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« Londres »

McFragile

22 décembre 2007, posté par Stahlhelm

Plagiat

On ne cessera de le répéter, l’équipe de fin(e)s étalon(e)s de LiLeLa s’attache tout particulièrement à polir de ses petits doigts boudinés son adoration sans limites à Nine Inch Nails (pré-désintoxication, on ne le précisera jamais assez) et à sa tête pensante Trent Reznor, pape du rock-indus désormais cheap.

Las, aujourd’hui est un jour noir pour nous autres, chauves apologistes d’un passé poussiéreux. echoing the sound, forum de discussion sur NIN, nous apprend qu’un McDonald’s sis près de la station de métro londonien de Warren Street a impunément plagié le design de The Fragile, dernier vrai album de NIN.

La photo d’intro montre l’objet du délit dans son intégralité alors que ci-dessous on nous donne un aperçu comparatif de l’effroyable vérité. Sidérant :

McFragile

Merci The Denver Egotist.

Le rouleau à pixels

10 octobre 2007, posté par Marc

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Le PixelRoller. Photo © rAndom International, 2006

Basé à Londres, rAndom International est un collectif artistico-technique organisant des expositions temporaires, produisant des outils de création et effectuant de la recherche en design pour des agences et de grandes entreprises telles que Nokia et Honda F1.

En 2005, rAndom International a présenté un outil de peinture plutôt sophistiqué, puisqu’il s’agit d’un rouleau (à première vue, du même type que celui avec lequel vous avez repeint la chambre des gosses) imprimant de gros pixels de peinture à mesure qu’on le passe sur un mur ou une feuille de papier.

Relié à un ordinateur qui lui transmets des visuels programmés à l’aide du langage de ouvert Processing, le PixelRoller permet de couvrir des surfaces jusqu’alors difficilement traitables telles que les plafonds, les façades et les sols. Bref, de l’art rupestre ouvert à tous ceux qui en ont marre des bombonnes de peinture et des chablons.

Une petite démo ? Voici :

Londres à Sydney en bus

1 octobre 2007, posté par Yves

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La semaine dernière, pas mal de gens ont pris le bus à Londres, et parmi eux 39 personnes ont payé chacun 5 366 euros pour monter dans l’Ozbus, qui atteindra son terminus dans 12 semaines, après avoir traversé 12 pays et la moitié du globe.

L’Ozbus c’est l’idée de Mark Creasey et Andrew Kelleher qui ont recréé l’expérience hippie des années 60, dont apparemment la demande est grande: les billets se seraient vendus en moins de deux mois. Le bus passera par Prague, Vienne, Budapest, la Transylvanie, Gallipoli, Istanbul, la Côte Turquoise, Bam, Taj Mahal, le parc naturel Corbett, Katmandou, le mont Everest, Bangkok, Ko Samui, Kuala Lumpur, Sumatra, Komodo, le Timor oriental, Kakadu National park, et Ayers Rock, mais ils précisent quand même sur le site que l’itinéraire peut être amené a changer selon les conditions politiques et environnementales des régions traversées… Le voyage comptera quatre traversées en ferry, et quand même un vol entre le Timor oriental et l’Australie à la fin. Tous les détails, et les dates des prochains départs, sur leur site web.

Le steampunk de demain

26 juillet 2007, posté par Marc

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Détail d’une réplique du moteur différentiel de Babbage. Photo © Carsten Ullrich, 2005

En 1822, le mathématicien et ingénieur britannique Charles Babbage redécouvrait les moteurs différentiels (Difference Engines) imaginés — mais jamais construits — par Johann Helfrich von Müller, un ingénieur de l’Armée de Hesse. Babbage proposa le concept de Müller à la Société astronomique royale afin de remplacer, de manière totalement mécanique, les tables numériques imprimées en usage à cette époque.

Le Gouvernement britannique finança dans un premier temps le Difference Engine No. 1, mais cessa d’aider Babbage dont l’avancée des travaux ne lui paraissait pas assez rapide. Babbage dessina les plans d’un second moteur différentiel à la fin des années 1840. Ces schémas furent ensuite utilisés par le Suédois Per Georg Scheutz, lequel construisit plusieurs machines dès 1855.

Ces modèles d’ingéniosité, qui permirent avant tout d’imprimer des tables logarithmiques, constituent les premiers ordinateurs jamais développés (les ancêtres en quelque sorte de votre PC). Il est à noter que ces appareils, une nouvelle fois découverts (mais cette fois par le biais de la littérature), inspirèrent le premier roman de science-fiction dite steampunk : The Difference Engine de MM. William Gibson et Bruce Sterling.

Aujourd’hui, l’héritage de Müller, Babbage et Scheutz continue de faire des petits. Des ingénieurs, et notamment le Prof. Robert Blick de l’Université de Madison (Wisconsin), viennent de publier un article dans le New Journal of Physics présentant les recherches qu’ils sont en train de mener. En particulier : la conception de puces mécaniques à l’échelle nanométrique (10-9 m).

Le but de ces recherches est d’obtenir des puces qui, sans concurrencer leurs sœurs électroniques, pourront être employées dans des contextes où le silicone s’avère trop délicat, notamment dans la mécanique des voitures. Ces puces, minuscules moteurs calculatoires inspirées par les gigantesques Difference Engines, devraient connaître un avenir radieux partout où la vitesse de calcul importe peu mais où le prix de production a son importance. Typiquement, dans les robots ménagers ou les jouets pour enfants.

Bien entendu, l’Armée américaine lorgne de près l’avancée des travaux. En effet, de telles puces mécaniques seront en principe insensibles aux impulsions électromagnétiques, lesquelles peuvent réduire à l’état de légume n’importe quel ordinateur actuel (et notamment ceux qui équipent les véhicules de guerre).

Un autre avantage sera de construire des microprocesseurs puissants mais fonctionnant à des températures bien moins élevées que celles des puces actuelles. En effet, la chaleur des composants électroniques est l’un des principaux ennemis de l’augmentation des capacités de nos chères bécanes.

Alors, Bruce et William, heureux ?

Merci BBC News

Helga Steppan range ses affaires

15 juillet 2007, posté par Yves

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Grey © Helga Steppan

La photographe Helga Steppan a beaucoup de choses chez elle, un peu comme vous et moi. Et des fois elle est obligée de faire de l’ordre dans son bordel, un peu comme vous et moi. Ce qui la différencie de vous et moi, c’est quand elle sépare toutes ses affaires et les trie par couleurs, puis en fait des compositions, qu’elle photographie et qu’elle expose à la galerie Man&Eve à Londres jusqu’au 29 juillet. D’autres couleurs (et du noir et du blanc) sur Creative Review.

Un film sur les caméras

26 juin 2007, posté par Marc

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Image : droits réservés

Tiens, voilà une bande annonce qui m’a agréablement rappelé un roman de Charles Stross, La jungle de béton (The Concrete Jungle), où il est question de caméras de surveillance britanniques détournées (ou plutôt : piratées) afin de tuer à distance par… gorgonisme.

Il s’agit cette fois Surveillance, un film réalisé par Paul Oremland et présenté la semaine passée au Festival lesbien, gay, bisexuel et transgenres de San Francisco (San Francisco LGBT Film Festival). L’intrigue tourne autour d’un jeune enseignant anglais ayant eu une aventure d’un soir avec l’amour secret de l’un des membres (!) de la Famille royale. Le problème, c’est que notre personnage se retrouve malgré lui au milieu d’un scandale mettant en cause la Monarchie. Il a soudain la fâcheuse impression d’être observé par les milliers de caméras qui espionnent jour et nuit le territoire britannique.

D’après ce long métrage, les citoyens de Grande-Bretagne sont en moyenne filmés 300 fois par jour par des caméras de surveillance. Hmmm. La prochaine fois que vous fumerez une tige sur le balcon, n’oubliez pas de sourire. D’ici-là, planquez-vous (seul) dans le placard et matez la bande-annonce ci-dessous :

Merci The Underwire

Wellcome in London

24 juin 2007, posté par Marc

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Chaise de torture chinoise, photo © The Sun, 2007

Sir Henry Wellcome, né il y a plus de cent cinquante ans aux États-Unis, avait été l’un des fondateurs de l’entreprise pharmaceutique londonienne Burroughs Wellcome & Co. Il mourrait peu avant la Seconde Guerre mondiale, ayant dédié sa fortune à des œuvres de charité, au Wellcome Trust ainsi qu’à la recherche médicale.

Sir Henry était un fervent amateur de cultures étrangères, et notamment d’objets inhabituels. Il y a deux jours, le Wellcome Trust a ouvert les portes d’une nouvelle exposition gratuite dans les locaux de sa direction, à Londres, dans la Euston Road : on y découvre quelque 1300 pièces collectées par ce collectionneur compulsif tout au long de sa vie.

Le site de la Wellcome Collection vaut en soi le détour. Vous y découvrirez des sandales de fakir, une amulette phallique, une ceinture de chasteté, un memento mori, et plein d’autres gâteries à faire pâlir d’envie les plus blafards des néogothiques. Lors de votre prochain passage à Londres, n’hésitez pas, rendez-vous à la Euston Road.

Merci The Sun

Matière à voyeurisme

23 juin 2007, posté par Marc

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Le Dr Peter Brady dans H. G. Well’s Invisible Man, image © ITC, 1958

Des chercheurs de la Pratt School of Engineering et du Collège impérial de Londres ont élaboré le projet d’une cape d’invisibilité, rien de moins. Un tel vêtement serait capable de dissimuler n’importe quel objet, au point où les observateurs ne pourraient tout bonnement pas en deviner la présence. Le secret d’une telle prouesse ? Les métamatériaux. Hmm, me direz-vous, et à juste titre. Attendez, bandes d’impatients, je vais vous expliquer…

Selon David R. Smith de la Pratt School, « La cape pourrait donner l’impression que vous avez ouvert une brèche dans l’espace. Toute lumière ou autres ondes électromagnétiques seraient détournées aux environs de la zone [à cacher] et guidées par les métamatériaux de manière à ressortir de l’autre côté, comme si elles étaient passées à travers un espace vide. » De la sorte, les ondes électromagnétiques glisseraient sur la cape comme l’eau sur une pierre polie.

La découverte a été révélée par Science Express, la version Web du journal Science. Bien entendu, L’Agence pour les projets de recherche liés à la défense (Royaume-Uni) s’est empressée de soutenir le projet. Du point de vue théorique, cette cape existe désormais : il ne reste plus qu’à la réaliser.

Si l’on pense tout de suite aux usages militaires d’une telle invention (rien n’est trop sophistiqué quand il s’agit d’occire l’ennemi), on peut aussi imaginer des écrans d’invisibilité servant à camoufler d’inélégantes usines à gaz, des couvertures permettant d’éviter tous genres de vibrations et d’ondes sismiques et… de confortables combinaisons de voyeurisme.

Merci Science Express

Une pub qui se voit en l’air

19 juin 2007, posté par Marc

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Pub pour My Private Dance © Sports Media Gaming, 2007

La silhouette géante d’une gogo dancer (pardon : une artiste de cabaret) est désormais visible par avion dans un champ jouxtant l’aéroport de Gatwick. Sur près de 9300 mètres carrés, cette pub qui tache, dessinée sans permission préalable par quelque titan pubeux, commence à faire jazzer le Conseil général de Tandridge, dans la campagne londonienne.

L’agence à l’origine de ce gros coup médiatique, Sports Media Gaming Ltd., affirme qu’aucune base légale ne permettrait au Conseil d’effacer l’annonce géante. L’entreprise basée à Londres n’en est d’ailleurs pas à son premier coup d’essai dans la région de l’aéroport. En 2005, elle avait déjà commis une pub géante qui vantait les mérites d’un déodorant. L’image évoquait… un homme caressant deux gourgandines.

Merci The Associated Press


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