de 2 minutes pour charger une appli), même pour un débutant, sans parler de la durée de vie extrêment courte de la batterie et de la mémoire qui s’encouble tellement qu’un reboot est nécessaire toutes les 2-3 heures.

It’s just really slow. I had to wait two minutes to get onto one application. That’s just a little longer than I can accept. Also, it got slower and slower and slower the longer I went without rebooting it. I had to reboot it all the time.

Bon, comme le disait donc Marc, si surfer le web pour y mater des sites de cul est assez rapide, c’est tout ce qui compte, non ?

L’intégralité de cette merveilleuse revue technique se trouve ici.

Merci Geekdad.

La douce obsolescence de la modernité

11 août 2007, posté par Marc

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Photo © Datamancer, 2007

Ce n’est pas la première fois que LiLeLa parle de steampunk, et nous ne sommes pas prêts d’arrêter, tant les œuvres issues de ce mouvement littéraire sont génératrices de « guilis dans le slip » (pour emprunter à notre cher Stahlhelm l’une de ses expressions favorites).

Datamancer, un artiste web designer indépendant du New Jersey, est connu tant des geeks que des amateurs de science-fiction (lesquels se confondent souvent). Richard Nagy — c’est son vrai nom — s’est en effet illustré dans l’art de convertir nos chers ordinateurs (et autres objets de dépendance) en magnifiques œuvres pseudo-proto-futuristiques qui font la part belle aux cuivres et aux diodes de postes à galènes. Son site vous donnera tout bonnement envie de l’engager pour conférer à votre vieille bécane l’aspect d’un autre âge, celui des machines à vapeur.

Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur le magnifique travail de cet artiste au goût sûr, matez donc le petit reportage réalisé par le Wall Street Journal. Ça donne envie d’inviter des amis généreux à son anniversaire.

Merci Gadget Lab

Des robots prêts à en découdre

6 août 2007, posté par Marc

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Photo © Foster-Miller, 2005

Non, cette fois-ci, il ne s’agit vraiment pas de science-fiction. Des robots armés patrouillent désormais en Irak. Il y en avait déjà au début de la guerre, mais la nouveauté réside dans l’utilisation nouvelle de ces machines. Auparavant, les « systèmes d’action directe pour la reconnaissance à distance par l’observation à l’aide d’armes spéciales » (SWORDS — quel mal fou les fabricants ne se sont-il pas donné pour que le nom de ces engins donne un joli acronyme en anglais) n’étaient pas équipés pour tuer, et pour cause : ils ne garantissaient pas une pleine sécurité dans les combats.

Les SWORDS, contrôlés à distance, perdaient parfois le contact avec ceux qui les télécommandaient. Or, un robot qui ne sait plus quoi faire au milieu d’un échange de tirs, c’est une machine aussi dangereuse pour l’un comme pour l’autre des belligérants.

Dorénavant, le système d’amorce des machines de guerre nécessitera une triple confirmation — tant physique qu’électronique — avant de réduire en charpie l’ennemi (de la Maison blanche). Foster-Miller, l’entreprise qui conçoit les SWORDS, a aussi doté ses machines de mécanismes d’autodestruction, des fois qu’elles perdraient les pédales.

Pour l’instant, seulement trois exemplaires de ce type de robots de combat sont actifs sur le terrain. Selon Michael Zecca, qui dirige le projet SWORDS, il semblerait que de telles machines ne fassent pas encore partie des priorités de l’armée des États-Unis. Sans doute la chair à canon, fût-elle américaine, coûte-t-elle moins cher qu’un gros robot belliqueux.

Pour contempler les SWORDS en action, rien de tel qu’une petite vidéo promotionnelle :

Merci Danger Room

Le steampunk de demain

26 juillet 2007, posté par Marc

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Détail d’une réplique du moteur différentiel de Babbage. Photo © Carsten Ullrich, 2005

En 1822, le mathématicien et ingénieur britannique Charles Babbage redécouvrait les moteurs différentiels (Difference Engines) imaginés — mais jamais construits — par Johann Helfrich von Müller, un ingénieur de l’Armée de Hesse. Babbage proposa le concept de Müller à la Société astronomique royale afin de remplacer, de manière totalement mécanique, les tables numériques imprimées en usage à cette époque.

Le Gouvernement britannique finança dans un premier temps le Difference Engine No. 1, mais cessa d’aider Babbage dont l’avancée des travaux ne lui paraissait pas assez rapide. Babbage dessina les plans d’un second moteur différentiel à la fin des années 1840. Ces schémas furent ensuite utilisés par le Suédois Per Georg Scheutz, lequel construisit plusieurs machines dès 1855.

Ces modèles d’ingéniosité, qui permirent avant tout d’imprimer des tables logarithmiques, constituent les premiers ordinateurs jamais développés (les ancêtres en quelque sorte de votre PC). Il est à noter que ces appareils, une nouvelle fois découverts (mais cette fois par le biais de la littérature), inspirèrent le premier roman de science-fiction dite steampunk : The Difference Engine de MM. William Gibson et Bruce Sterling.

Aujourd’hui, l’héritage de Müller, Babbage et Scheutz continue de faire des petits. Des ingénieurs, et notamment le Prof. Robert Blick de l’Université de Madison (Wisconsin), viennent de publier un article dans le New Journal of Physics présentant les recherches qu’ils sont en train de mener. En particulier : la conception de puces mécaniques à l’échelle nanométrique (10-9 m).

Le but de ces recherches est d’obtenir des puces qui, sans concurrencer leurs sœurs électroniques, pourront être employées dans des contextes où le silicone s’avère trop délicat, notamment dans la mécanique des voitures. Ces puces, minuscules moteurs calculatoires inspirées par les gigantesques Difference Engines, devraient connaître un avenir radieux partout où la vitesse de calcul importe peu mais où le prix de production a son importance. Typiquement, dans les robots ménagers ou les jouets pour enfants.

Bien entendu, l’Armée américaine lorgne de près l’avancée des travaux. En effet, de telles puces mécaniques seront en principe insensibles aux impulsions électromagnétiques, lesquelles peuvent réduire à l’état de légume n’importe quel ordinateur actuel (et notamment ceux qui équipent les véhicules de guerre).

Un autre avantage sera de construire des microprocesseurs puissants mais fonctionnant à des températures bien moins élevées que celles des puces actuelles. En effet, la chaleur des composants électroniques est l’un des principaux ennemis de l’augmentation des capacités de nos chères bécanes.

Alors, Bruce et William, heureux ?

Merci BBC News

Des esprits photogéniques

24 juillet 2007, posté par Marc

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Photo (détail) © High Spirits Tours, 2007

Le professeur Klaus Heinemann, chercheur à la NASA, a commencé à se demander s’il n’était pas parvenu à photographier des esprits — ou plutôt des « orbes » — quand il s’est aperçu que bon nombre des clichés qu’il avait pris avec son appareil digital lors d’une rencontre de guérisseurs portaient des halos de lumière.

S’il a tout d’abord douté qu’il se fût agi de manifestations paranormales, après mûres réflexions et observations attentives, il est arrivé à la conclusion que sa femme et lui se trouvaient face à des phénomènes inexplicables. Le couple a continué de prendre des photos en toutes sortes de circonstances afin de reproduire l’effet lumineux.

Les Heinemann ont constaté que s’ils « souhaitaient » voir des apparitions, et tout particulièrement lors de manifestations à caractère spirituel, cela augmentait la présence d’auréoles et autres étrangetés photographiques.

Un problème mécanique était-il à l’origine du mystère ? Après avoir éliminé toutes les taches d’eau, de poussière et autres causes parasites, les cercles lumineux continuaient d’apparaître sur les prises de vue. Klaus Heinemann s’est alors mis à prendre des photos avec deux appareils, simultanément. Il a constaté que les « orbes » dont il était victime n’apparaissaient que sur les clichés d’un seul appareil à la fois.

Aujourd’hui, le chercheur est convaincu que « ces halos peuvent très bien être l’un des phénomènes surréels les plus significatifs jamais observés par l’humanité ». Hmm. Il ajoute : « La recherche portant sur les “orbes” n’en est qu’à ses premiers balbutiements. Toutefois, les photographies de ces émanations spirites sont des indices — proches pour la première fois de preuves scientifiques — qui tendent à démontrer l’existence d’une réalité spirituelle. »

Fumisterie, fumette ou fait réel ? À vous de juger, notamment dans un ouvrage à paraître en novembre chez Simon & Schuster (Canada) : The Orb Project. D’ici-là, nettoyez bien vos objectifs. Moi, j’utilise une peau de chamois humectée d’eau bénite. Ça marche très bien, quoique mes photos restent toujours diablement floues.

Merci Daily Mail

Bricolage interdit à bord

24 juillet 2007, posté par Marc

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Le MintyBoost! Photo © Adafruit Industries, 2007

Damon Burke, un bricoleur émérite, était sur le point de prendre son avion à l’Aéroport JFK de New York quand il s’est fait interpeller par le service de sécurité. Au moment de passer ses bagages aux rayons X, toute l’équipe qui gravitait autour des machines de contrôle a commencé à s’occuper de lui. La dame chargée de voir à travers l’intimité des voyageurs avait en effet aperçu un élément « suspect ».

L’objet incriminé était tout simplement un MintyBoost!, petit appareil à monter soi-même (voir photo ci-dessus) qui permet, notamment, d’augmenter de quelque 25 heures l’autonomie d’un iPod Mini. Burke n’avait jusqu’alors jamais connu de problème aux aéroports, quand bien même il prend l’avion quatre à six fois par mois. Mais ce n’était pas son jour de chance.

Persuadés qu’il s’agissait là d’un engin explosif improvisé (EEI = anglais IED, Improvised Explosive Device), les employés de l’aéroport ont alerté la Police portuaire de New York et du New Jersey. Une fois sur place, l’un de ses officiers a eu la bonne idée d’essayer le MiniBoost! avec une lampe à branchement USB, ce qui n’a pas manqué de fonctionner (celle-ci demandant un courant de 5 V et de 500 mA).

Finalement, le malchanceux bricoleur, qui avait commandé son chargeur artisanal sur Internet (vous trouverez ici une marche à suivre vous permettant d’en réaliser un vous-même), est parvenu à prendre son avion pour Orlando (Floride) à condition de laisser aux policiers les deux batteries du petit appareil.

Dans l’article qui décrit sa mésaventure, Damon précise, de manière tout à fait judicieuse, que les batteries de son ordinateur portable — qu’il a pu emporter à bord de l’avion — seraient bien plus dangereuses s’il leur prenait l’envie d’exploser. Mais les employés des aéroports ne sont pas engagés pour leurs connaissances en électricité… ni pour celles du monde merveilleux des geeks.

Merci Natch Dot Net


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