Archives pour la tagégorie
« étoile »

Les vacances de Monsieur Hubble

3 décembre 2007, posté par Yves

hubble_1.jpg

Il y a quelques années de cela, dix-sept pour être précis, Hubble partait en vacances avec son Michelin, ses bermudas, et son appareil photos en bandoulière. Au début, on s’est fait du souci à cause de sa myopie un peu particulière, mais finalement, il nous a envoyé plein de cartes postales tout au long de son périple, qui prouvent bien finalement qu’il a l’œil.

hubble_2.jpg

Elles montrent aussi une fois de plus, comme s’il y avait besoin de le rappeler, que nous sommes entourés d’un terriblement immense mais bien joli et bien rempli vide.

hubble_3.jpg

hubble_4.jpg

hubble_5.jpg

hubble_6.jpg

Tout plein d’autres images bien plus grandes (et les explications que j’avais la flemme de recopier) dans son carton à chaussures en bas de l’armoire.

La taupe qui fait des bulles

1 août 2007, posté par Marc

condylure.jpg
Condylure étoilé. Photo © Acrentropy, 2005

D’abord, on dirait vraiment la cousine germaine de Cthulhu. Une sorte de version velue du Grand Ancien, mais en plus petit. À vrai dire, je me demande même pourquoi notre Ami Stahlhelm n’a pas pondu plus tôt un article sur ce magnifique animal sorti tout droit de l’imagination (parfois) déviante du Créateur.

La photo ci-dessus, dont l’ignominie n’a d’égale que la bonhomie du bestiau qu’elle dépeint, représente un condylure étoilé (son joli nom latin : Condylura cristata). Cet animal à la morphologie byzantine n’est rien d’autre qu’une taupe qui, non contente de réduire les potagers en acné purulente, s’en va s’égayer dans les marécages du Canada et du nord des États-Unis (en fait, pas si loin de Providence).

Ce talpidé au faciès poulpomorphe, qui se nourrit d’insectes, de crustacés et de mollusques, a développé un naseau — certes très impressionnant — qui lui permet de… faire des bulles. Le Prof. Kenneth Catania, de l’Université Vanderbilt de Nashville (Tennessee) a découvert que les tentacules dont est orné le museau de la bête servent à percevoir les odeurs capturées par les bulles qui sortent des narines. La taupe peut ainsi s’orienter sous l’eau en suivant des pistes olfactives.

Bref, l’espèce de calmar dont est orné le nez du condylure n’est rien de moins qu’un radar qui lui permet non seulement de trouver son chemin (et sans doute ses proies), mais aussi de faire le beau face à ses congénères au triste museau pointu.

VY Canis Majoris

5 juillet 2007, posté par Yves

vy_canis_majoris.png
VY Canis Majoris et le Soleil
La prochaine fois que vous voulez éblouir une jeune femme dans un dîner, mais que vous n’êtes pas encore prêt a passer aux esturgeons volants tueurs, parlez lui de VY Canis Majoris (qu’on appelle aussi affectueusement VY CMa). Cette étoile de la constellation de Canis Major est la plus grosse (et une des plus brillantes) étoiles connues. Continuez en lui expliquant que si notre soleil était remplacé par cette étoile, sa largeur atteindrait l’orbite de Saturne. Et achevez votre conquête en lui faisant imaginer que si on pouvait marcher sur sa surface, à 5 km/h, 8 heures par jour, ça prendrait 650000 an pour en faire le tour (contre un peu moins de 3 ans pour la Terre).

En attendant, si vous voulez vous faire une idée en voyant une image de VY Canis Majoris comparé à notre soleil, jetez un oeil ici.

Et qu’est-ce qu’on dit à Wikipedia quand la demoiselle se pâme devant votre érudition? On dit merci Wikipedia.

Le monde, et autour, et nous dedans

7 juin 2007, posté par Yves

Worldmapper
Parce que le Net finalement ce n’est pas que du porno et des vidéos de chatons en train de s’endormir, des fois j’aime à rêver un peu que je peux m’instruire (ou au moins me divertir intelligemment) grâce à la toile. Alors entre deux podcasts de National Geographic (dont je recommande de s’abonner aux « best of« , « news » et « world talk« ), je me laisse dériver sur des sites avec de la science ultra-vulgarisée pour que je puisse la comprendre en même temps que je regarde un épisode de Lost, et je laisse le savoir pénétrer petit à petit comme de la crème Neutrogena.

Parmi ces sites, Population: One permet de se rappeler qu’on est finalement tout petit dans le monde qui nous entoure, et relativiser la masse de gens dans le métro de Tokyo et l’absence de vie humaine dans le Wyoming. C’est simple, c’est très visuel, c’est facile a comprendre. Un design minimaliste mais qui donne un peu le tournis… Et puis il y a The Size Of Our World qui fait penser un peu à la vie au sens large, à un échelon « au dessus ». Une vision du monde avec un recul qu’on a malheureusement pas souvent l’habitude de se permettre. Carpe diem. Universcale, c’est juste pour remettre les choses en perspectives et se calmer un peu.

Et après avoir été se plonger dans les extrêmes et avoir oublié le coté humain du monde autour de soi, il fait bon aller se promener sur WorldMapper, un projet contenant 366 cartes du monde dans lesquelles les territoires sont redimentionnés en fonction du sujet abordé. Comme par exemple les décès de guerres entre 1945 et 2000, à mettre en parallèle avec les possessions d’armes nucléaires.


Fermer
E-mail It