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« Ontario »

Les démarches sont trompeuses

9 novembre 2007, posté par Marc

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La démarche des femmes : une opération programmée ?
Beyoncé Giselle Knowles aux BET Awards, le 26 juin 2007. Photo : droits réservés.

Une équipe de chercheurs de la Queen’s University, dans l’Ontario, a mené une étude prenant en compte la démarche des femmes et les hormones présentes dans leur salive.

Meghan Provost, qui a dirigé ce projet, a enregistré les façons de marcher de volontaires féminines et les a montrées à une quarantaine d’hommes. Elle a demandé à ces derniers d’évaluer le degré d’attirance de chaque démarche et s’est rendue compte, en comparant ces résultats aux prélèvements hormonaux, que les femmes en période d’ovulation se déplaçaient de manière beaucoup moins attirante qu’en période d’infertilité.

Les signes qu’emploient les femmes pour avertir les hommes qu’elles sont prêtes à concevoir sont nombreux et pourtant, une démarche chaloupée peut s’avérer trompeuse. Les résultats de l’étude, publiés dans le journal Archives of Sexual Behavior, tendent à montrer que les femmes en phase fertile se meuvent en remuant moins les hanches et en rapprochant leurs genoux.

Selon Meghan Provost, les femmes abuseraient ainsi les hommes afin de dissimuler leur ovulation aux mâles qu’elles n’ont pas choisis. Par contre, en période d’infertilité, elles feraient un plus grand étalage de leurs charmes, ne risquant pas de se reproduire avec un autre partenaire que celui qu’elles ont choisi.

En période d’ovulation, l’odeur et les expressions faciales des femmes changent, mais ces indices ne sont perceptibles qu’à faible distance — c’est-à-dire seulement par l’homme avec lequel elles acceptent d’être proches. La fin d’un mythe ?

Merci BBC News

Toponymie brunâtre

21 août 2007, posté par Marc

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Photo © Dario Ayala, 2006

Certains lieux n’existent que par leur nom. Leur notoriété — souvent locale — provient d’un caprice de l’histoire, d’une erreur de jugement qui devient, avec le temps, une marque de fabrique. C’est le cas, par exemple, de Montcuq (en France, dans le Lot), ou encore du Milieu du Monde (surnom de la commune vaudoise de Pompaples, en Suisse).

Au Canada, dans l’Ontario, un village porte un nom aussi étrange que dérangeant : Swastika. Rappelons brièvement que swastika est un mot d’origine sanscrite (su-asti-ka, littéralement « ce qui est bon ») et qu’il désigne, aussi bien pour les hindous que pour les bouddhistes, un symbole auspicieux présent dans les lieux saints et lors des rassemblements religieux. À la réalité des Aryens d’Asie centrale s’est greffé un mythe nazi, lequel a repris à son compte la croix gammée chère au sous-continent indien.

Fondée sur l’actuelle commune de Kirkland Lake, dans le nord de l’Ontario, Swastika doit son nom à une mine d’or qui appartenait jadis à la famille Mitford. Mentionnons au passage que Unity Valkyrie Mitford (1914-1948), femme née à Londres mais conçue soi-disant à Swastika, n’a jamais caché ses sympathies pour le nazisme. Elle a notamment rencontré Hitler, Himmler, Göring et Goebbels.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement de la province de l’Ontario a souhaité changer le nom de la localité en Winston (en hommage à Churchill), mais ses habitants s’y sont opposés, prétextant que leur village portait le nom de Swastika avant que les nazis ne se l’accaparent.

En 2008, la communauté de Swastika fêtera son centenaire. Gageons que les pèlerins y seront rares et qu’ils porteront des robes safran plutôt que des chemises brunes…

Merci Andrej et Wikipedia


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