Archives pour la tagégorie
« film »

Martijn Hendriks et les oiseaux sans oiseaux

15 avril 2008, posté par Yves

oiseaux-sans-oiseaux.jpg
Les Oiseaux sans les oiseaux, par Martijn Hendriks

Et donc pendant que certains font du couper-coller et effacent tout ce qui ne les interessent pas dans un film, pour ne garder qu’une phrase ou qu’un mot, Martijn Hendriks quant à lui a pris sa gomme magique et s’est mis en tête d’effacer un à un les « détails » qui le dérange. Alors un peu comme certains qui s’acharnent sur le gros chat pas drôle, lui, il s’en prend aux oiseaux. Mais pas n’importe quels oiseaux bien sûr: ceux d’Alfred Hitchcock et de son film éponyme de 1963.

Projet en cours, avec des photos ici et des extraits vidéos ici, and et aussi là.

Star Bass

4 mars 2008, posté par Corbor

Si le générique de film est un art Saul Bass en est son Picasso. Il a designé plus de 40 génériques dont ceux de Psycho, Cape Fear, Vertigo, Anatomy of a Murder, Casino. Il a également réalisé bon nombre d’affiche de film dont The man with a Golden Arm, West Side Story et The Shining. C’est lui qui a designé les logos de la warner dans les années 50 et celui de Geffen.
Pendant son temps libre il réalisait des court-métrages experimentaux. La légende veut que ce soit lui qui ait réalisé le fameux meurtres sous la douche de Psycho.
Un petit malin assez talentueux a imaginé ce que Bass aurait fait si on lui avait demandé de faire le générique de Star Wars :

Defragmente Tracey

16 décembre 2007, posté par Corbor

tracey-fragments.jpg

Pas évident d’apprendre à monter un film quand on n’en a ni le temps ni le budget. On peut toujours faire mumuse avec sa caméra DV, ses amis et un costume de singe, mais ça peut être démotivant une fois qu’on se retrouve devant son PC.
Heureusement, les mouvements Open Source, Creative Commons, etc. sont en train de devenir à la mode. Cela veut dire que de plus en plus de gens — qui normalement, devraient garder jalousement leur contenu — commencent à le diffuser gratuitement pour que vous puissiez faire joujou avec.
L’équipe responsable du film indé The Tracey Fragments a décidé de balancer ses rushes en ligne afin que des jeunes monteurs puissent se mettre quelque chose sous la dent. Il y a 4 fichiers de 4 gigas chacun distribués via Bitorrent sur le site du film.
En plus, si vous êtes canadien, vous pouvez participer à un concours et envoyer vos créations aux producteurs du film en espérant gagner un « cadeau Final Cut Pro ».
Pour une expérience encore plus réaliste du quotidien d’un monteur professionnel, vous pouvez également laisser le Final Cut à votre mère et organiser des batailles de volonté dignes du Hollywood des années 30.

Lilela se joint à la campagne « Retire Trajan »

14 décembre 2007, posté par Corbor

retire-trajan425.png

Il est de notoriété publique que les designers d’affiches de films hollywoodiens ne sont pas très inventifs. O. K., ce sont des brutes de Photoshop, mais pour tout le reste ils sont un peu bloqués sur le même genre de composition et surtout le même genre de polices.
L’œil expert de Kirby Ferguson a remarqué qu’une quantité non négligeable d’affiches de films hollywoodiens utilise la même police : Trajan. Il a depuis décidé de se lancer dans la noble tâche de forcer ces designers à regarder d’autres polices de caractères.
LiLeLa ne peut que se joindre à ce noble effort pour faire reculer la conformité typographique hollywoodienne.

Casablanca à la sauce indienne

9 août 2007, posté par Marc

casablanca.jpg
Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. Photo © Warner Bros., 1942

Qui n’a pas rêvé d’être Humphrey Bogart, ne serait-ce qu’une minute ? Qui n’est pas tombé amoureux au moins une fois d’Ingrid Bergman ? Casablanca, produit par Michael Curtiz et sorti dans les salles en 1942, appartient au panthéon des films les plus poignants et les plus finement ciselés du cinéma étasunien.

Eh bien sachez, braves gens, qu’un remake de Casablanca est sur le point de voir le jour… en Inde. Cette fois, pas de Seconde Guerre mondiale ni de gouvernement de Vichy : la toile de fond sera celle des agitations tamoules. Rajeev Nath, qui ne souhaite pas réaliser un film politique, espère rendre hommage au film de Curtiz en plaçant son intrigue sur la côte sud de l’Inde.

Le rôle de l’héroïne du film sera tenu par la sublime Mandira Bedi, actrice bollywoodienne pas piquée des hannetons. Quant à celui du héros, ce sera l’acteur malayalam Suresh Gopi qui s’y piquera.

La sortie du film de Rajeev Nath, qui portera le titre de Ezham Mudra (« Le septième sceau »), est prévue pour l’année prochaine. D’ici-là, il faudra attendre encore un peu avant d’admirer la belle Mandira sur nos écrans occidentaux. Pour patienter, allez, une petite photo d’elle :

bedi.jpg
Mandira Bedi. Photo © Maxim Magazine, 2007

Merci CBC News

Doggy Poo, une petite crotte de chien qui se pose des questions

9 août 2007, posté par Yves

Sometimes dreams really do come true. Oui, parfois les rêves deviennent vraiment réalité, pour les amateurs de fèces et autres jolies choses de la vie. Un peu comme ce film d’animation tout droit venu de Corée, qui raconte les aventures d’une petite merde de chien comme on aime à en rencontrer au coin d’une rue parisienne en se félicitant de n’avoir pas mis de Birkenstock ce jour là.

Doggy Poo est, comme son nom l’indique donc, une crotte de chien. Mais pas n’importe laquelle: c’est une crotte pensante voire même philosophique. Elle est un peu perdue, abandonnée sur le coin d’une route comme le sont beaucoup de ses congénères, mais Doggy Poo ne se satisfait pas de son sort, et entame une exploration du monde qui l’entoure, afin se découvrir elle-même. Everything has a purpose. But what would I be good for? Tout a un rôle à jouer, mais à quoi puis-je bien servir? se demande ce petit étron tout rond, jusqu’à sa rencontre avec un pissenlit qui lui explique le sens de la vie.

Oh, it’s a complicated world…

Je vois d’ici votre sourire goguenard, mais ce n’est pas une blague. Ce film est classé dans IMDb, disponible à la location sur Netflix (aux US), et à la vente sur Amazon. Si vous voulez vraiment en savoir plus, le site officiel présente les autres personnages qui ont des noms très travaillés eux aussi, etc.

Un podcasteur cybersquatteur

28 juillet 2007, posté par Marc

ompi.jpg
Le siège de l’OMPI à Genève. Photo © Abraham Del Pozo

C’est bien connu : la Toile est le lieu de toutes les arnaques et, surtout, de toutes les formes de vénalités crapuleuses. Un podcasteur trentenaire — dont nous tairons le nom pour ne pas lui faire de publicité — vient de perdre face à la Twentieth Century Fox. Il usurpait le nom de domaine thesimpsonmovie.com afin d’attirer sur son site les internautes cherchant des informations sur le dernier dessin animé de David Silverman : Les Simpson (adaptation au cinéma de la série télévisée).

L’avocat du « cybersquatteur » avait proposé de vendre le nom de domaine à la Twentieth Century Fox pour 50000 dollars (plus de 36600 euros), proposition judicieusement déclinée par la Société de production étasunienne.

L’organisme en charge de l’arbitrage est la désormais célèbre Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) basée à Genève, laquelle a réglé plus de dix mille cas de cybersquatting durant les huit dernières années.

De telles pratiques, qui fleurent bon l’attrape-nigaud, sont le fait de webmestres en manque de clics, ou encore de spéculateurs qui réservent les noms de grandes entreprises ou associations sportives en espérant faire des profits rapides.

Les mésaventures de ce podcasteur ne sont pas sans rappeler celles de Robert Alan Soloway, dit « Spam King », qui s’est fait arrêter le 30 mai dernier pour avoir envoyé, par le biais d’ordinateurs-zombies, des dizaines de millions de pourriels à travers la galaxie, et ce afin de promouvoir les services de son entreprise, le soi-disant « Partenariat stratégique contre les pourriels illégaux de Microsoft » (SPAMIS).

À force de jouer les prédateurs, ces deux messieurs se sont fait prendre dans leur propre Toile.

Merci Scotsman.com News

Des svastikas dans le ciel allemand

20 juillet 2007, posté par Marc

messerschmitt.jpg
La queue d’un Messerschmitt Me 262A. Photo (détail) © National Museum of the USAF

Si vous passez ces jours près de Löpten, dans le Land allemand du Brandebourg, vous risquez fort de voir de drôles d’appareils survoler le ciel bleu de Prusse… Deux Messerschmitt et un Ju-52 ont repris du service pour les besoins d’un film américain à gros budget : Rubicon, lequel décrira la geste de Claus von Stauffenberg, colonel de la Wehrmacht qui avait tenté en juillet 1944 de renverser le régime nazi par un coup d’État militaire.

Près de l’ancien aérodrome militaire de Löpten, les badauds se seront peut-être étonnés d’apercevoir au-dessus de leurs têtes quelques croix gammées et autres symboles nazis désormais interdits en Allemagne. Sauf, bien sûr, quand il s’agit de tourner un film traitant de la Seconde Guerre mondiale avec Tom Cruise (dans le rôle de l’héroïque Comte von Stauffenberg).

Merci B. Z.

Quelques instants de douceur dans un monde de brutes (I)

9 juillet 2007, posté par Yves

A force de parler de choses qui font froncer les sourcils (ou les lever, c’est selon), on peut être amené à penser que LiLeLa c’est surtout un site avec des sujets qui fâchent, ou qui choquent, qui font « êêêh », voire meme « argh! »… Et bien que nenni, LiLeLa c’est l’équilibre et la mesure même. Et pour vous le prouver, nous lançons une nouvelle rubrique intitulée « quelques instants de douceurs dans un monde de brutes », la section des « oooh » et des « aaah », dans laquelle on vous présentera des petites douceurs qui vous feront oublier votre cynisme, celui de votre patron, et même celui de LiLeLa (quel paradoxe). En d’autre terme, une série d’images qui nous l’espérons vous fera l’effet d’un pot entier de Nutella avalé en 3 minutes.

Cette fois-ci, il y est question de loutres. Parce que les loutres ont en général assez la classe, mais celles-ci en particulier sont très attachantes (hu hu). Et si vous pensez que c’est la chose la plus adorable que vous ayez jamais vue, attendez de voir la fin du clip.


Fermer
E-mail It