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« gadgets »

Rigolons avec Microsoft Surface

22 juin 2007, posté par Yves


C’est vrai, se moquer de Microsoft c’est facile, mais ça fait toujours du bien. Surface est le dernier machin présenté par Bill Gates lui-même pour nous faire saliver. Mieux qu’un écran tactile, le système détecte les mouvements des doigts de l’utilisateur grâce à cinq caméras infrarouges. A part ca, en gros c’est comme un iPhone, mais juste que ça a la taille d’une table. Alors des petits gars plein d’humour ont fait ce petit détournement, qui reprend la vidéo de présentation inchangée, mais y ajoute un commentaire un poil plus réaliste et honnête que l’original

Le vrai problème, c’est que Microsoft se prend pour un constructeur automobile et a le don de nous présenter des prototypes un peu gadget mais pas mal alléchants, et quelques années plus tard nous balancer sur le marché un truc mal fini, pas très innovant, bref une crotte. Si vous voulez avoir une idée de l’avenir de la technologie Surface, regardez la présentation de ce que Vista était censé être, quand on annonçait encore qu’il allait sortir fin 2003. En fait, le gag le plus drôle sur Microsoft c’est de regarder la vidéo originale de Longhorn, sans rien y changer:

Boo-hoo for you Woo-hoo for me

17 juin 2007, posté par Corbor

C’est une grosse campagne de pub pour symbian. Ce que la pub ne dit pas c’est comment tous les habitants du Japon ont encore plus de mal à marcher correctement depuis que les portables sont devenus smart. Boohoo for us.

Un réseau sans fil de mini-robots en réseau sans fil

14 juin 2007, posté par Yves

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DARPA (l’agence américaine de recherche pour la défense) a le projet de construire des mini-robots qui agiront comme des relais Wi-Fi, permettant aux militaires de communiquer plus facilement sur le terrain, en formant un réseau évolutif. L’idée est d’avoir une série de ces robots bons marché, de les lâcher sur le terrain, et ils se positionneront tout seuls de manière à créer le réseau optimal. L’image ci-dessus n’est qu’un concept, mais ils veulent arriver à designer des machines plus petites qu’un litre, pesant moins d’un kilo, et coûtant moins de 100 dollars pièce lorsque fabriquées en série. En général dans la tech, c’est l’armée qui fait joujou en premier avec les gadgets un peu chers, après quand ça devient abordable ce sont les universités qui s’amusent un peu aussi, et puis ça pénètre petit à petit le marché des gens comme vous et moi (à part si vous visitez ce site depuis votre caserne ou votre labo). Pensez à Arpanet (aussi un projet DARPA, tout comme le GPS) qui a donné naissance à Internet qui a donné naissance au web qui a donné naissance à Google Maps, par exemple. Moi je vois bien arriver dans quelques années, des mini-router sans fil, alimentés à l’énergie solaire et avec des logos-pub Orange-SFR sur le dos, se promener tranquillement entre les crottes de chiens sur les trottoirs parisiens ou entre les bouses de vaches en Auvergne, et fournir un réseau Wi-Fi partout et tout le temps, constamment optimisé, et à un coût dérisoire. Faites des enfants tant que vous le pouvez encore…

Plantage de cerveau ? Pressez Escape !

13 juin 2007, posté par Marc

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Photo © Marché Noir, 2007

Nous caressons quotidiennement ces touches permettant à nos chères bécanes de cesser leurs coquineries : DEL et ESC. Dorénavant, vous pourrez en faire de même avec votre propre cerveau, et cela à tout instant, grâce aux touches-chevalières que commercialise une manufacture de Chicago au doux blaze gaulois : Marché Noir.

Nota bene : il existait aussi des boutons CTRL et ALT, mais ceux-ci ne sont plus au catalogue. Sans doute parce que l’humanité préfère effacer ou échapper plutôt que contrôler et faire face à une alternative.

Eh, pas tous en même temps, hein ?!

Le présent n’est pas le futur d’hier

12 juin 2007, posté par Marc

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Publicité pour l’Univac Scientific, 1956. Source : Modern Mechanix

C’est bien connu : le futur n’est plus ce qu’il était. Pour ceux qui ont vu l’exposition de Patrick Gyger à la Maison d’Ailleurs (en Suisse romande), ou pour ceux qui ont parcouru son magnifique ouvrage sur les voitures volantes, cela ne fait aucun doute : bon nombre d’inventions géniales sont tombées à l’eau avant même d’avoir émergé des fonts baptismaux.

Alors, si le cœur vous en dit, faites-vous une petite nostalgie du futur en découvrant le phonographe-horloge, la montre-radio, la caméra de 14 tonnes, le premier écran plat (qui date de la fin des années 1950), etc. sur un blogue qui vaut le détour : Modern Mechanix.

Un robot pour se péter la gueule

9 juin 2007, posté par Marc

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Photo : droits réservés

Mettons que vous êtes noir, étasunien et que, pour payer vos études, vous avez accepté de prendre des vacances à Kerbala plutôt qu’à Cancún. Manque de pot, en vous rendant en ville pour faire des emplettes, vous avez marché sur modèle réduit de l’Enterprise qu’une vieille femme à barbe avait laissé tomber de son panier. Bing !

Vos vacances aux frais de Dobeulioux sont foutues. Impossible désormais de danser la polka virginienne avec deux jambes en moins. Ne vous faites pas de souci, le boss a pensé à tout : Teddy Bear (encore lui) débarque, mais un Teddy Bear version George Lucas, avec des chenilles et un capot de MacBook.

Sur l’instant, vous hurlez, vous pissez du sang et d’autres humeurs, et vous demandez si l’on s’est foutu de votre gueule. Pourquoi ? Parce qu’on a troqué un PhD contre vos deux guitares ? Nooon… Parce que ledit robot a vraiment une face de muffin. Se faire ramasser comme une vulgaire araignée de bœuf par le croisement de Winnie l’ourson et de Goldorak… Bah, avec un peu de chance, dans l’hôpital militaire basé en Allemagne, celui où l’on enverra vos divers morceaux, vous rencontrerez peut-être une chouette infirmière qui n’aura rien contre les urètres en silicone.

Si je vous sers ce joli conte de fées, c’est que l’armée étasunienne vient de révéler le fruit d’années de recherche cybernétique : le BEAR (Battlefield Extraction Assist Robot). Haut de 1.80 m, capable de soulever quelque 135 kg (donc, en deux voyages, un homme-tronc de 270 kg), cette merveille de technologie devrait rentrer en service d’ici cinq ans. Bon, comme la guerre en Irak s’avère plutôt mal emmanchée, vous risquez bien d’en croiser un exemplaire lors de votre prochain tournoi de paintball à Nadjaf.

Merci BBC News

Un clavier Dvorak sur l’iPhone

9 juin 2007, posté par Marc

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Photo : droits réservés

Même ceux qui n’ont pas vu la présentation de l’iPhone par Steve Jobs lors du Macworld 2007 de San Francisco en rêvent la nuit. Et ceux qui ne rêvent plus sont insomniaques, tant ils attendent l’avènement du bel appareil…

Si vous avez raté un épisode, sachez que nous sommes à la veille d’une lutte sanglante entre Apple et les grands fabricants de portables tels que Nokia, Sony Ericsson et Motorola, mais aussi entre Apple et Palm, entre Apple et Research in Motion (vous savez, les BlackBerry). Dès le 29 juin (date officielle de sa commercialisation) l’iPhone renfermera rien de moins qu’un téléphone portable, un iPod, un navigateur Internet (un vrai) et plein d’autres logiciels sympathoches totalement synchronisables.

Et les geeks dans tout ça ? Ils ne sont pas en reste. En effet, Apple a même pensé aux malades de technologie déviante en proposant, via l’écran tactile de l’iPhone, un clavier Dvorak. Si si, vous avez bien lu. Moi qui ne jure que par ma calculatrice HP trentenaire tournant sous notation polonaise inverse (un bonheur), que n’ai-je pas appris la nouvelle avec étonnement et… délectation.

Vous le savez sans doute, mais la position des touches des claviers QWERTY et AZERTY (le plus débile du monde, avouons-le) ne servait à l’origine qu’à éviter que les tiges des machines à écrire de grand-mère ne se croisent lors de la frappe rapide. Juste avant la Seconde Guerre mondiale, August Dvorak et William Dealey inventèrent un nouveau clavier dont le positionnement des touches ne satisfaisait non pas la mécanique, mais améliorait le confort de l’utilisateur (touches les plus utilisées là où on les attend, et non pas au cul du monde).

Alors gageons que cette (ancienne) innovation de l’iPhone ne nuira pas à la montée en puissance de la Pomme dans le monde de la téléphonie mobile. Peut-être même que les Français, un jour, abandonneront l’AZERTY pour enfin se convertir au QWERTZ (mon joli clavier) ou, mieux encore, au Dvorak.

Merci Market Watch

Availabot, aussi utile qu’une photo de ragondin en pleine miction

8 juin 2007, posté par Stahlhelm

Availabot

Personnellement, les outils de messagerie instantanée ont toujours eu pour moi deux utilisations principales :

  • visionner/superviser (selon l’humeur du moment) secrètement une dame à la chevelure généreusement chatoyante qui se plait à chevaucher la croupe froide mais dodelinante d’un Sybian (modèle standard A.D. 1987)
  • trouver une excuse pour parler à mes amis disséminés dans le monde sans jamais avoir à les rencontrer physiquement

Et jusqu’ici, dans mes heures de profonde solitude, je devais rester apitoyé devant mon terminal pour être sûr de ne pas louper l’instant tant attendu de la connexion d’un ami ou de l’une de ces dames altruistes.

Et là, accrochez-vous bien, cette distance entre mon corps dans l’expectative et mon écran du vice va désormais pouvoir s’allonger de la longueur faramineuse d’un pâle cable USB ! On entre de plein fouet dans l’ère posthumaine. C’est carrément l’orgie du futurisme que nous proposent les inventifs Schulze & Webb, designers londoniens, avec Availabot, gentil petit gadget qui se branche sur un port USB, est dédié à l’un des membres de votre liste d’amis de votre logiciel de messagerie instantanée (ouf !) et se dresse ou se couche en fonction de la dé/con-nexion dudit membre. Plus besoin de rester devant son écran, on peut faire fondre sa raclette au micro-ondes tout en chattant, sans pour autant oublier de garder un œil sur Availabot, le meilleur ami du posthumain.

Pour ceux qui ne me croiront pas, voici une alléchante vidéo de notre brave bougre en pleine action :

La vie va plus vite qu’on ne le pense, vraiment, et LiLeLa est là pour nous le rappeler.

via Beyond the Beyond


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