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« vide »

Les vacances de Monsieur Hubble

3 décembre 2007, posté par Yves

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Il y a quelques années de cela, dix-sept pour être précis, Hubble partait en vacances avec son Michelin, ses bermudas, et son appareil photos en bandoulière. Au début, on s’est fait du souci à cause de sa myopie un peu particulière, mais finalement, il nous a envoyé plein de cartes postales tout au long de son périple, qui prouvent bien finalement qu’il a l’œil.

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Elles montrent aussi une fois de plus, comme s’il y avait besoin de le rappeler, que nous sommes entourés d’un terriblement immense mais bien joli et bien rempli vide.

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Tout plein d’autres images bien plus grandes (et les explications que j’avais la flemme de recopier) dans son carton à chaussures en bas de l’armoire.

Du vide partout

13 juillet 2007, posté par Yves


« Powers of Ten » © Eames / IBM

Ce qui est intéressant quand on va dans l’infiniment petit et l’infiniment grand, c’est qu’on se rend compte que ça se ressemble beaucoup. Il y a une grosse boule, un paquet de vide, et des petits trucs minuscules qui tournent autour.

En 1977, Charles et Ray Eames, plus connus pour leurs très célèbres fauteuils et chaises, ont fait un petit film commissionné par IBM, où la caméra s’éloigne d’un couple à vitesse exponentielle jusqu’à atteindre 100 millions d’années-lumière du point de départ, et ensuite plonge vers le plus petit connu et zoome jusqu’à 0.000001 ångström. Ça s’appelle « Powers of Ten » (Puissances de 10), c’est cliquable au début de cet article, c’est délicieusement rétro, et ça a été une source d’inspiration pour certains.

Parmi ces inspirés, il y a les petits gars de phrenopolis.com, qui ont eu envie de visualiser de manière « humaine » tout ce vide. Alors ils sont allés sur une plage et ils ont construit un modèle à l’échelle, avec un gros soleil et, beaucoup plus loin, de minuscules planètes sur leurs orbites respectives. Ils ont pris des photos et des notes, et ça donne un peu une idée de la taille de l’expérience.

Mais ça ne leur a pas suffit pour vraiment se faire une idée, alors ils ont aussi fait des versions web de notre système solaire, ainsi que d’un atome d’hydrogène, en se basant sur un pixel pour l’unité la plus petite à représenter, et en calculant le reste en partant de ce pixel. Ça fait une page record de 17,7 kilomètres de large pour l’atome, et (a peine) 1600 mètre de large pour le système solaire. Pour se rendre vraiment compte des distances astronomiques pleines de vide, il faut scroller, page après page après page, ne voir que le vide noir de la page, et se rendre compte que l’ascenseur n’a toujours pas bouge…

(En fait, c’est même peut-être la première fois qu’un ascenseur horizontal dans une page web a autant la classe, en fait.)


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