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« paris »

Vingt-quatre heures de rāga

28 septembre 2008, posté par Marc

Sarod
Un sarod, cultissime instrument de musique classique indienne (photo : droits réservés)

La Cité de la musique, située porte de Pantin, à la Villette, a mis sur pied un concert (ou plutôt : des concerts) de musique traditionnelle indienne qui ont débuté samedi 27 septembre à 18h et s’achèveront… dimanche à 18h. Bref : vingt-quatre heures non-stop de rāga, c’est-à-dire de passion plein les oreilles. Détail qui rend le concept d’autant plus sympathique : si vous lisez cet article à temps, vous pouvez écouter les concerts en direct depuis le site de la Cité de la musique.

Au programme dimanche : Ensemble Tala Vathyam, Sheik Saheb et Sheik Subhani, Sudha Ragunathan et son ensemble, Neena Prasad et ses musiciens, Kaushiki Chakraborty et ses musiciens, Gundecha Brothers, Ajay Rathore et Aditi Jain, Ensemble Divana, Shashank et son ensemble.

Alors, connecté(e) ?

Une bonne raison de retourner à Paris

6 octobre 2007, posté par Marc

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Le sigle des Arts et métiers. Photo © Musée des arts et métiers, 2007

Tiens, ça fait des plombes que ne suis plus revenu à Paname, la peur de l’euro et de la légendaire cherté parisienne ayant eu raison de mon enthousiasme de francophone helvétisant. Eh bien figurez-vous que c’est une anglophone, Tinkergirl, qui m’a convaincu d’y retourner.
Brass Goggles, le blogue où je vais plus souvent que rarement me vautrer, a publié un petit papier sur le fameux Musée des arts et métiers, au 60 rue Réaumur. Surtout, il met en avant la facette steampunk du lieu. Bref, moi qui suis condamné au provincialisme (concept que la Toile contribue à éradiquer), je ne peux m’empêcher de rêvasser en parcourant la visite virtuelle (en Flash) proposée par ce sanctuaire du cuivre patiné.

Bonne visite.

Merci Brass Goggles

Elle voit des Tours Eiffel partout

20 septembre 2007, posté par Yves

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La Tour Eiffel en banlieue de Shanghai. Photo © Reuters

C’est beau, ça ressemble à l’hôtel Paris de Las Vegas, qui lui-même ressemble étrangement à la fameuse et classieuse Tour de Tokyo… Bon, c’est officiel et pourtant ça a fait relativement peu de bruit: après le Japon et les US, le mauvais goût « à la parisienne » est enfin arrivé en Chine. Je ne parle pas d’un pavillon extravagant pour l’expo universelle de Shanghai, mais bien d’un complexe immobilier dans la banlieue de cette même ville, construit comme une réplique en carton-pâte de DisneyWorld, et dont la pièce de résistance est la deuxième plus grosse réplique de Tour Eiffel au monde.


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Tianducheng

Si vous voulez aller y boire un petit pastis sur la terrasse du café Chez Li, vous trouverez cette petite communauté de nouveaux riches au doux nom de Tianducheng à côté de Hangzhou, la capitale de la province du Zhejiang. Pas de panique, on y a aussi mis un Arc de Triomphe et suffisamment de bâtiments haussmanniens pour loger 100 000 personnes (même si pour l’instant il n’y en a que 2 000 qui habitent les 1 900 hectares de cette petite ville).

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Paris Hotel, Las Vegas © lyng883

La tour fait donc 108 mètres de haut, contre celle de Las Vegas qui en fait 165 et qui est la plus grande du monde, si on met de côté la Tokyo Tower qui est elle plus haute de l’originale, et surtout d’un raffinement élégant à base de rayures rouges et blanches et d’absence de fioritures importunes.

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Tokyo Tower © studioghibli.net

Mais je déconnais quand je disais que le mauvais goût venait d’arriver en Chine, parce qu’en fait il y a déjà une copie de la Tour Eiffel de 100 mètres de haut dans le parc d’attractions « Window of the World » de Shenzhen. Donc si je comprends bien, la tour de Tianducheng est une copie de celle de Shenzhen alors?


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« Window of the World » a Shenzhen

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Tour Eiffel de Shenzhen © switchstyle

Bon, je voulais quand même en profiter pour préciser que Gustave Eiffel n’a pas inventé le porte-jarretelle, c’est un canular invente par Gotlib dans les années 60.

Vive la vraie vie

9 août 2007, posté par Stahlhelm

Parmentier
Tombe de Parmentier et offrandes au Cimetière du Père-Lachaise. Photo © nicolas zein, 2007

Je suis extrêmement content. Grâce à LiLeLa, mais aussi un peu grâce à Artifica, ma sordide nécrophilie voyeuristique peut enfin se passer du vol 1397 et éviter de glisser sur une once de malchance métropolitaine pour visiter le Cimetière du Père-Lachaise sans se mouiller le marcel.

Ce site nous offre une visite virtuelle du lieu et il est de mon devoir d’avouer bien bassement que c’est quand même trop tiptop pour que lll faille à sa tâche de héraut du ouèbe.

Du coup, on retombe évidemment à quatre pattes dans un pseudo-métavers, mais LiLeLa c’est aussi un peu ça : un ouroboros enfant qui ne regrette rien.

La science est impuissante face à la mort.
Seuls l’art et les rêves nous offrent une consolation.

Merci The Presurfer pour cet autre moment de poésie lilelaïque.

Musée Dupuytren

6 juillet 2007, posté par Stahlhelm


Photo Philippe Bréson, 2007

Autre que de revisiter le musée d’Orsay et de passer une nuit mouvementée entre les murs hypocritement studieux de la CIUP, j’ai enfin trouvé une bonne raison pour retourner à Paris sans honte ni vergogne : le moins fameux musée Dupuytren, ode fâcheuse à l’anatomie pathologique ou merveilleuse excuse pour le voyeur malsain qui sommeille en chacun de nous, à choix.

Pièces osseuses, reconstitutions en cire, bocaux remplis de goitres et de formol à ras-bord et autres photos qui risquent de donner des guilis dans le fond de la gorge des moins ventrus parmi nous, le musée Dupuytren est entièrement dédié à l’humour noir de dame Nature dans ses plus beaux atours.


Photo Philippe Bréson, 2007

Heureusement que de nos jours des héros du beau et bon goût comme Nip/Tuck sont là pour nous éviter de finir dans un bocal.

Merci we make money not art.

Frères Coen > Tuileries

7 juin 2007, posté par Stahlhelm

Je viens de tomber sur une petite perle youtubée des Frères Coen :

1er arrondissement (Tuileries)

Un court métrage qui fait partie, avec 17 autres volets, du film Paris, je t’aime, sorti en 2006, et dans lequel Steve Buscemi se pose bien mal à l’aise en touriste américain découvrant les plaisirs souterrains de Paris.

Ma putride ignorance cinématographique m’aura bien un jour par derrière d’un coup bien placé de knut dans l’omoplate, mais je dois avouer bien bassement que la liste des 18 courts métrages et des réalisateurs/acteurs donne bigrement envie de se ruer sur le Tsutaya d’à côté ou le torrent le plus proche.

Ce film est une suite de 18 courts-métrages sur 18 des 20 arrondissements de Paris. Il traite de l’amour éphémère. Chacun des courts-métrages est réalisé par un réalisateur et joué par différents acteurs. Les courts-métrages consacrés au 11e et 15e arrondissements ont été tournés mais n’ont pas été intégrés au film final pour des raisons d’enchaînement des histoires.

via Table of Malcontents


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