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« furries »

Sako Kojima, femme-hamster

23 octobre 2007, posté par Stahlhelm

Sako Kojima
© Sako Kojima

Qui a osé dire un jour avec une inconscience suicidaire que les furries, c’était quand même marrant et chou et qu’on leur souhaitait longue vie et prospérité ? Le (ou la) malheureux (-x +se) aura certainement déjà expié ses crimes dans un sombre caniveau derrière les fagots d’une honte insoutenable.

I don’t know the situation of neighboring country
I don’t know the situation of neighboring country © Sako Kojima, 2007

J’avoue bien être moi-même un fieffé fétichiste sous certains angles et surtout selon les phases de la lune, mais les furries ont toujours été les pires ennemis de mon contenu stomacal et les meilleurs amis de mon envie de m’acheter une batte de baseball. Et c’est bien pour cette raison que jamais je n’aurais pensé même sourire à la face d’une vidéo mettant en scène l’une de ces abominables créatures.

Vous me direz que Sako Kojima a les avantages combinés d’être Japonaise et d’être une artiste avec assez de talent et de folie pour sculpter un agneau léchant son propre anus. Et ça, ça vous change la perception d’un homme, aussi rude et patiné soit-il :

I can be alone 2
I can be alone 2 © Sako Kojima, 2007.

Selon l’humeur, cette jolie petite bougresse a ainsi passé de 3 à 6 jours enfermée dans une cage à imiter l’humble geste de la vie quotidienne d’un hamster, grattant ici les murs de son enclos et rongeant là de petits morceaux de bois sous les yeux de visiteurs incrédules. La vidéo ci-dessous est tirée du passage de l’artiste et de son doux pelage à la Maison folie de Wazemmes lors de l’événement culturel Lille 2004.

I use a variety of medium including sculpture, performance, photography and drawing to explore the people of modern society. At present I’m interested in the psychology of diseased human psychology for the civilized world, because it’ s the almost same as my pain. Human is thinking animal therefore, we tire, sad, go mad. I ‘m thinking, I want to become just a small animal, because they don’ t meditate, they aren’ t thinking deep.It’ s the reason, I’ m doing animal performance. But all of my works are rather optimistic than gloomy. At first sight, the works appear unique and cute but after time the works show a sense of irony pain and sadness of individual human experience.

Merci we make money not art.

Le grand déménagement

7 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Lemmings
Photo © Chris Tweed, 2007

Apparemment, la frénétique fringale migrationnelle caractéristique de ces bestioles a une fois de plus attrapé les lemmings (Lemmus lemmus, du norvégien « lemmus », destruction (sic)) des environs de Njuorggán (Finlande) dans ses vieux filets gluants de graisse de poisson mal séchée.

Même si pour l’instant la foule n’est encore au programme de cette migration, toute la Laponie semble en être le vibrant théâtre naturel à l’heure où vous lisez ces incroyables lignes. S’avance-t-on doucement vers une apocalypse de fourrure à pattes en Scandinavie ? Seuls les yeux perçants de la science sauront nous le dire.

Lemmings
Cours de natation. Photo © Mochimochi Land, 2007

En attendant, il ne nous reste qu’à fermer les yeux et croire fermement que le documentaire de Disney White Wilderness n’était en fait pas un terrifiant snuff movie destiné à nous faire croire que les lemmings se suicident en masse pour permettre le rafraîchissement de leur population en rangs de sardines :

On n’oubliera pas d’ajouter que si le monde si malsain et surfait des furries adoptait une semaine « lemmings », la surface de la Terre serait nettoyée d’une invasion bien moins rigolote que celle maladroitement relatée en ces lignes. En attendant l’avènement de l’homme-lemming bien sûr.

Sinon, moi je vais de ce pas me procurer la discographie complète de The Lemming chez mon disquaire favori.


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