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« YouTube »

Gali l’Alligator

22 octobre 2007, posté par Yves

C’est la quatrième d’une série qu’on peut voir sur leur chaine YouTube. Et parce que tu as été bien sage, va te chercher un verre de lait, et regarde la version director’s cut de Galli l’Alligator en anglais. Youpi!

Quand les filles exhibent leur langue

11 octobre 2007, posté par Yves

Et pendant ce temps là, voilà ce qui se passe sur la toile. Des jolies filles, des langues, et une pointe quelque chose d’indéfinissable…

Et parce que ce genre de post ne serait pas complet sans un petit détour par le Japon (c’est pas la meilleure, mais les autres étaient juste érotiques sans plus):

L’amphi d’université le plus grand et le moins cher du monde

8 octobre 2007, posté par Yves

berkeley-main-gate.jpg

Toi aussi, tu peux maintenant étudier à Berkeley, la célèbre université américaine: youpi, l’incontournable YouTube et la prestigieuse Berkeley ont créé une chaîne en partenariat dans laquelle 300 heures de cours d’amphithéâtres filmés seront accessibles en ligne gratuitement. Pour instant, on y trouve principalement des cours de biologie, chimie, et physique.

Berkeley serait ainsi la première université à proposer sur YouTube des cursus dans leur intégralité, pendant qu’une autre célèbre université US, Princeton, offre déjà des vidéos de ses cours mais uniquement accessible sur son site. Un des avantages de YouTube c’est surtout que maintenant, n’importe quel site web devient potentiellement un organe de communication de Berkeley. Comme LiLeLa avec la vidéo ci-dessous:


SIMS 141 – Search, Google, and Life: Sergey Brin – Google. 3 octobre 2005

Merci ZDnet.fr

Le flipbook humain

8 octobre 2007, posté par Yves

flipbook.gif
Photo © cambodia4kidsorg et Keith Haring

On a tous essayé ça une fois ou l’autre pendant un cours d’algèbre particulièrement lourd: on dessine les différentes images d’une animation sur les coins d’un livre, une page après l’autre, et quand on les fait défiler très vite d’un doigt en cornant la page, on voit la scène se mettre en mouvement et on se prend pour Walt Disney. Un flipbook (ou kineographe, ou encore folioscope, ou bien feuilletoscope) c’est la version « facile » du cinéma quand on s’amuse avec des feuilles de papier, mais quand on fait ça avec des T-shirts, ça devient tout de suite plus compliqué. La vidéo ci-dessous est une petite pub que la chaîne de sandwicheries Erbert and Gerberts a faite pour se faire connaître. La deuxième partie (l’animation elle-même) a tourné un peu sur le Net, et ils en ont fait une version avec le making-of.

Des lapins, plein de lapins, plein de couleurs

5 octobre 2007, posté par Yves

Sony nous sort une nouvelle pub à fort taux de buzz pour sa série de TV Bravia. Après les boules qui rebondissent en caoutchouc de toutes les couleurs et l’immeuble qui explose en peinture de toutes les couleurs, voici les lapins en pâte à modeler de toutes les couleurs, sur une musique des Rolling Stones. Ca vous rappelle pas quelque chose…?

La dernière:

Et si vous aviez raté les précédentes,

Les boules:

Et son making of:

L’immeuble:

Et son making of:

La guerre en streaming

25 septembre 2007, posté par Yves

Le XXIe siècle sera (sur)médiatisé ou ne sera pas

Google Maps sur ton site web à toi

24 août 2007, posté par Yves


Agrandir le plan
(Non non, ce n’est pas qu’une image. Promenez-vous à la campagne tout en restant sur lll…)

Bon, c’est bien joli Google qui nous emmène dans l’espace, mais comment je fais quand je veux mettre une carte sur mon site web à moi? Question un peu hors sujet mais néanmoins fort pertinente à laquelle Google répond par une petite pirouette à la YouTube permettant à n’importe qui d’ouvrir une « fenêtre » de Google Maps sur son site en 2 clics. Comme par exemple cette photo satellite du centre de l’univers ci-dessus.

Depuis hier, cette nouvelle option permet de juste copier un bout de code et de le coller où bon vous semble (on peut même customiser la taille pour être sur que ça passe bien partout), et évidemment ça marche comme Google Maps normal: on peut zoomer, s’éloigner, se promener à gauche à droite, et changer de vue entre photos et cartes. Pour accéder au code, allez dans Google Maps, cherchez la vue que vous voulez, cliquez le lien « Obtenir l’URL de cette page » (« Link to this page » dans la version anglaise) en haut à droite de la carte, et copiez le bout de code du deuxième champ de texte.

The Cure en couleurs

21 août 2007, posté par Stahlhelm

The Cure
Photo © hi-tekznologik, 2006

On ne le dira jamais assez, la nostalgie peut s’avérer être très saine, surtout accompagnée d’un verre d’akvavit et d’une main furtive passée entre ces désormais rares cheveux qui firent autrefois votre gloire sur le préau du Gymnase Français de Bienne.

The Cure à l’époque de la télé et des concerts raisonnables :

A Forest (Amsterdam, 17 octobre 1980)

Le plus grand classique du genre, joué ici avec empressement. Tiré de Seventeen Seconds [1980].

Cold (Studio Davout, Paris, 1982)

De l’album Pornography [1982] et l’un de mes morceaux préférés globalement.

Vous trouverez plus de larmes-guilis en suivant le lien ci-dessous.

(suite…)

Didja, la pub en ligne sur la pub en ligne

14 août 2007, posté par Yves

didja.jpg

Surfant sur la vague Youtube qui donne envie de rester en ligne à regarder n’importe quoi plutôt que d’aller regarder n’importe quoi à la télé, et suivant évolution récente où tout passe par le Net avant d’être consommé (téléchargements de films, séries TV, et musique en mp3, légalement ou non), NBC s’apprête à lancer son propre site de publicités. Didja, c’est son nom et c’est un jeu de mot sur « Did ya see that? » (t’as vu ça?), ouvrira ses portes l’année prochaine, derrière lesquelles on pourra trouver des pubs récentes ou classiques, des bandes-annonce de films, et autres « contenus associés à des marques ». Préparez-vous à encore plus entendre parler de « viral » dans l’année qui vient, avec tous les créatifs de la planète qui chercheront non plus à nous vendre de la lessive, mais à nous faire tellement parler de la campagne qu’ils auront habilement placée au top des téléchargements de Didja qu’on en finira par avoir envie d’acheter leur lessive…

Et comment Didja va se faire de l’argent? Avec de la pub bien sûr! L’idée étant d’associer des pubs à des pubs, comme par exemple des coupons de réduction pour McDonald’s sur le mini-site dédié à McDonald’s. Qui dit mieux?

Et évidemment, on peu compter sur toutes les fonctionnalités dites « web 2.0 » et on pourra inviter ses amis pour y partager ses idées sur telle ou telle pub, etc. En revanche, même pas de vidéo de promo virale sur le site de Didja lui-même, pour le moment, il y a juste une page « en construction »… Pas très créatif tout ça.

Si vous ne pouvez pas attendre, il y a déjà veryfunnyads.com, le site de TBS (Warner), et adTV, et évidemment Youtube, mais surtout, il y a la collection des 50 meilleures publicités de TV locales (américaines, bien entendu) compilées par the Phat Phree. C’est fort, c’est couillu, c’est sûr de soi, et ça sent le slogan qui tache bien. Pas la peine de se ruer sur Didja, tout est déjà là.

Amuse-bouche:

La suite c’est par ici .

Se méfier, toujours se méfier

30 juillet 2007, posté par Marc

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Yigal Carmon à Bruxelles en février 2005. Photo (détail) © EPP-ED Group

Dans son article du 26 juillet, Corbor nous révélait l’existence d’une nouvelle — et inquiétante — émission palestinienne destinée aux enfants. Après le pseudo-Mickey du nom de Farfour, une pseudo-Maya-l’abeille dénommée Nahoul débarque sur la télévision du Hamas. Je ne cache pas mon souci face à cette terrible propagande, mais je pense judicieux de parler un petit peu de l’organisme qui en a diffusé la traduction sur la Toile : MEMRI TV.

MEMRI (ou plutôt ממר »י) est l’acronyme de « Middle East Media Research Institute ». En français : Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (en hébreu : המכון לחקר התקשורת המזרח התיכון). Les objectifs de MEMRI TV sont d’apporter des éléments d’information sur la politique étasunienne aux Proche- et Moyen-Orient et, surtout, de surveiller les chaînes de télévision arabes et iraniennes et d’en dresser le portrait pour les médias occidentaux.

Le document présentant l’abeille Nahoul correspond précisément aux productions de MEMRI, à savoir des extraits d’émissions arabes ou iraniennes sous-titrée en anglais.

Loin de moi l’envie de juger le bien-fondé des programmes de MEMRI TV. On voit de tout dans les cyberguerres, le pire comme le meilleur. Je vais néanmoins vous présenter en quelques lignes l’origine de cette institution qui ne rend jamais compte de ce que diffusent… les télévisions israéliennes.

MEMRI TV existe depuis presque dix ans. Son siège est à Washington et son financement provient de dons privés. Il a pour fondateurs M. Yigal Carmon (יגאל כרמון) et Mme Meyrav Wurmser (מירב וורמסר).

Yigal Carmon est un un ancien colonel des Services secrets israéliens (מוסד), au sein desquels il a travaillé durant 22 ans. Il a également œuvré en tant que conseiller pour la lutte contre le terrorisme auprès de deux premiers ministres israéliens, Yitzhak Shamir et Yitzhak Rabin.

Meyrav Wurmser est une intellectuelle conservatrice membre du tout aussi conservateur Hudson Institute (un de ces fameux think tanks) et épouse de David Wurmser, conseiller de Dick Cheney pour les questions relatives au Moyen-Orient. Après un doctorat en sciences politiques, elle a enseigné à la Johns Hopkins University ainsi que dans l’Académie navale étasunienne.

Il y a fort à parier que les choix de diffusion du MEMRI ne soient pas impartiaux. En janvier 2003, une controverse a vu le jour entre Yigal Carmon et un journaliste anglais travaillant pour The Guardian : Brian Whitaker. Précisons en passant que M. Whitaker bénéficie d’un diplôme de langue arabe de l’Université de Westminster et qu’il a été responsable de la rubrique Moyen-Orient de son journal de 2000 à 2007.

M. Whitaker considère que MEMRI n’est qu’un outil de propagande, alors que ce dernier se définit comme un institut de recherche. Selon le journaliste, cela implique passablement de mauvaise foi. Il accuse notamment le MEMRI de traduire des sujets particuliers à des fins politiques tout en dressant un portrait incomplet et inéquitable des médias arabes. Il accuse enfin l’institution privée de traduire improprement le contenu des émissions qu’il rediffuse. Vous l’aurez compris, M. Whitaker doute du crédit que l’on peut accorder au MEMRI en tant que miroir des médias arabes.

À vous maintenant de vous faire une opinion en lisant (en anglais) le débat par courriels interposés entre MM. Carmon et Whitaker sur le site du Guardian.

Morale de l’histoire : méfions-nous du MEMRI, méfions-nous des médias, méfions-nous d’Internet, méfions-nous de Wikipédia, méfions-nous. Hélas.


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