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« Microsoft »

Plus fort que Microsoft Surface

24 mai 2008, posté par Stahlhelm

Block Invader

Au début de la Création, Yves se moquait allégrement avec la verdeur d’un bleu de Microsoft Surface, l’invention la plus inutile de MS après Vista. Moi j’en connais un qui a eu une idée tout aussi saugrenue pour égayer sa table de salon et la rendre tout aussi inutile qu’une UI de LiLeLa.

Kyle Downes a réussi à convaincre sa geek de copine de le laisser transformer sa table de salon en une reproduction parfaite d’un controlleur de cette bonne vieille console NES. Et la bougresse a apparemment accepté :

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La bête finie dans toute sa splendeur

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La bête entre les mains de ladite bougresse

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« Saute ! Mais sauuuuteuuh ! »

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Le génie geek en action

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Bis

Et pour terminer en beauté, voici le produit fini en action :

Windows redémarre à travers les âges (Ta-taaa!)

30 octobre 2007, posté par Yves

Qui a dit qu’il n’y a que Macintosh qui est beau et que Windows c’est moche? C’est en tout cas pas ce que pense le créateur de ce clip, qui a mis bout à bout tous les écrans de démarrage de Windows depuis les versions super sobres et purement textuelles, en commençant par la v.1.01, jusqu’au rayonnements translucides et musicaux de Vista. Ya du progrès et des efforts, alors pas de commentaires moqueurs (à part pour le son qu’ils avaient choisi pour la v.3.1 quand même hein)…

Les écrits restent, les fichiers s’envolent

10 juillet 2007, posté par Marc

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La disquette de 8 pouces introduite en 1971 par IBM. Photo © Old Computers, 2007

Dans un siècle, il y a de fortes chances pour que l’article que vous lisez à l’instant ait disparu de la surface de la Terre. Il ne restera alors plus aucune trace de ces mots pourtant alignés avec amour — mais le temps n’a que faire d’une telle ferveur…

Dans ma bibliothèque sommeillent quelques ouvrages vieux de quatre siècles. Imprimés sur papier de chiffon, leurs pages sont restées virginales comme au premier jour. Mais les disquettes cinq pouces un quart sur lesquelles j’ai commis mes premiers programmes, qu’en reste-t-il ? Je serais bien incapable de les lire, mon ordinateur ne possédant même plus d’entraînement de disquettes (y compris pour les galettes de trois pouces et demi que quelques PC antédiluviens possèdent encore).

C’est précisément cette problématique qui alarme la directrice des Archives nationales britanniques. Natalie Ceeney affirme en effet que nous sommes sur le point de « perdre des années de connaissance critique » parce que les ordinateurs actuels s’avèrent incapables de lire d’anciens formats numériques.

Gordon Frazer, directeur de Microsoft au Royaume-Uni, prophétise une « période digitalement sombre ». À qui la faute ? Un peu à lui, sans doute. Il ajoute : « À moins que l’on consacre plus d’énergie à la transmission des formats de fichiers afin qu’ils soient lus et édités dans le futur, nous devrons faire face un trou noir digital. » Rassurant.

La British Library estime que l’Europe dépense chaque année trois milliards d’euros en valeur commerciale pour conserver les données digitales. Les Archives nationales britanniques, qui conservent des documents écrits vieux de neuf cents ans, détiennent plus de 580 téraoctets d’informations enregistrées sous des formats désormais inaccessibles au matériel actuel.

Mme Ceeney nous avertit : « Les informations digitales sont par nature bien plus éphémères que le papier. » Je la crois sur parole. Impossible pour moi de mettre la main sur les premiers textes que j’avais commis sur mon Commodore 64

La bombe à retardement sur laquelle nous sommes assis en matière de préservation du patrimoine intellectuel serait due en partie à l’incompatibilité — volontaire — imposée par des entreprises comme Microsoft, quand il s’agit notamment de faire face à des compagnies rivales ou de vendre de nouvelles versions de logiciels (les nouveaux utilisateurs de Vista doivent comprendre de quoi il retourne). Une autre cause réside dans la prolifération des formats de fichiers au commencement de l’ère digitale.

Un espoir se profile toutefois dans l’utilisation de formats dits « ouverts » tels que l’Open XML, lequel n’est plus utilisé seulement par Microsoft. Toutefois, nombreux sont ceux qui critiquent le géant de l’informatique pour avoir développé un nouveau standard au lieu d’en adopter un qui existait déjà : l’Open Document Format (ODF). Mais Microsoft se soucie-t-il vraiment de la préservation des données à long terme ? Rien de moins sûr.

Contre la mauvaise volonté des entreprises d’informatique, et pour faire face à l’inaccessibilité des anciens fichiers, des bibliothèques et des archives nationales européennes se sont regroupées autour d’un projet aussi vaste qu’ambitieux : Planets. Leur but ? — s’assurer que dans dix, cinquante ou cent ans, les informations digitales actuelles soient encore accessibles à nos descendants. Bref, une sorte de cyber-développement-durable. D’ici qu’ils y parviennent, prions pour que notre serveur ne plante pas…

Merci BBC News

Rigolons avec Microsoft Surface

22 juin 2007, posté par Yves


C’est vrai, se moquer de Microsoft c’est facile, mais ça fait toujours du bien. Surface est le dernier machin présenté par Bill Gates lui-même pour nous faire saliver. Mieux qu’un écran tactile, le système détecte les mouvements des doigts de l’utilisateur grâce à cinq caméras infrarouges. A part ca, en gros c’est comme un iPhone, mais juste que ça a la taille d’une table. Alors des petits gars plein d’humour ont fait ce petit détournement, qui reprend la vidéo de présentation inchangée, mais y ajoute un commentaire un poil plus réaliste et honnête que l’original

Le vrai problème, c’est que Microsoft se prend pour un constructeur automobile et a le don de nous présenter des prototypes un peu gadget mais pas mal alléchants, et quelques années plus tard nous balancer sur le marché un truc mal fini, pas très innovant, bref une crotte. Si vous voulez avoir une idée de l’avenir de la technologie Surface, regardez la présentation de ce que Vista était censé être, quand on annonçait encore qu’il allait sortir fin 2003. En fait, le gag le plus drôle sur Microsoft c’est de regarder la vidéo originale de Longhorn, sans rien y changer:

Vains babillages

21 juin 2007, posté par Stahlhelm

Tomorrow teutonique

La générosité et l’altruisme de certains co-humains ne cesseront jamais de m’étonner. J’étais avachi dans le creux de cuir bleu marin du siège 4A sur le vol LX829, à moitié assommé par une joviale pinte de Franziskaner prise entre deux échafaudages à Hannover-Langenhagen, lorsqu’une vague de panique me prit et me poussa à fouiller la pochette-surprise du siège de devant (le 3A pour être précis). Et là, heureuse surprise, vache providence, le SWISS Magazine d’ordinaire si solitaire dans sa vacuité était accompagné d’une copie cornée de Tomorrow, rutilante revue teutone dédiée aux nouvelles technologies de masse et au web 2.0.

Pour être tout à fait honnête, Tomorrow se consacre principalement à trouver le plus de mots, trends, appareils et sites web possibles auxquels ont pourrait apposer « web 2.0 » comme adjectif qualificatif. Bref, une vilaine daube glacée de plus pour les jeunes et fringants vendeurs de software en costard italien.

Le seul article qui a su subreptiscement m’arracher à ma torpeur maltée et à torturer mes joues d’un vilain rictus en coin parlait des prédictions débiles qu’ont su dire un jour les grands geeks.CEO de ce monde. Voici quelques extraits :

1. « OS/2 sera la platforme des années ’90 », Bill Gates, fondateur de Microsoft, 1989

2. « Il n’y a pas de raison à ce que les gens possèdent un ordinateur à la maison », Ken Olson, président de Digital Equipment Corporation, 1977

3. « Les ordinateurs du futur ne pèseront pas plus de 1,5 tonnes », magazine Popular Mechanics, 1949

4. « Les ordinateurs sont inutiles. Ils ne savent que donner des réponses », Pablo Picasso, peintre, 1946

5. « 640KB devraient suffire à chacun », Bill Gates, fondateur de Microsoft, 1981

6. « Mais qui a besoin de ce disque d’argent ? », Jan Timmer à propos du CD, ex-président de Philips, 1982

Personne n’a ri ? Tant mieux.

Safari mzuri

15 juin 2007, posté par Marc

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Icône de Safari © Apple, 2007

Ce titre à première vue énigmatique ne reproduit que la façon la plus simple de souhaiter un bon voyage en souahéli. Un bon départ, plutôt, au nouveau logiciel compatible Windows édité par Apple. Après iTunes, la belle de Cupertino poursuit sa colonisation de l’univers PC avec ce navigateur hyperstable, hyperélégant, hypersimple que tous les amoureux de la Pomme connaissent depuis belle lurette : Safari.

Tant que vous y êtes, pourquoi ne pas installer directement Mac OS X sur votre PC, histoire d’oublier Vista ? À votre place…

En attendant, les possesseurs de machines tournant sous Windows pourront télécharger ici la version bêta de Safari. Il s’agit de la 3.0.1, Apple ayant déjà dû effectuer quelques mises à jour de sécurité. Cela dit, bon voyage !

Vrai-faux concert mythique pour sauver la planète

13 juin 2007, posté par Yves

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Alors d’un côté on a une multinationale qui fait de l’événementiel à vocation écologico-humanitaire et qui en profite pour faire un peu de promo pour son pseudo iPod qui aurait mérité un peu plus d’originalité, et de l’autre on a un cinéaste de talent, son documenteur (faux documentaire) décapant, et des dialogues cultes à en oublier sa vessie…

– The numbers all go to eleven. Look, right across the board, eleven, eleven, eleven and…
– Oh, I see. And most amps go up to ten?
– Exactly.
– Does that mean it’s louder? Is it any louder?
– Well, it’s one louder, isn’t it? It’s not ten. You see, most blokes, you know, will be playing at ten. You’re on ten here, all the way up, all the way up, all the way up, you’re on ten on your guitar. Where can you go from there? Where?
– I don’t know.
– Nowhere. Exactly. What we do is, if we need that extra push over the cliff, you know what we do?
– Put it up to eleven.
– Eleven. Exactly. One louder.
– Why don’t you just make ten louder and make ten be the top number and make that a little louder?
[pause]
– These go to eleven.

Il se trouve que Microsoft organisent une série de concerts un peu partout dans le monde pour lutter contre le réchauffement de la planète. C’est sponsorisé par Chevrolet et je serais pas prêt a parier que les concerts seront tous « unplugged » et éclairés à la bougie, mais on va pas pinailler sur des détails paradoxaux quand même. Mais alors pourquoi je parle de ça ici, c’est parce que quelqu’un a eu la bonne idée de réunir les Spinal Tap pour participer à cet évènement. Et comme ce n’est pas forcément pour leur musique qu’on a envie de les voir, Rob Reiner a fait un petit film de 15 minutes pour introduire la chose et s’amuser un peu. La page spéciale sur le site de Live Earth a un lien vers la vidéo en question.

Photosynth et Seadragon, des images renversantes

12 juin 2007, posté par Yves

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Seadragon et Photosynth © Microsoft
Les technologies de traitement et gestion d’images Seadragon et Photosynth, rachetées par Microsoft pour une fois que c’est pas Google, sont tout simplement renversantes d’élégance, de beauté, et de potentiels, et si vous n’en avez pas encore entendu parler, une image vaut environ un milliard de mots alors regardez directement la démonstration ci-dessous plutôt que de lire quoi que ce soit sur le sujet… Et si vous en avez déjà entendu parler mais que vous n’avez pas encore vu la présentation, précipitez-vous aussi. C’était dans le cadre de TED, Technology, Education, Design, une conférence pleine de gens très très bien, alors baladez-vous un peu sur le site tant que vous y êtes.


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