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« géographie »

Tetristérie et géographie

24 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Un petit article en cascade pour conclure cette dure journée :

Tetristérie nippone (déjà signalé par Corbor dans un autre contexte)

State Tetris
State Tetris
Où tu peux réviser ta géo en jouant à Tetris. Dur dur.

Lilly (23 mois) adore la géographie

Merci The Ying Yang Report.

Rions de notre incultitude

21 septembre 2007, posté par Yves

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Metro Maps of the World © Mark Ovenden (agrandir)

Bon, des fois on se moque. Des américains, de leur président, des autres en général… C’est pas vraiment gentil, et pas complètement honnête non plus. C’est pour ça que Rethinking Schools a mis en ligne Map Game, un petit jeu tout bête où il faut replacer des noms de pays sur une carte vierge. Une bonne manière de se remettre aussi les idées en place par la même occasion. A jouer seul et sans témoins.

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Pendant ce temps-là, il y en a encore qui croient que la Terre est plate, avec un mur de glace tout autour pour empêcher l’eau de s’écouler…

Petite blague de blonde

28 août 2007, posté par Yves

Ça se passe pendant le concours Miss Teen USA 2007, et c’est la Miss Caroline du Sud à qui on pose une question sur l’éducation. La juge annonce que des sondages récents montrent qu’un cinquième des Américains ne savent pas situer les USA sur une carte du monde, et lui demande quelle en est la cause selon elle. (« Recent polls have shown that a fifth of Americans can’t locate the U.S. on a world map. Why do you think this is? »)

Petit rappel sur la Caroline du Sud: C’est un des États les plus conservateurs des États-Unis, ancien leader de la cause sécessionniste en 1860, premier État à quitter l’Union, c’est sur son sol qu’a débuté la guerre de Sécession. Jusqu’en 1940, les candidats démocrates à l’élection présidentielle y obtenaient plus de 90% des suffrages. Progressivement, les électeurs se sont détournés des candidats démocrates et c’est aujourd’hui un des États les plus républicains du pays.
Source Wikipedia

Et pour ceux qui n’auraient rien compris à sa réponse, voici la transcription mot à mot:

MISS SOUTH CAROLINA: I personally believe that U.S. Americans are unable to do so because some people out there in our nation don’t have maps and I believe that our education like such as in South Africa and the Iraq — everywhere like such as, and I believe that they should… our education over here in the U.S. should help the U.S. — or should help South Africa and should help the Iraq and the Asian countries so we will be able to build up our future…

Vous avez une heure…

Mangeons bien

16 août 2007, posté par Yves

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Quelques exemples à 120 calories

Parce qu’une image vaut 1000 paroles, on a parfois envie de voir un exemple de « combien ça fait » en vrai. Et quand il s’agit de nourriture, forcément c’est encore plus intéressant. Pendant votre dernier régime, vous vous êtes demandé à quoi ressemblent 300, 200, et 120 calories? Plus besoin d’essayer de deviner au hasard: allez donc jeter un œil à ces séries de photos séparées aliment par aliment, pour en avoir le cœur net.

300 calories, 200 calories, et 120 calories.

Maintenant, si c’est un peu trop frugal et surtout trop banal à votre goût, promenez-vous plutôt le long de ces deux galeries, extraites du livre « Hungry Planet: What the World Eats« , où l’on découvre des familles de partout dans le monde, entourées par les aliments qu’ils consommeront cette semaine.

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Photo © Peter Menzel & Faith D’Aluisio

Première partie, et deuxième partie

L’Afghanistan et le Pakistan avec des gens (qui sourient)

15 août 2007, posté par Yves

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Photo © Steve Taylor

On en a tellement parlé, que des fois on en oublie qu’il y a des vrais gens qui y vivent pour de vrai. Stephen Taylor, prof de de maths en Pennsylvanie, avait été faire un tour en Afghanistan et au Pakistan à l’époque où l’on portait les cheveux plus longs et c’était cool d’avoir des rouflaquettes, et il avait pris plein de photos qu’il a ensuite publié sur sa homepage. Parce que parfois on a assez vu de lapins et de vibromasseurs, et on aimerait bien aller voir comment ça se passe dans le reste du monde pour mieux comprendre pourquoi il y a la guerre… (Ça doit être les rouflaquettes qui me font devenir tout flower power)

Un site plein de bons plans

20 juillet 2007, posté par Yves

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La France des pains

Strange Maps est un site qui parle de plans, de cartes, d’atlas, de topographies, et de tout ce qui a rapport avec les représentations géographiques à plat. Ce qui le rend différent et intéressant, c’est qu’il y cherche l’étrangeté et la bizarrerie, alors naturellement, ça part tous azimuts. C’est tout en anglais, mais si vous ne le lisez pas c’est pas grave parce qu’on y trouve tout plein d’images, forcément. Ça vaut la peine d’aller y faire un tour si vous êtes intéressé, même de loin, par cette discipline.

Soyons intellos (même sur le Net)

12 juillet 2007, posté par Yves

© Arte

Vous vous rappelez quand on appelait Internet « L’autoroute de l’information »? On disait ça parce que les premiers utilisateurs non-militaires du machin, c’était les universitaires, qui s’envoyaient des emails pour se poser des questions d’universitaires, et consultaient les bibliothèques universitaires à la recherche d’informations universitaires, sur des écrans orange et noir, dans des labos où tout le monde pouvait avoir accès à un terminal tant la demande était minime.

Une petite quinzaine d’années plus tard: Paris Hilton nue, Jessica Alba nue, Scarlett Johansson nue, Lost, Prison Break et Heroes en haute définition, le tout à la vitesse de dizaines de milliers de connexions simultanées. Mais ne vous méprenez pas, ça n’a que très peu changé finalement: ce sont les mêmes universitaires, mais ceux-ci ont maintenant le haut-débit, les images en couleurs, et des centaines de millions de copains avec qui communiquer. Alors forcement c’est la récré!

Internet c’est la revanche des nerds, et certains parlent même de « longue queue » (Long Tail en version originale) pour décrire ce phénomène qui caractérise le nombre inversement proportionnel des offres et des demandes correspondantes. Revenons à ces élites intellectuelles de la première heure, et leur envie insatiable de se cultiver. Qu’en reste-t-il aujourd’hui dans la jungle pop du web? Les gros sites de contenu ressemblent à des radio FM passant la même soupe en boucle du matin au soir, et ce n’est clairement pas dans cette masse qu’on trouvera de quoi se mettre sous la dent quelque chose qui croustille. Non, c’est justement dans cette longue traine qu’il faudra chercher, et c’est dans les offres plus réduites mais plus nombreuses, destinées à des publics plus restreints — mais dont la somme cumulée depasse la majorité — qu’on trouvera son bonheur.

Prenons des sites grand public et creusons un peu. Quand on ne s’attarde pas sur les trucs rigolos de la première page, les communautés de vidéos Youtube ou Dailymotion par exemple regorgent de petites perles qu’on ne pensait pas être aussi facilement disponibles. Certes, ce ne sont pas les vidéos les plus populaires, mais il suffit qu’une seule personne ait les mêmes goûts que vous pour que vous puissiez en profiter. Une émission pas trop obscure par exemple (mais quand même un peu parce que passant sur Arte, et pour illustrer mon propos), « Le dessous des cartes » parle de géopolitique et étudie un sujet sérieux, sur un ton sérieux, présenté par un monsieur pas très glamour. Normalement, l’audience d’un tel programme est réduite, et les opportunités de la voir ou la revoir le sont aussi. Mais le principe de la longue queue c’est que justement on trouve de plus en plus de choses qui satisfont les envies de peu de gens à la fois, et c’est comme ça qu’une émission à l’audience réduite arrive à toucher son audience de manière optimale justement. Plutôt que de forcément vouloir satisfaire le plus grand nombre à 20h30, on peut offrir plus de choix à tout le monde, à n’importe quelle heure, et chacun y trouve réellement son compte.

Alors forcément, il y en aura toujours qui choisiront Vidéo Gag, mais il y aura aussi toi, lecteur assoiffé de culture vulgarisée, qui as envie de mieux connaître le monde qui t’entoure, briller en société devant des jolies filles en talons hauts, et choisir le camps des cyniques plutôt que celui des moutons. Et parce que tout a un prix, y compris la culture, tu ignoreras tout ce que je viens d’écrire poussé par mon élan démocratico-anarchico-utopiste un peu trop optimiste, et tu iras acheter légalement tes émissions sur le site de vidéos à la demande d’Arte.

Pour se mettre en appétit, au dessus de ce post, un petit exercice de style démontrant pourquoi la Turquie devrait rentrer dans l’Europe, et tout de suite après dans la foulée, pourquoi la Turquie ne devrait pas rentrer dans l’Europe. C’est truculent et subtil.

Et pour ceux qui en veulent encore, un petit texte de vulgarisation à l’humour grinçant, sur la démocratie, découvert sur Arte lui aussi.

Élection

« Il faudrait que nous ayons un système électoral juste, s’exclama Archiprime, l’élève d’Archipi, c’est-à-dire qui reflète au mieux les choix des électeurs. »

« Hélas, gémit le professeur Archipi, cela est impossible. Le résultat du vote dépend du système utilisé.
Voyons cela pour une élection pour la présidence de l’Union Européenne où nous avons cinq candidats, par exemple François, Esperanza, Marcello, Ute et John, et admettons que leurs électeurs se répartissent selon six possibilités : ainsi 7,2 millions d’électeurs placent en premier choix François, en second Marcello, en troisième John, en quatrième Esperanza et, enfin, en cinquième choix, Ute. 4,8 millions d’électeurs placent au premier rang Ute, en deuxième rang John etc., comme sur le tableau.

Notre premier système électoral, continua Archipi, est une élection à un tour : chaque électeur vote pour son premier choix. François est élu avec 7,2 millions de voix.
« Ce n’est pas un système juste, s’exclama Archiprime, car 14, 8 millions de personnes lui préféraient un autre candidat. François est élu par moins d’un tiers des votants.
« Alors, examinons le système électoral français actuel, continua Archipi, où François et Ute sont les deux candidats qui ont eu le plus de voix au premier tour. Alors les électeurs des quatre autres groupes votent, au second tour selon leur ordre de choix.

Comme les électeurs des quatre derniers groupes préfèrent Ute à François, la candidate allemande est élue avec l’écrasante majorité de 14,8 millions d’électeurs contre 7,2 pour le candidat français.
« Quel que soit le système électoral, avança Archiprime, le résultat sera toujours un de ces deux candidats, François ou Ute. Ce n’est pas si injuste »

Que nenni, lui répondit le professeur Archipi ! Prenons un système à plusieurs tours où, à chaque tour, on élimine le candidat qui a le moins de voix. Ce système correspond au dicton selon lequel les électeurs éliminent plus qu’ils ne choisissent. Au premier tour, John, qui n’obtient que 2, 4 millions de voix, est éliminé.
Au second tour, 1,6 million des voix de John se reportent sur Ute, leur second choix, et 0,8 million sur Esperanza. Aussi, Marcello est éliminé au second tour.
Les votes se reportent au tour suivant sur Esperanza, ce qui entraîne l’élimination de Ute.
Comme les électeurs de Ute préfèrent Esperanza à François, c’est la candidate espagnole qui est élue, avec 14,8 millions de voix.

« Et si nous utilisons le système du mathématicien Borda, demanda Archiprime, où chaque électeur attribue 5 points au premier choix, 4 au deuxième choix, 3 au troisième, etc.? Avec ce système à un tour, qui serait élu ?
 » Faisons les comptes, répondit Archipi.
Le vainqueur est le candidat italien, qui obtient, en suivant les colonnes de gauche à droite, 76,4 millions de points.
(7,2 x 4) + (4,8 x 3) + (4 x 2) + (3,6 x 5) + (1,6 x 3) + (0,8 x 3) = 76,4 millions.
« C’est exact, j’ai fait les comptes pour les autres qui obtiennent moins de points. J’hallucine, s’écria Archiprime.
(Totaux pour les autres : 75,6 millions pour John; 64,8 millions pour Esperanza; 62,4 millions pour Ute; 50,8 millions pour François)

« Le seul candidat qui n’ait pas gagné avec un des quatre systèmes électoraux que nous venons d’examiner est John, le candidat anglais : nous allons le faire gagner avec un dernier système, le système de Condorcet. Dans celui-ci, nous opposons chaque candidat à tous les autres, et nous comptons celui qui a le plus de victoires.
John gagne contre Ute : elle obtient 7,2 + 3,6 + 1,6 + 0,8, soit 13,2 millions de voix, alors que Ute n’obtient que 4,8 + 4, soit 8,8 millions de voix. Et il gagne également contre tous ses autres opposants. Tu pourras le vérifier, Archiprime.

« Avec ces cinq systèmes électoraux qui semblent également justes, nous avons cinq résultats différents, continua Archipi. Ceux qui choisissent le système électoral déterminent l’heureux gagnant. C’est sur des considérations de cet ordre que Kenneth Arrow, prix Nobel d’économie en 1972, prouva qu’il n’y avait pas de système électoral qui soit juste. La démocratie parfaite est un rêve impossible. »

© Arte G.E.I.E
(Une version illustrée est disponible .)

Des châteaux de sable à Dubaï

9 juillet 2007, posté par Marc

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Photo © Tebodin, 2006

Il n’en reste plus tant que ça, des îles paradisiaques inhabitées, loin de tout, où il ferait bon oublier la civilisation et ses troupeaux d’humains décérébrés. L’île au trésor, celles des immortels taoïstes (仙人) ou encore celle de Lost : rien que du pipeau, un rêve d’enfance qui ressemble à une pub du Club Med. Aujourd’hui, les îles se vendent comme des ranches ou des propriétés au bord du lac de Zurich. En témoignent des sites tel que Private Islands Online.

Envers et contre tout, un émirat s’illustre par la colonisation des eaux de son front de mer : Dubaï. Les îles artificielles construites de toutes pièces en draguant le sable du Golfe persique commencent à fortement inquiéter les organisations écologistes, dont l’Association de la plongée sous-marine des Émirats (Emirates Diving Association) qui œuvre pour le développement durable des ressources marines.

Palm Jebel Ali, Palm Jumeirah, Palm Deira, The World et autres artefacts de bon goût (!) font partie des projets titanesques de l’Émirat, lequel se soucie aussi peu de l’environnement que des pétrodollars investis dans les chantiers. Mais le risque est latent : les futurs insulaires auront besoin d’imposantes quantités d’eau potable et d’électricité, lesquelles généreront forcément une pollution incompatible avec la préservation des ressources naturelles.

Nakheel, le promoteur en charge des chantiers, prétend que toutes les précautions ont été prises afin de réduire les dégâts. Les eaux usées rejetées par les usines de dessalement du Palm Jumeirah devraient être recyclées dans l’irrigation et la climatisation.

Selon un plongeur de la région, l’eau du Golfe, autrefois si claire qu’elle y offrait une visibilité allant jusqu’à dix mètres, ne permet plus désormais de voir sa propre main plongée dans l’eau. Hmmm. Rien de plus beau que le luxe, le calme et… la saleté.

Merci les agences de presse

L’énigme du Toungouska

2 juillet 2007, posté par Marc

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Ogdy, dieu des Evenks du Toungouska, photo © Université de Bologne, 1999

Le 30 juin 1908, une gigantesque explosion ravagea la région sibérienne du Toungouska. Elle lamina quelque 2000 kilomètres carrés de taïga tout en produisant une puissante onde sismique ainsi qu’une forte lumière couvrant les ciels d’Europe et d’Asie centrale. Certains prétendent que cette catastrophe serait le fruit d’une météorite qui aurait explosé 5 à 10 kilomètres en dessus du sol, libérant dans l’atmosphère une énergie comparable à… 1000 fois celle de la bombe d’Hiroshima (sic). Problème : aucun fragment du corps céleste incriminé n’avait jusqu’alors été découvert.

Un groupe de recherche de l’université de Bologne affirme aujourd’hui qu’un lac, non loin de l’épicentre de l’explosion, occuperait la dépression provoquée par un morceau d’astéroïde : le lac Cheko. Bien que peu profond, ce plan d’eau possède néanmoins les proportions d’un cratère. Les investigations géologiques de l’équipe italienne révèlent que le fond du Cheko présente une curieuse forme d’entonnoir absente des autres lacs de la région. Des études géophysiques ont également montré que le fond du lac recèlerait soit une couche compacte de sédiments soit… les fragments ensevelis d’un corps céleste.

L’Université de Bologne serait-elle sur la bonne piste ? Ce qui est sûr, c’est que le lac Cheko n’apparaît sur aucune carte géographique antérieure à 1929. L’équipe italienne prévoit de mener l’année prochaine une nouvelle expédition dans le Toungouska afin de déterminer si les sédiments enfouis à 10 mètres au-dessous du fond du lac sont bel et bien constitués d’éléments d’origine extraterrestre. À suivre…

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la cyberrevue Terra Nova.

L’odyssée des canards en plastique

30 juin 2007, posté par Marc

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Photo © Elf, 2004

Il y a quinze ans, un cargo libérait accidentellement quelque 30000 canards en plastique dans l’océan Pacifique. Leur histoire avait commencé dans une usine chinoise (bon, ça, on s’en doutait), puis s’était vue chamboulée lors de leur croisière de Hong Kong aux États-Unis : le 29 janvier 1992, un puissant orage en pleine mer projetait trois conteneurs par-dessus bord. Deux tiers des canetons naviguèrent vers le Sud, traversèrent les tropiques et s’échouèrent sur les plages indonésiennes, australiennes et sud-américaines.

Cela dit, dix mille des canards libérés en 1992 (connus sous le nom de Friendly Floatees) avaient pris la route du Nord, se retrouvant quelques mois plus tard aux environs de l’Alaska. Il leur fallut trois ans pour naviguer d’Ouest en Est en direction du Japon, puis pour revenir en Alaska en suivant un courant du Pacifique nord (le North Pacific Gyre) jusqu’à atteindre l’Arctique. Une bonne partie d’entre eux traversèrent ensuite le détroit de Bering. Pris dans la glace, ils allaient dériver vers l’Atlantique à raison d’un mille par jour.

En 2000, les canards furent repérés dans l’Atlantique Nord et, en 2003, on les attendait sur la côte est des États-Unis. Ces deux dernières années, ces jouets se firent rares, presque invisibles, sans doute à cause de la dépigmentation provoquée par le soleil et les embruns. Aujourd’hui, certains océanographes prévoient qu’ils échoueront au Sud-ouest de l’Angleterre, au Sud de l’Irlande et sur la côte ouest de l’Écosse au terme d’un voyage de 27000 kilomètres. Simon boxall, du Centre océanographique national de Southampton, affirme que ces canards ont permis — l’air de rien — une étude des changements climatiques et des courants marins.

Le matériau de fabrication de ces jouets devrait tenir encore une bonne centaine d’années. À l’heure actuelle, ce sont de vrais objets de collection qui se vendent aux environs de 740 euros. Quiconque en retrouvera un exemplaire pourra aussi le revendre 100 dollars (74 euros) au distributeur qui les commercialise aux USA, First Years Inc. En chasse !

Merci Times Online


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