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« animation »

Des lapins, plein de lapins, plein de couleurs

5 octobre 2007, posté par Yves

Sony nous sort une nouvelle pub à fort taux de buzz pour sa série de TV Bravia. Après les boules qui rebondissent en caoutchouc de toutes les couleurs et l’immeuble qui explose en peinture de toutes les couleurs, voici les lapins en pâte à modeler de toutes les couleurs, sur une musique des Rolling Stones. Ca vous rappelle pas quelque chose…?

La dernière:

Et si vous aviez raté les précédentes,

Les boules:

Et son making of:

L’immeuble:

Et son making of:

Du bon usage du Flash

12 septembre 2007, posté par Marc

bunny.jpg
Image © Angry Alien

Il y a de cela sept ans, une bande de joyeux lurons regroupés sous le nom de Mondo Mini Shows lançait une série d’animations en Flash qui allait connaître un succès mondial : les Happy Tree Friends. Au menu : petits personnages chouquinets (le lapin Cuddles, le castor Handy, l’élan Lumpy, l’écureuil Nutty, etc.) à qui il arrive plein d’abominations dignes des meilleurs dessins animés gore.

Parallèlement à la vague de ces pures créations du Net — qui ont assuré notoriété et deniers à leurs créateurs — se sont développées d’autres animations Flash, interactives cette fois. Par exemple le fameux Whack Your Boss, censé vous relaxer entre deux salves d’injures de votre patron. Le créateur dudit jeu gorissime, Tom Winkler, s’est d’ailleurs spécialisé dans la relaxation à base de tripailles, de fiente et d’hémoglobine — en témoigne son site Doodie.

Bref, tout ça pour vous dire que je viens à peine de découvrir une petite merveille d’animation et d’intelligence : 30-Second Bunnies Theatre. Créé en 2004 par la conceptrice Web Jennifer Shiman, cette série de petits films a pour ambition de faire rejouer — en trente secondes ! — des grands classiques du cinéma. Mais pas par n’importe quels acteurs : par des lapins. Si si. De grands moments de bonheur à regarder en famille (cette fois-ci).

MoCap Massacre

6 septembre 2007, posté par Corbor

La motion capture est un procédé utilisé dans les jeux vidéo et l’animation 3D. Le principe est simple : on colle des capteurs sur un acteur et on le filme. Ensuite on prend la vidéo et on récupère les mouvements de l’acteur que l’on colle sur un personnage virtuel. Ou plutôt, on colle le personnage sur l’acteur.
Le résultat fait qu’on n’a plus besoin d’animer un personnage à la main et qu’en théorie l’animation est particulièrement naturelle.
Par exemple, dans la trilogie du Seigneur des Anneaux, le personnage de Gollum était entièrement animé en motion capture.
Donc, à son meilleur, voilà à quoi la motion capture ressemble :

Le problème d’un tel procédé, c’est qu’il simplifie tellement la production de films d’animation que tout le monde l’utilise à tort et à travers pour économiser du temps et de l’argent.
Animer en mocap un personnage comme Gollum, qui évolue au milieu d’acteurs et de décors réels a un sens. Mais si on prend un cartoon, l’effet change complètement. Le propre de Bugs Bunny et consorts est que leurs mouvements sont totalement irréalistes et exagérés ; basiquement, le but est qu’ils bougent comme des animaux débiles sous amphés.
Daffy Duck n’a pas été dessiné pour bouger comme un humain adulte pataud, mais bien comme un canard anthropomorphique mongol.
C’est pour ça que les types qui suent à grosses gouttes dans leur costume Dingo à Disneyland sont tellement flippants. Et c’est pour ça que pour ce genre de personnage on évite à tout prix d’utiliser la motion capture.
Pour illustrer mon argument, les types de Cartoon Brew ont trouvé ces trois vidéos particulièrement dérangeantes — après Farfour et Nahoul, LiLeLa présente MoCap Massacre :

La Linea

29 août 2007, posté par Yves

balumbadum… balumbadum… balumbadum…

Merci à swissmiss pour cette petite claque de jouvence dans la face. La Linea, ce dessin animé créé à la fin des années 60 par Osvaldo Cavandoli, et regardé par quasi tous les enfants franco-suisses de ma génération quand il passait dans L’île aux enfants de Casimir (et pour les plus chanceux sur la TSI), c’est du design minimaliste et des émotions nostalgiques à l’état pur.

Le site de TV5 offre une petite présentation et un historique de Osvaldo Cavandoli et des origines de la Linea, mais aussi et surtout les 56 premiers épisodes à regarder sur le site. Attention, la vidéo (et le son) démarrent direct.

Et sinon, comme d’hab, on peut aussi se délécter des éclats d’humeur et des plaintes du petit bonhomme en une ligne sur YouTube, dont en voici quelques clips.


Une des publicités originales dont La Linea est née

La suite juste apres le saut…
(suite…)

Unité inhabitée #4

14 août 2007, posté par Yves

Je sais que je me plains tout le temps, mais j’aimerais bien voir un truc filmé en une prise unique, au-dessus d’une série de dominos qui tomberaient l’un après l’autre et révéleraient ainsi chaque image de l’animation. Bon, en attendant que quelqu’un le fasse, voici déjà « Process Enacted », un petit truc de Jordan C. Greenhalgh pour se faire plaisir en prenant son café.

Doggy Poo, une petite crotte de chien qui se pose des questions

9 août 2007, posté par Yves

Sometimes dreams really do come true. Oui, parfois les rêves deviennent vraiment réalité, pour les amateurs de fèces et autres jolies choses de la vie. Un peu comme ce film d’animation tout droit venu de Corée, qui raconte les aventures d’une petite merde de chien comme on aime à en rencontrer au coin d’une rue parisienne en se félicitant de n’avoir pas mis de Birkenstock ce jour là.

Doggy Poo est, comme son nom l’indique donc, une crotte de chien. Mais pas n’importe laquelle: c’est une crotte pensante voire même philosophique. Elle est un peu perdue, abandonnée sur le coin d’une route comme le sont beaucoup de ses congénères, mais Doggy Poo ne se satisfait pas de son sort, et entame une exploration du monde qui l’entoure, afin se découvrir elle-même. Everything has a purpose. But what would I be good for? Tout a un rôle à jouer, mais à quoi puis-je bien servir? se demande ce petit étron tout rond, jusqu’à sa rencontre avec un pissenlit qui lui explique le sens de la vie.

Oh, it’s a complicated world…

Je vois d’ici votre sourire goguenard, mais ce n’est pas une blague. Ce film est classé dans IMDb, disponible à la location sur Netflix (aux US), et à la vente sur Amazon. Si vous voulez vraiment en savoir plus, le site officiel présente les autres personnages qui ont des noms très travaillés eux aussi, etc.

Superman, saboteur excellent

18 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Superman et Loïs, main dans la main

On le sait, Superman, l’homme d’acier qui sait tordre l’acier de ses petits doigts boudinés, aime quand même bien Lois Joanne Lane et ses longues jambes gainées de nylon d’antan. Et il ferait tout pour les sauver des mains graisseuses et collantes de l’ennemi de la démocratie.

Il serait même aller jusqu’à accompagner la belle du côté de Yokohama en 1942 pour la protéger des longues incisives à binocles qu’étaient les méchants Japonais impérialistes de l’époque et en profiter pour foutre le bordel à sa manière parmi les rangs serrés de l’armée nippone. Eleventh Hour (« Onzième heure ») est une petite perle de propagande américaine de 1942 qui nous montre qu’il suffit parfois juste de tirer sur l’ancre d’un destroyer pour le faire couler.

Eleventh Hour (1942)

Et pour finir en beauté, voici une autre jolie récupération youtubienne d’un film animé de propagande américain sur le Japon de la Seconde Guerre Mondiale. Attention, c’est du bon vrai racisme cru d’antan. On y apprend même, via une apparition fortuite du général professeur Hideki « Rasoir » Tōjō, que les Japonais mangeaient du papier.

Tokio Jokio (1943)

Merci Japan Probe.

The Hunt

24 juin 2007, posté par Stahlhelm

Prenez une once de dragonosaure mécanique, 2-3 vaisseaux spatiaux extra-terrestres classe A-, un bon PC avec au moins 12GB de Kingston, une bonne souris sans fil et à laser, un logiciel de 3D quand même assez performant et quelques notions d’animation CGI et vous arriverez sans aucun doute à copier ce que fait Marco Spitoni. Ou du moins à le parodier maigrement.

The Hunt (la chasse) est donc un « petit » film d’animation CGI daté de 2001 et mettant en scène la chasse d’un dinosaure mécanique par de méchants humanoïdes et alii assoiffés d’effroyables épanchements d’huile et de cette gloriole futile dont aiment à se gausser les chasseurs de ragondin cendré du Saskatchewan.

Comme nous le signalait autrefois les Xénobiophiles, mestre Marco a remis ça cette même année avec C.O.D.E. Guardian, un autre flambant enfantement CGI de son cru, qui met en place un léger avatar uchronique de la Seconde Guerre Mondiale.

Merci Table of Malcontents.


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