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« émotions »

The Cure en couleurs

21 août 2007, posté par Stahlhelm

The Cure
Photo © hi-tekznologik, 2006

On ne le dira jamais assez, la nostalgie peut s’avérer être très saine, surtout accompagnée d’un verre d’akvavit et d’une main furtive passée entre ces désormais rares cheveux qui firent autrefois votre gloire sur le préau du Gymnase Français de Bienne.

The Cure à l’époque de la télé et des concerts raisonnables :

A Forest (Amsterdam, 17 octobre 1980)

Le plus grand classique du genre, joué ici avec empressement. Tiré de Seventeen Seconds [1980].

Cold (Studio Davout, Paris, 1982)

De l’album Pornography [1982] et l’un de mes morceaux préférés globalement.

Vous trouverez plus de larmes-guilis en suivant le lien ci-dessous.

(suite…)

Les garçons n’aiment pas être des filles

31 juillet 2007, posté par Marc

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École rue Buffon. Photographie de Robert Doisneau, 1956

À la fin des années 1990, un psychologue de l’Université de Harward, William Pollack, avait fait sensation en publiant Real Boys (sorti en français sous le titre De vrais gars). Il y dénonçait une génération de gamins qui souffrent d’une « crise silencieuse », où beaucoup se réfugient dans la tristesse, la solitude et, surtout, l’incompréhension. Pollack révélait notamment que bien des garçons se voyaient pris dans une impossible équation, devant être désormais doux, compréhensifs et croire en l’égalité des sexes, alors qu’ils préféraient pour la plupart souscrire aux conceptions traditionnelles selon lesquels un « mec » est un dur, un macho.

En janvier de cette année, Jill Parkin, journaliste au Daily Mail, accusait l’école de transmettre aux garçons un message qui ne leur est pas destiné : les cours sont féminisés, on y demande aux élèves mâles d’être sages et disciplinés, alors qu’il ne rêvent que de réagir à leur production naturelle de testostérone en laissant libre cours à leur instinct de compétition, notamment physique.

Les différences naturelles entre les sexes tendraient à être gommées dans l’éducation, produisant des jeunes hommes mous et incapables de lutter dans la vie d’aujourd’hui. Selon Parkin, les filles se voient quant à elles obligées de grandir dans une société pleine de mâles aliénés où toutes les qualités masculines ont été étouffées. Les nouvelles générations d’hommes ont aussi bien moins de chances de faire de grandes études, celles-ci étant désormais à tel point féminisées qu’ils n’y trouvent plus leur place.

Les affirmations de Pollack et de Parkin laissent songeur. En effet, les hommes n’étant pas plus intelligents que les femmes, la seule qualité typiquement masculine dont ils pourraient se prévaloir aujourd’hui (en dehors d’un contexte guerrier) est la combativité. Celle-ci séduit toujours (et pour longtemps encore) les ressources humaines et… bon nombre de femmes. Alors, quand cessera-t-on de castrer des générations entières de p’tits mecs innocents ?

C’est beau (et en plus ça porte bonheur)

16 juillet 2007, posté par Yves

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Red Wave © Steve Strawn

Steve Strawn fait des photos. Il se sent prisonnier de la technologie de son instrument, et se plaint de ne pas pouvoir transcender son médium pour transmettre directement les émotions à ses spectateurs. Il voudrait être apprécié pour sa vision plutôt que sa maîtrise de la technique. Moi, je pense que quand on crée des images comme celle-ci, ou les autres dans sa galerie en ligne, c’est déjà un bon début. Mais je ne suis pas assez exigeant…


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