Archives pour la tagégorie
« espace »

Pangée dans ta face! ou la théorie de l’expansion terrestre

22 février 2008, posté par Yves

pangee_continents.jpg
Pangée qui fait un visage de profil avec un gros nez et un petit sourire, à droite dans l’océan.

Au début, toutes les masses terrestres se touchaient et formaient un gros continent qu’on appelle joliment Pangée et qui flottait tranquillement dans un immense océan. Puis il s’est cassé en plusieurs morceaux qui se sont mis à dériver, créant ainsi les continents séparés tels qu’on les connaît aujourd’hui.

pangee_animation.gif
Fadaises et mensonges!

Et puis est venue la théorie de l’expansion terrestre, qui explique la relative jeunesse des sols aux fonds des océans et la dérive des continents par — oui tu l’as deviné car tu es un lecteur attentif — le fait que la Terre grossit, et que donc des espaces qui n’existaient pas se sont formés entre les espaces déjà existants.

Telles des ballons de baudruche, la Terre et toutes les autres planètes gonfleraient donc et remettraient ainsi en cause un peu toutes les théories qu’on a sur le monde qui nous entoure. Wow.

Etant donné que cette théorie a officiellement été prouvée comme fausse mais que la vidéo ci-dessous la présente presque comme une théorie de conspiration, je vais sûrement la prendre comme cheval de bataille dans tous les dîners mondains auxquels j’irai à partir d’aujourd’hui.

Les vacances de Monsieur Hubble

3 décembre 2007, posté par Yves

hubble_1.jpg

Il y a quelques années de cela, dix-sept pour être précis, Hubble partait en vacances avec son Michelin, ses bermudas, et son appareil photos en bandoulière. Au début, on s’est fait du souci à cause de sa myopie un peu particulière, mais finalement, il nous a envoyé plein de cartes postales tout au long de son périple, qui prouvent bien finalement qu’il a l’œil.

hubble_2.jpg

Elles montrent aussi une fois de plus, comme s’il y avait besoin de le rappeler, que nous sommes entourés d’un terriblement immense mais bien joli et bien rempli vide.

hubble_3.jpg

hubble_4.jpg

hubble_5.jpg

hubble_6.jpg

Tout plein d’autres images bien plus grandes (et les explications que j’avais la flemme de recopier) dans son carton à chaussures en bas de l’armoire.

Joyeux anniversaire Sputnik

5 octobre 2007, posté par Yves

sputnik.jpg
Photo © Mark Thiessen

Il y a juste 50 ans aujourd’hui, l’Union Soviétique envoyait leur Sputnik dans l’espace, et celui-ci devenait le premier satellite d’origine humaine à tourner autour de la Terre. L’année suivante, les US créèrent la NASA et la course a l’espace commençait…

Le site de National Geographic a une galerie de jolies photos pour commémorer l’évènement.

Google cartographie le reste de l’univers

24 août 2007, posté par Yves

google_earth_sky.jpg
Photo © Google Earth

Si vous passiez la moitié de votre temps à vous balader sur Google Earth, la Terre virtuelle recomposée par Google à partir de je ne sais pas combien de zillions de photos satellites, préparez-vous à bientôt occuper l’autre moitié à naviguer dans l’espace grâce à leur nouvelle fonctionnalité Sky tout juste introduite, qui permet d’observer en 3D les millions d’étoiles et galaxies de toutes les constellations visibles depuis la Terre. Pas de jeu de mots comme quoi Google permet de s’envoyer en l’air ou qu’ils nous ouvrent les portes du ciel, mais pour ceux qui n’auraient pas encore été voir la version terrestre, le logiciel est téléchargeable gratuitement.


Hé Google, vous pouvez aussi engager quelqu’un qui sait lire de manière élégante. Un acteur, par exemple…

En final de compte, la taille importe toujours

31 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Taille des vaisseaux spatiaux S.-F.
Taille des vaisseaux spatiaux S.-F.. Cliquez pour mieux voir

Bien souvent, je me suis demandé pourquoi les personnages de Star Trek et autres super-héros aiment tellement à parader en collants multicolores. Est-ce pour nous faire partager l’alléchant galbe musclé de leurs jambes athlétiques ? Ou bien au contraire, essaient-ils de mettre en valeur l’importance de leur organe à guilis dans le slip dans un élan désespérant de reconnaissance sociale ? La balance pencherait plutôt du côté de la seconde hypothèse.

Serenity
Serenity, 63m, de la série Firefly

Il s’avère effectivement que l’assurance d’une notoriété éternelle en S.-F. ne serait qu’une question de taille et de savoir qui aurait le plus gros, plus long et plus rutilant vaisseau. Ben si ! Et si vous ne me croyez même pas, jetez un coup d’œil à ce site parfait pour les gagas de S.-F. et/ou de data mining.

Croiseur Vorlon
Croiseur Vorlon, 1338m, de la série Babylon 5

Comme son petit nom l’indique, Starship Dimensions consacre l’intégralité de ses pages à comparer la taille de personnages et de vaisseaux fameux du monde de la S.-F.. Et, une fois n’est pas coutume, LiLeLa, ainsi que Jeff Russell, vous recommandent de zieuter la bête dans Internet Explorer afin de savoir profiter pleinement de l’option glisser-déposer permettant de mettre les objets de notre frustration côte à côte pour plus de clareté.

Rancor
Rancor, 5m, du Retour du Jedi

Merci my [confined] space.

L’énigme du Toungouska

2 juillet 2007, posté par Marc

ogdy.jpg
Ogdy, dieu des Evenks du Toungouska, photo © Université de Bologne, 1999

Le 30 juin 1908, une gigantesque explosion ravagea la région sibérienne du Toungouska. Elle lamina quelque 2000 kilomètres carrés de taïga tout en produisant une puissante onde sismique ainsi qu’une forte lumière couvrant les ciels d’Europe et d’Asie centrale. Certains prétendent que cette catastrophe serait le fruit d’une météorite qui aurait explosé 5 à 10 kilomètres en dessus du sol, libérant dans l’atmosphère une énergie comparable à… 1000 fois celle de la bombe d’Hiroshima (sic). Problème : aucun fragment du corps céleste incriminé n’avait jusqu’alors été découvert.

Un groupe de recherche de l’université de Bologne affirme aujourd’hui qu’un lac, non loin de l’épicentre de l’explosion, occuperait la dépression provoquée par un morceau d’astéroïde : le lac Cheko. Bien que peu profond, ce plan d’eau possède néanmoins les proportions d’un cratère. Les investigations géologiques de l’équipe italienne révèlent que le fond du Cheko présente une curieuse forme d’entonnoir absente des autres lacs de la région. Des études géophysiques ont également montré que le fond du lac recèlerait soit une couche compacte de sédiments soit… les fragments ensevelis d’un corps céleste.

L’Université de Bologne serait-elle sur la bonne piste ? Ce qui est sûr, c’est que le lac Cheko n’apparaît sur aucune carte géographique antérieure à 1929. L’équipe italienne prévoit de mener l’année prochaine une nouvelle expédition dans le Toungouska afin de déterminer si les sédiments enfouis à 10 mètres au-dessous du fond du lac sont bel et bien constitués d’éléments d’origine extraterrestre. À suivre…

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la cyberrevue Terra Nova.

Terraformarsion

25 juin 2007, posté par Stahlhelm

Pelles
Photo © goooove08, 2007

Vous souvenez-vous de ces jours heureux où, armé d’une pelle de plastique fuchsia et d’une casquette Ovomaltine délavée, vous vous attachiez corps et âme à déniveler le bac à sable crotté de votre quartier ? Si tel est le cas, vous serez sans aucun doute le candidat favori pour la prochaine mission vers Mars, toujours armé de votre pelle, très probablement mécanique cette fois.

Car, en effet, selon Lowell Wood, physicien de son état et formidable lauréat version 1981 du fameux prix Ernest Orlando Lawrence, Mars fera l’objet d’une terraformation d’origine humaine d’ici la fin du XXIe siècle.

Et, toujours selon le petit Lowell à la leste pelle, l’espèce humaine serait fondamentalement terraformatrice de nature. Ouf, alors. Moi qui pensais que la transformation de Mars en un Seeland de l’espace allait être une lourde tâche, là, du coup, ça me rassure.

Merci /.

17 mois dans un conteneur moscovite

21 juin 2007, posté par Marc

deuteronilus.jpg
La région martienne de Deuteronilus Mensae, photo © ESA, 2007

L’Agence spatiale européenne (ESA) recherche des volontaires pour la simulation d’un voyage vers Mars. La durée de cette technotorture ? Dix-sept mois… dans un caisson isolé. Les cobayes travailleront dans un assemblage de modules avec, pour seul moyen de communication, une radio dont les messages seront volontairement retardées de quarante minutes, comme lors d’une vraie transmission Mars-Terre.

Cet espace de « jeu » d’une capacité de 550 mètres cubes sera monté à Moscou. Le but de ce Loft technologique ? Une étude sociologique des rapports humains lors d’une mission vers Mars.

À peu près tous les désagréments d’un tel voyage seront expérimentés sur les volontaires, à l’exception de l’apesanteur et des… radiations. Des cas d’urgence seront bien sûr simulés et, comme là-haut, les mosconautes n’auront accès ni à leur manman, ni à de jolies infirmières ukrainiennes. Argh.

Alors, partant ? Les critères de sélection sont draconiens : âgés de 25 à 50 ans (bon, ça, ça va encore), les candidats devront être en bonne santé (déjà plus dur), non fumeurs (ça se corse) et exempts de toute dépendance à l’alcool et autres drogues moins coutumières (à l’impossible nul n’est tenu).

Si vous avez encore envie d’y aller (moi plus, en tout cas), rendez-vous sur le site de l’ESA. Adieu.

Merci BBC News

Après les œufs centenaires, la tarte aux abricots

11 juin 2007, posté par Marc

oeufs.jpg
Œufs entenaires. Photo © Wikipedia Allemagne, 2005

D’ici 2024 pourraient débuter les premières missions humaines sur Mars. Certains on le mal de mer, d’autres le mal de l’espace. D’autres encore on le mal du pays, et tout particulièrement de la bouffe terrienne. Jusqu’à ce jour, les voyages dans l’espace ressemblaient à s’y méprendre à une réunion Weight Watchers. De là peut-être l’expression de Cafard cosmique.

Malgré les débuts prometteurs des cochons de l’espace (voir à ce sujet notre article du 7 juin), une certaine Michelle Perchonok, directrice de l’Advanced Food Technology Project, souhaiterait développer des aliments équilibrés et goûtus capables de tenir… cinq ans. Ce n’est certes pas gagné d’avance, surtout que les radiations solaires tuent les saveurs (et les imprudents) aussi sûrement qu’un four micro-onde réglé sur defrost.

Mme Perchonok teste actuellement pas moins de treize space-menus qu’elle thermostabilise à 4.4, 22.2 et 35 degrés Celsius afin d’en accélérer (et donc d’en simuler) le vieillissement. À ce jour, seuls le pouding, la tarte aux abricots et les dés de porc grillés se sont avérés mangeables après cinq ans.

Les astronautes auront sans doute fin nez d’emporter avec eux, hormis des palettes de Rennie et quelques œufs centenaires, un ou deux barils de… Weight Watchers.

Merci Inkling Magazine


Fermer
E-mail It