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« gadgets »

Des cafards pour nos enfants

3 juillet 2007, posté par Marc

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Descriptif du Hex Bug fourni par Bandai, image © 2007

Bandai, le troisième plus grand producteur de jouets au monde, connu notamment pour l’invention du fameux Tamagotchi, lance un nouveau type de bestiole plus fausse que nature : le Hex Bug (comprenez « cafard sorcier »). Il s’agit d’un insecte robotisé, — esthétiquement peu ragoûtant mais technologiquement réjouissant —, qui s’apprête à envahir la cuisine et les toilettes des familles innocentes qui auront eu la bonne idée de confier aveuglément l’argent des courses à leurs gosses.

Capable d’éviter les obstacles, de réagir aux claquements de mains, ce cauchemar sur pattes fonctionnant à l’aide de minuscules batteries sera disponible d’ici la fin de l’année pour quelque 16 dollars (presque 12 euros). Je pense que même moi, qui ai connu les blattes germaniques, ne parviendrai pas à m’y faire. Remarquez, si ledit Hex Bug s’avère capable de manger les jouets de ma fille, je deviendrai vite son ami et… finirai même par amener d’autres de ses semblables à la maison.

Allez, une petite promo de derrière les fagots :

Merci, Technabob, de nous avoir avertis.

Pour cesser de ronfler, faites-vous électrocuter !

1 juillet 2007, posté par Marc

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Photo © 1000 Reflections, 2007

Les mauvaises langues (votre femme en premier) prétendent que vous sciez du bois et que vous leur rappelez la parade amoureuse du porc laineux. Qu’à cela ne tienne : il existe désormais un petit objet inspiré sans doute par les méthodes du Sentier lumineux : le Snore Stopper (littéralement : le « Ronflostoppeur »). Commercialisé par l’entreprise Hivox Biotek Inc., ce bracelet d’origine taïwanaise est muni d’un capteur qui, dès que vous ronflez un poil trop fort, déclenche une procédure… d’électrocution. Bon, légère, l’électrification de votre poignet : de 2.5 à 14 volts. Hivox promet que ce n’est pas douloureux, et que le procédé consiste simplement à stimuler vos nerfs (à vous énerver, donc) afin que vous cessiez d’empêcher votre partenaire de rêver au prince charmant qui, lui, ne ronflerait pas (pas plus qu’il ne boirait ni ne reluquerait les minettes, c’est bien connu).

Là, vous vous dites qu’il est préférable de torturer votre prochain (ou votre prochaine) plutôt que de vous faire travailler les chairs par une machine aux faux airs de breloque. Comme je vous comprends… et c’est pourquoi je vous présente une autre solution (avant l’amygdalectomie) bien plus confortable et défendable au moment du p’tit déj’ avec celle qui n’aura pas dormi.

Il s’agit d’un oreiller anti-ronflette portant le doux nom de Sona Pillow. Ç’a l’air plus marrant, ça, hein ? En effet, ce coussin qui ne ressemble à peu près à rien (sinon à un ours en peluche dont on aurait tranché la tête et le bassin), fonctionne très simplement : il recèle à chacune de ses extrémités un petit espace vous permettant de passer un bras. Si vous dormez ainsi, votre biceps sous la tête, vous ne vous remettrez plus sur le dos et… vous n’aurez plus besoin de chercher désespérément des croissants, le dimanche matin sous la pluie, afin d’amadouer madame dont les cernes verdâtres vous rappellent votre dernière prise de sang. Pas mal, mmm ?

Le prix de la quiétude ? 99 dollars, c’est-à-dire quelque 73 euros. Remarquez, le Snore Stopper est moins cher (80 dollars, environ 59 euros), mais à votre place…

Vaudou maux d’amour

27 juin 2007, posté par Marc

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Photo © My Crazy Stuff, 2007

Ça faisait longtemps qu’on l’attendait. Votre travail vous les brise, les impôts vous empêchent de partir en vacances ou d’acheter la bécane de vos rêves ? La poupée vaudou antistress (livrée avec trois aiguilles) vous permettra de vous défouler à moindre coût. Peut-être même que votre banquier, votre boss ou votre fonctionnaire préféré finiront par se péter une guitare, à force que vous perforiez votre figurine souffre-douleur.

Il existe un autre modèle, « spécial garçons », avec lequel vous maudirez votre femme (ou votre maîtresse) en toute discrétion. Vous pourrez par exemple obtenir la fermeture de sa boutique de fringues, couper son téléphone, lancer quelque malheur à votre belle-mère. Bref, que du bonheur en perspective.

Cela dit, une « version filles » est aussi disponible. Mais nous n’en parlerons pas. Le pris de l’une de ces diableries du dimanche, qui sentent bon la haine et la vengeance ? 8.90 €. Une bagatelle, pour pactiser avec le Bawon Sanmdi

Au fait, à quand les sachets de tétrodotoxine ? J’en achèterais par kilos.

La petite boutique du bonheur

25 juin 2007, posté par Marc

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Photo © Eurocosm, 2007

C’est l’été, vous êtes sur votre terrasse et vous vous dites, comme chaque année, que la viande séchée, ça s’accordera toujours aussi bien avec le vin blanc. Enfin, vous pourriez longuement méditer sur ce genre de babiole existentielle si quelques mouches n’avaient décidé de vous confondre avec la plus vulgaire des déjections canines.

Vous moulinez des bras, vous faites l’avion, tentant désespérément de prouver à vos amis que vous n’avez rien perdu de vos réflexes d’antan. Bien entendu, non seulement vous vous révélez aussi agile que mère-grand qui ne dit rien, là, au bout de la table (attaquée elle aussi par les insectes coprophiles), mais vous renversez le nectar translucide qui aurait embrumé votre esprit s’il ne s’était répandu sur la nouvelle nappe de votre épouse.

C’en est trop : pourquoi Dieu (ou quelque autre entité supérieure) a-t-il puni l’humanité en créant les mouches ? La Chute originelle ne suffisait-elle pas à notre peine ? C’en est trop, il est temps d’agir, à l’encontre même des volontés du Tout-Puissant (quel que soit son nom, je le répète).

C’est là qu’intervient le Fly Catcher, entendez le « Gobe-mouche ». Il s’agit d’un petit appareil fort pratique et particulièrement décoratif (il ne détonnera pas au milieu de votre nappe fleurie) qui imite l’une des plus grandes créations de Dame Nature : la plante carnivore.

Tout droit sorti de La petite boutique des horreurs, l’appareil est muni d’une bouche qui attire les mouches à l’aide d’un produit non toxique. Séduites par l’appât, ces bestioles putrides se promènent sur le palais de la magnifique fleur électrique et hop ! le miracle se produit : la bouche se referme automatique, alertée par ses capteurs. Il ne faut que quelques secondes au Fly Catcher pour occire l’insecte. La bouche se rouvre peu après, émettant un rot du plus bel effet.

Bref, un artefact de bon goût à commander au plus vite. Vos gosses (forcément cruels) vont adorer. Allez, un petit film pour vous convaincre :

Merci Gizmodo

Des boutons au soleil

25 juin 2007, posté par Marc

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Photo © China Web, 2007

Allez, une fois n’est pas coutume, je vous sers un petit gadget de derrière les fagots qui, cette fois, ne devrait pas déplaire à celle qui partagera avec vous vos deux mètres carrés de sable, cet été : un bikini (coréen) équipé de commandes pour l’iPod.

Le long du décolleté, les boutons de volume (sic), de changement de morceau (sic bis) et de pause se dessinent élégamment, ne gâchant rien au panorama de chair qui surplombe l’abîme. Profitez-en ! Exemple pratique : vous écoutez nonchalamment Sturmpercht sur la plage, ayant préalablement piqué le lecteur de votre copine. N’hésitez plus à changer de morceau et à augmenter le volume… pour le plus grand bonheur d’icelle.

Bien entendu, il existe aussi un modèle pour hommes. Je veux dire pour les hommes qui ne partiront pas à la mer, cet été : le costume commercialisé par Marks & Spencer. Un vrai bonheur, au soleil.

Merci China Web

Du BlackBerry au calepin

24 juin 2007, posté par Stahlhelm

Calepin
Le bon vieux temps, photo © liam_sheasby, 2007

Apparemment, le Secrétariat Général de la Défense Nationale français aurait interdit au sein des ministères l’usage des assistants personnels Blackberry pour des raisons de sécurisation des données.

En fait, le gros problème semble être que lesdites données transitent toutes via à peine deux serveurs sis aux États-Unis et au Royaume-Uni qui pourraient faire l’objet d’écoutes de la part de la NSA américaine.

Moi je suis totalement pour la réintroduction des PDA analogiques.

Merci Bruce Schneier.

Wellcome in London

24 juin 2007, posté par Marc

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Chaise de torture chinoise, photo © The Sun, 2007

Sir Henry Wellcome, né il y a plus de cent cinquante ans aux États-Unis, avait été l’un des fondateurs de l’entreprise pharmaceutique londonienne Burroughs Wellcome & Co. Il mourrait peu avant la Seconde Guerre mondiale, ayant dédié sa fortune à des œuvres de charité, au Wellcome Trust ainsi qu’à la recherche médicale.

Sir Henry était un fervent amateur de cultures étrangères, et notamment d’objets inhabituels. Il y a deux jours, le Wellcome Trust a ouvert les portes d’une nouvelle exposition gratuite dans les locaux de sa direction, à Londres, dans la Euston Road : on y découvre quelque 1300 pièces collectées par ce collectionneur compulsif tout au long de sa vie.

Le site de la Wellcome Collection vaut en soi le détour. Vous y découvrirez des sandales de fakir, une amulette phallique, une ceinture de chasteté, un memento mori, et plein d’autres gâteries à faire pâlir d’envie les plus blafards des néogothiques. Lors de votre prochain passage à Londres, n’hésitez pas, rendez-vous à la Euston Road.

Merci The Sun

Des gadgets à deux balles

24 juin 2007, posté par Marc

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Photo © Gertrud K., 2006

Imaginez : vous n’avez pas un kopeck, pas une piastre en poche. Vous habitez un pays où il est aussi facile d’accéder à l’eau potable que de devenir millionnaire. Comment faites-vous pour régler les mille problèmes du quotidien ? Pour vous amuser envers et contre tout ?

Le vélo aiguiseur de couteaux, la machine à soudure faite maison, le four à sécher le bois, l’éolienne en tôle et pièces de vélo, la vespa en cannettes de coca, le biogaz de fortune : autant d’inventions qui mêlent récupération, intelligence, débrouillardise et… humour.

Inspiré par Make (le magazine du bricoleur inventif), AfriGadget est un blogue communautaire lancé il y a une année. Son but ? Montrer de quelle manière les problèmes de la vie quotidienne sont résolus dans divers pays d’Afrique à l’aide d’une seule manière première : l’ingéniosité.

Matière à voyeurisme

23 juin 2007, posté par Marc

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Le Dr Peter Brady dans H. G. Well’s Invisible Man, image © ITC, 1958

Des chercheurs de la Pratt School of Engineering et du Collège impérial de Londres ont élaboré le projet d’une cape d’invisibilité, rien de moins. Un tel vêtement serait capable de dissimuler n’importe quel objet, au point où les observateurs ne pourraient tout bonnement pas en deviner la présence. Le secret d’une telle prouesse ? Les métamatériaux. Hmm, me direz-vous, et à juste titre. Attendez, bandes d’impatients, je vais vous expliquer…

Selon David R. Smith de la Pratt School, « La cape pourrait donner l’impression que vous avez ouvert une brèche dans l’espace. Toute lumière ou autres ondes électromagnétiques seraient détournées aux environs de la zone [à cacher] et guidées par les métamatériaux de manière à ressortir de l’autre côté, comme si elles étaient passées à travers un espace vide. » De la sorte, les ondes électromagnétiques glisseraient sur la cape comme l’eau sur une pierre polie.

La découverte a été révélée par Science Express, la version Web du journal Science. Bien entendu, L’Agence pour les projets de recherche liés à la défense (Royaume-Uni) s’est empressée de soutenir le projet. Du point de vue théorique, cette cape existe désormais : il ne reste plus qu’à la réaliser.

Si l’on pense tout de suite aux usages militaires d’une telle invention (rien n’est trop sophistiqué quand il s’agit d’occire l’ennemi), on peut aussi imaginer des écrans d’invisibilité servant à camoufler d’inélégantes usines à gaz, des couvertures permettant d’éviter tous genres de vibrations et d’ondes sismiques et… de confortables combinaisons de voyeurisme.

Merci Science Express

Des bouquins à la pause café

22 juin 2007, posté par Marc

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Illustration © Aaron Goodman, 2007

La lecture vous excite-t-elle plus que le jus putride craché par l’automate de votre boîte d’esclavagistes ? Réjouissez-vous : bientôt, à la pause, plutôt que de presser sur « pisse de coq », vous pourrez appuyer sur « bouquin tout chaud ».

La société On Demand Books, fondée en 2004 par Jason Epstein et Dane Neller (plus tout jeunes, mais pleins d’idées), va lancer sur le marché, cette année encore, un automate permettant de commander un livre préparé instantanément. La machine imprimera, alignera, rognera et encollera ses titres en sept minutes, montre en main. Elle sera capable de gérer n’importe quelle langue, y compris celles qui s’écrivent de droite à gauche. L’automate pourra imprimer des ouvrages contenant jusqu’à 550 pages.

Quelque deux millions et demi de titres appartiennent pour l’heure au catalogue de l’Espresso (c’est son nom), dont un million en anglais et libres de droits. Les sources de l’entreprise seront notamment Google et Open Content Alliance. Dane Neller prévoit que d’ici cinq ans, On Demand Books sera capable d’offrir à peu près n’importe quel livre jamais imprimé (un poil optimiste, le quinqua).

Le prix de l’animal ? 50000 dollars (environ 37000 euros). La Bibliothèque publique de New York a prévu d’en installer un exemplaire dans ses locaux en février prochain.

Merci CNN Money


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