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« souris »

Au doigt mais pas à l’œil

26 février 2008, posté par Marc

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Photo © Logisys, 2008

Pas plus tard qu’avant-hier, faisant une fois de trop des infidélités à mon bon vieux Mac tout d’aluminium vêtu, je me trouvais sur un portable PC du plus bel effet, si ce n’était la verrue qui entachait son clavier de plastoc. Je me suis souvent demandé comment, un jour, un ingénieur ivre, ou fou, ou les deux, en était venu à affubler ses machines d’un téton (trackpoint, que d’aucuns nomment « clitoris », passant sans doute plus de temps à caresser leur machine que leur régulière) rouge, rugueux et malpratique. Bien que les trackpads ne soient pas nés de la dernière pluie de silicone, il reste encore des fabricants suffisamment peu sensibles à l’esthétique (ils sont légion) pour croire qu’un furoncle à l’inertie redoutable peut encore être d’une quelconque utilité.

Pour pallier sans doute à l’inconfort des hémorroïdes dactylographiques, une boîte au nom très commun de Logisys (Pomona, Californie), qui fabrique d’habitude des périphériques immondissimes, a mis sur le marché, depuis quelque temps déjà, une « souris digitale », ou plutôt, une « souris de doigt » (finger mouse) fixée avec un élastique à votre index. La machine suit vos gesticulations et vous commandez les clics gauche et droit ainsi que la roulette à l’aide du pouce. Tout un programme qui ne se limite pas à provoquer la nécrose de votre dernière phalange, mais vous condamne également à frapper des « J » d’une terrible pesanteur.

On pourrait croire l’invention mort-née, condamnée aux oubliettes des créations les plus inconfortables (comme le cyberclitoris). Détrompons-nous. Un fabricant taïwanais (le même, en fait) manufacture une nouvelle « souris de doigt », plus grosse encore : la USB Wireless FingerMouse qui, comme son nom l’indique, est une version sans fil de la précédente.

Pour frimer dans l’avion, rien de tel… Mais si vous craquez pour une version avec ou sans queue de l’animal, il vous faudra au préalable muscler votre index avec des haltères de leprechaun.

Bonne année du rat

12 février 2008, posté par Yves

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Depuis quelques jours c’est la nouvelle année chez les Chinois, et cette année c’est un nouveau cycle de douze années qui commence par celle du rat. Alors pour fêter ça comme il se doit, quoi de meilleur qu’un bon repas avec la famille et les amis.

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Et pendant ce temps-là à Taiwan, un restaurant sert depuis 58 ans une dizaine de plats à base de cet animal bien appétissant. Dix-huit kilos de viande de rat sont servis quotidiennement, et l’année du rat augmenterait la demande de cette viande devenue populaire pendant les années 1940-50 dans le Taiwan rural qui ne pouvaient pas toujours se payer de porc ou de poulet.


(Pour nos lecteurs via flux RSS: désolé si la vidéo ne s’affiche pas, viendez donc la regarder directement sur le site)

J’attends avec impatience les scènes en extra sur le DVD de la version Chinoise de « Ratatouille ».

Hey, Mickey et ses potes viennent visiter ta maison

20 septembre 2007, posté par Corbor

L’Australie est un merveilleux pays qui contient une bonne partie des animaux les plus dangereux du monde.
La méduse blue bottle, la pieuvre blue ring, le grand requin blanc, le serpent Taipan. J’en passe et des meilleurs.
Malgré toutes ces sales bêtes, la plus grosse menace qui pèse sur les Australiens ne vient pas des créatures qui piquent, mordent ou boulottent l’homme, mais des invasions incontrôlables d’animaux devenus australiens par la force des choses.
Quand les premiers Européens sont arrivés en Australie, ils ont amené avec eux tout plein d’animaux qui n’avaient pas à foutre les pieds en terre australe. Le problème vient du fait qu’il n’y a pas de prédateurs naturels au lapin ou au crapaud en Australie. Ces animaux ont survécu en Europe, malgré l’absence de défense naturelle, en se reproduisant en masse. Les lapins baisent ; du coup ils ne sont pas en voie de disparition aujourd’hui.
Mais s’il n’y a pas de bestiaux pour manger les lapins, on se retrouve avec une invasion sans précédent qui décime tout sur son passage.
Prenez les souris, par exemple. Les habitants de grandes villes ont sans doute remarqué que malgré un environnement hautement toxique, les souris arrivent quand même à survivre et à se reproduire sans problème.
Prenez ces même souris et mettez-les dans le bush australien où la mort-aux-rats et les chats sont totalement inexistants. Ça donne ça :

La sexualité des souris ? Une affaire de nez.

10 août 2007, posté par Marc

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Photo © You and Whose Army, 2006

Catherine Dulac, biologiste à l’Université d’Harvard, vient de publier dans la revue Nature le résultat de recherches sur la sexualité des souris.

Elle y explique que les femelles souris sur lesquelles elle a mené des expériences se sont comportées comme des mâles, avec un appétit sexuel inhabituel et une manière de « couvrir » leurs congénères comme seuls ces messieurs le faisaient jusqu’alors. Le secret de cette soudaine métamorphose ? Un petit organe secret caché dans… le nez.

L’organe voméro-nasal, présent dans les nez de bon nombre d’animaux mais pas chez les humains et les primates évolués, joue un rôle décisif dans la production des phéromones. Jusqu’alors, on attribuait à la testostérone l’attitude agressive des mâles. En élevant des femelles dépourvues d’un gène spécifique à l’organe voméro-nasal, et en supprimant même ledit organe sur des individus adultes, les femelles se sont mises à vouloir copuler comme des mâles.

Il semblerait donc que chez ces souris, le comportement sexuel masculin soit également présent dans le cerveau des femelles, mais que celui-ci se voie inhibé par les phéromones sécrétées par l’organe voméro-nasal. Les phéromones activeraient ainsi le comportement féminin (moins agressif) des femelles.

Mal barrés ces messieurs souris. On est peu de chose — et eux aussi.

Merci Harvard University Gazette


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