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« gadgets »

Au doigt mais pas à l’œil

26 février 2008, posté par Marc

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Photo © Logisys, 2008

Pas plus tard qu’avant-hier, faisant une fois de trop des infidélités à mon bon vieux Mac tout d’aluminium vêtu, je me trouvais sur un portable PC du plus bel effet, si ce n’était la verrue qui entachait son clavier de plastoc. Je me suis souvent demandé comment, un jour, un ingénieur ivre, ou fou, ou les deux, en était venu à affubler ses machines d’un téton (trackpoint, que d’aucuns nomment « clitoris », passant sans doute plus de temps à caresser leur machine que leur régulière) rouge, rugueux et malpratique. Bien que les trackpads ne soient pas nés de la dernière pluie de silicone, il reste encore des fabricants suffisamment peu sensibles à l’esthétique (ils sont légion) pour croire qu’un furoncle à l’inertie redoutable peut encore être d’une quelconque utilité.

Pour pallier sans doute à l’inconfort des hémorroïdes dactylographiques, une boîte au nom très commun de Logisys (Pomona, Californie), qui fabrique d’habitude des périphériques immondissimes, a mis sur le marché, depuis quelque temps déjà, une « souris digitale », ou plutôt, une « souris de doigt » (finger mouse) fixée avec un élastique à votre index. La machine suit vos gesticulations et vous commandez les clics gauche et droit ainsi que la roulette à l’aide du pouce. Tout un programme qui ne se limite pas à provoquer la nécrose de votre dernière phalange, mais vous condamne également à frapper des « J » d’une terrible pesanteur.

On pourrait croire l’invention mort-née, condamnée aux oubliettes des créations les plus inconfortables (comme le cyberclitoris). Détrompons-nous. Un fabricant taïwanais (le même, en fait) manufacture une nouvelle « souris de doigt », plus grosse encore : la USB Wireless FingerMouse qui, comme son nom l’indique, est une version sans fil de la précédente.

Pour frimer dans l’avion, rien de tel… Mais si vous craquez pour une version avec ou sans queue de l’animal, il vous faudra au préalable muscler votre index avec des haltères de leprechaun.

Unité Inhabitée #19

16 février 2008, posté par Yves

Technologie normale à laquelle on peut s’attendre dans un appartement Tokyoïte (en plus de la lunette chauffante et du bidet incorporé qu’on trouve aussi dans les toilettes publiques): un détecteur de mouvements, une lumière pour ne pas réveiller tout le monde au milieu de la nuit, et surtout, surtout, une télécommande pour n’avoir à toucher que soi-même.

Le bonheur, c’est simple comme un coup de pute

19 octobre 2007, posté par Yves

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Sim Card Spy Ear

Envie de savoir ce qui se dit dans ton dos? Besoin de vivre en vrai un épisode des « Idées noires » de Franquin? Pour 60 euros tu vas pouvoir assouvir tes fantasmes de jouer à James Bond ou à Yvan Attal. « L’oreille espionne à carte SIM« , c’est un petit boîtier qui se colle partout, dans lequel on met une carte SIM normale. On l’appelle depuis n’importe où, et il répond automatiquement sans sonner ni vibrer, et vous balance tout ce qu’il entend grâce à son amplificateur de sons.

Merci Calédosphère

Réveil en douceur

5 octobre 2007, posté par Stahlhelm

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Le RING, génialement conçu par le designer de bon goût Meng Fandi, est un réveil-matin pour les couples et les malentendants qui vibre au bout de votre doigt au lieu de vous filer un arrêt cardiaque et qui évite aussi de réveiller madame lorsque vous devez prendre le LX 2801 pour gagner votre pain, et celui de ladite madame.

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Faucon Millenium en LEGO

28 septembre 2007, posté par Stahlhelm

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Faucon Millenium en LEGO®. Photo © Gizmodo

Gizmodo a mis en ligne une série d’images de la version LEGO® du fameux Faucon Millenium (en anglais : Millennium Falcon), le vaisseau de Han Solo (et avant lui de Lando Calrissian) dans La Guerre des étoiles.

Avec ses plus de 5000 pièces (sic), ses 90cm de long, son prix sulfureux de USD 499.- et les 1,8kg de son mode d’emploi, le Faucon Millenium est le plus gros joujou LEGO® qui existe. En voilà une jolie source des guilis dans le slip :

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La boîte. Photo © Gizmodo

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Les guilis. Photo © Gizmodo

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Le mode d’emploi. Photo © Gizmodo

Et voici la vidéo qui prouve que la vie c’est quand même une vraie partie de plaisir :

Pour vous rafraîchir un peu la mémoire voici la fiche technique du Faucon Millenium :

Nom : YT-1300 « Faucon Millenium »
Concepteur : Corporation Technique Corellienne
Taille : 26.70 m de longueur
Vitesse : 105 MLGT (1200 Km/h en atmosphère)

Armes :
2 lance-missiles à concussion ST2 (4 par lanceur)
1 canon blaster automatique Taim et Bak
2 canons quadrilaser AG-2G

Equipage :
1 pilote
1 copilote
2 navigateurs
2 canonniers
6 passagers

Moteur : Turbine à flux ionique
Vitesse : 105 MGLT (1200 Km/h)
Capacité de transport : 100 tonnes
Hyperpropulsion : propulseur subspatial à multiplicateur d’hyperpropulsion de classe 0.5

Bouclier :
1 générateur d’écran déflecteur arrière Kuat Propulsion
1 générateur d’écran déflecteur avant Korplex
2 générateurs à champ de stase Novaldex
1 générateur à champ anti-concussion Nordoxicon
1 système de contre-mesures Carbanti 29L

Constitution : Coque en duracier renforcée au titane

Comme je ne lis plus Gizmodo depuis des mois, merci Geekdad.

La tête dans des nuages de pixels

6 septembre 2007, posté par Stahlhelm

VR
La réalité virtuelle version Spaceballs.

Décidément, chez LiLeLa on n’arrête pas de présenter des gadgets marqués ® et voilà qu’une équipe d’artistes russes a mis au point le Super-i®, un casque de « virtualité réelle » ! Oui, c’est bien ça : virtualité réelle. Et pas réalité virtuelle.

La virtualité réelle est le concept de transformer la réalité qui nous entoure en une sorte de monde virtuel et le Super-i® est son véhicule. En clair, avec cet indispensable ajout à la panoplie de tout nerd, tu peux désormais voir ta mère dans Matrix, ta petite sœur en relief et ton ragondin d’appartement en négatif. Tout un programme sans attraper la grosse tête :

Bon, malgré la tagégorie inutile attachée à ce papelard, cette petite merveille de technologie est tout de même le parfait outil pour lire Neuromancer de William Gibson et enfin en comprendre au moins la moitié.

Merci William et English Russia.

Comment se fendait-on la malle avant Internet ?

31 août 2007, posté par Marc

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Le Victorious Mongoose 1902a. Image © WetaNZ, 2007

Les habitués du paradis lilelaïque connaissent bien les tendances archaïsantes (voire carrément fétichistes) de certains de nos rédacteurs. Eh bien sachez que ça ne va pas s’arrêter de si tôt. Pour preuve les deux petits films qui suivent.

Le premier, réalisé par un vidéaste de talent dont je ne connais hélas pas le blaze (toute indication à son sujet sera la bienvenue — vous savez où cliquer, si jamais), tente de décrire les joyeusetés dont nos ancêtres étaient les parangons quand il s’agissait de se fendre la malle… sans Internet. Il est vrai que désormais, le meilleur moyen de se taper sur les cuisses sans avoir recours à une tierce personne est encore de se vautrer nonchalamment dans les méandres de la Toile. Mais avant, hein, comment faisait-on ? La réponse ci-dessous :

Autre perle steampunk qui, cette fois, présente de magnifiques armes permettant de se débarrasser — notamment — de nauséeuses entités extraterrestres. Il s’agit d’une publicité (pour WetaNZ, boîte néo-zélandaise d’effets spéciaux et autres gadgets) vantant les mérites de pistolets à rayons laser d’élégance victorienne. Le tout présenté avec un accent de l’époque qui m’a fait frémir de bonheur contenu. Jetez-vous tous sur vos souris en ronce de noyer et cliquez sans plus tarder :

Merci Brass Goggles (entre autres)

Recyclage is fun pour de vrai

31 août 2007, posté par Stahlhelm

Ma conscience me reprochait d’avoir été un peu trop léger hier lorsque je parlais de recyclage d’aidoru en manque de célébrité. Voici donc un vrai article japonais qui vous aidera à imaginer que vous habitez vraiment dans le canton de Schwytz :

La grenouille presse-canette
Grenouille presse-canette

Merci Next Nature.

Le Japon, paradis des fumeurs

29 août 2007, posté par Marc

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Photo : droits réservés

L’autre jour, Yves torturait ces chers fumeurs en leur balançant des images de steaks sanguinolents couverts de sirop de goudron. C’est vrai que la clope, si elle évite bien des conflits armés, des génocides et des défenestrations de responsables du marketing, n’en est pas moins un plaisir délétère qui, en plus de raccourcir le temps que l’on passera à s’ennuyer sur Terre, engraissera ad nauseam les caisses de tous les états taxateurs.

Eh bien une entreprise japonaise, spécialisée dans la fabrication de générateurs d’oxygène portables, de purificateurs d’air et de masques de tout poil, vient de mettre sur le marché une pompe à smog d’appartement. Vous souhaitiez ouvrir un fumoir dans votre restaurant ? Vous en avez marre que votre ado se grille des tiges dans sa chambre au risque de faire crever son rat, son serpent et sa mygale d’élevage ? Adressez-vous à Midori Anzen (ミドリ安全), la boîte tokyoïte qui se fera un plaisir d’aspirer les miasmes fumatoires de vos frères humains.

Ah, et puis si vous hésitez encore, visionnez sans plus tarder l’excellente pub-qui-tache de cette manufacture qui s’apprête à sauver le monde — à la plus grande joie des fumeurs :

Et puis, avant que j’oublie, voici l’adresse (en caractères latins) de ces bienfaiteurs :

Midori Anzen Co., Ltd.
5-4-3 Hiroo, Shibuya-ku
Tokyo 150-0012
Japon
téléphone : + 81 3 3442 8271
télécopieur: + 81 3 3446 1109

Merci Beconfused

Des chemises qui ne manquent pas d’air

20 août 2007, posté par Marc

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Photo © Michael Caronna, 2007

Une entreprise japonaise vient de créer un vêtement qui vous permettra à la fois de ne pas surchauffer et de préserver l’environnement : la chemise à air conditionné. Selon Hiroshi Ichigaya, le boss de Kuchou-fuku (空調服), cette invention délirante ne consommerait qu’un cinquantième de l’énergie nécessaire au fonctionnement d’une petite installation d’air conditionné.

Comment cette invention — qui fera de vous l’employé le plus geek de la boîte — fonctionne-t-elle ? Tout simplement à l’aide de deux ventilateurs électriques positionnés au niveaux des reins. Ces derniers propulsent de l’air à travers tout le vêtement, vous faisant ressembler à un Bibendum aussi balèze que ridicule. Mais après tout, l’avenir de la planète ne mérite-t-il pas quelques sacrifices esthétiques ? Les éoliennes, c’est tout aussi moche et ça fait plus de bruit, non ?

Intéressé ? Si vous lisez le japonais, vous pouvez visiter le site de l’entreprise ou jeter un œil à son article sur Wikipedia. Sinon, patientez encore un peu, et peut-être verrez-vous l’été prochain ces gadgets débarquer dans les rayons de votre boutique préférée. D’ici-là, suez, braves gens !

Merci BharatTextile


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