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« fertilité »

Les démarches sont trompeuses

9 novembre 2007, posté par Marc

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La démarche des femmes : une opération programmée ?
Beyoncé Giselle Knowles aux BET Awards, le 26 juin 2007. Photo : droits réservés.

Une équipe de chercheurs de la Queen’s University, dans l’Ontario, a mené une étude prenant en compte la démarche des femmes et les hormones présentes dans leur salive.

Meghan Provost, qui a dirigé ce projet, a enregistré les façons de marcher de volontaires féminines et les a montrées à une quarantaine d’hommes. Elle a demandé à ces derniers d’évaluer le degré d’attirance de chaque démarche et s’est rendue compte, en comparant ces résultats aux prélèvements hormonaux, que les femmes en période d’ovulation se déplaçaient de manière beaucoup moins attirante qu’en période d’infertilité.

Les signes qu’emploient les femmes pour avertir les hommes qu’elles sont prêtes à concevoir sont nombreux et pourtant, une démarche chaloupée peut s’avérer trompeuse. Les résultats de l’étude, publiés dans le journal Archives of Sexual Behavior, tendent à montrer que les femmes en phase fertile se meuvent en remuant moins les hanches et en rapprochant leurs genoux.

Selon Meghan Provost, les femmes abuseraient ainsi les hommes afin de dissimuler leur ovulation aux mâles qu’elles n’ont pas choisis. Par contre, en période d’infertilité, elles feraient un plus grand étalage de leurs charmes, ne risquant pas de se reproduire avec un autre partenaire que celui qu’elles ont choisi.

En période d’ovulation, l’odeur et les expressions faciales des femmes changent, mais ces indices ne sont perceptibles qu’à faible distance — c’est-à-dire seulement par l’homme avec lequel elles acceptent d’être proches. La fin d’un mythe ?

Merci BBC News

Les végétaliens sont-ils endogames ?

7 août 2007, posté par Marc

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Photo © Vegan Society

Selon une étude menée par l’université néo-zélandaise de Canterbury sur 157 végétaliens et autres « consommateurs éthiques » du pays, 63% des personnes interrogées disent préférer un partenaire qui se sente également concerné par les droits des animaux. D’autres vont jusqu’à dire qu’ils ne pourraient pas coucher avec un individu qui mange — ou utilise — des produits d’origine animale.

Annie Potts, codirectrice du Centre néo-zélandais d’études humaines et animalières, qualifie ces jusqu’au-boutistes de « végésexuels ». Selon son rapport, les végétaliens sont la plupart du temps des femmes au niveau d’éducation élevé, actives politiquement et facilement dégoûtées à l’idée de finir au lit avec quelqu’un ayant mangé de la viande.

L’une des personnes ayant accepté de participer à l’étude s’est même dite écœurée rien qu’en pensant embrasser des lèvres ayant laissé passer entre elles des morceaux d’animaux morts. Une autre estimait quant à elle qu’elle ne pourrait pas avoir de relations intimes avec quelqu’un dont le corps s’est littéralement construit sur la consommation d’autres corps… Bref, chez certaines végétaliennes, ça ne doit pas rigoler tous les jours.

Une question trotte dans ma tête : un végétalien a-t-il le droit de dire à sa femme/copine/maîtresse qu’elle est « à croquer » ?

Merci Washington Post

La testostérone : dure en affaires

5 juillet 2007, posté par Marc

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Cellules de Leydig qui, dans les testicules, produisent la testostérone. Image © OSU, 1999

Beaucoup d’hommes, quand ils se lèvent le matin, ne sont que peu enclins à négocier. Ils seraient même prêts, pour la plupart, à occire une bonne partie de la population mondiale pour apaiser le débordement hormonal dont ils sont victimes à ce moment critique de leur journée. Désormais, sachez que cette dangereuse blague de Dame Nature a des fondements scientifiques. Le suspect numéro un ? La testostérone.

De récentes recherches ont démontré que notre corps peu parfois nous amener à prendre de mauvaises décisions dont l’enjeu est économique (les esprits chagrins citeront volontiers le mariage comme principale décision à effet déficitaire, mais faisons semblant de les ignorer). Dans ce qui est appelé communément « le jeu du moindre ultimatum », un individu peut proposer aussi bien une grande qu’une faible somme d’argent à quelqu’un d’autre sans obtenir de résultat. Dans ce jeu, le participant qui se voit proposer une offre connaît la somme totale en possession de celui qui lui la présente. La plupart du temps, un joueur qui reçoit gracieusement de l’argent le refuse s’il juge que ce montant ne représente qu’une trop faible part de ce que possède le généreux adversaire. Ce refus d’accepter de l’argent (sans contrepartie) intrigue depuis belle lurette les économistes.

Terry Burnham, de l’Université d’Harward à Cambridge (Massachusetts) suppose que des décisions économiques aussi irrationnelles seraient dues non pas à nos convictions personnelles, mais plutôt à notre fonctionnement biologique. Burnham a mené une expérience sur 26 étudiants de troisième cycle à l’aide du « jeu du moindre ultimatum ». Ce faisant, il a prélevé la salive de chacun des participants afin de mesurer leur niveau de testostérone. Il a constaté que les cobayes accusant une forte présence de cette hormone étaient plus enclins à refuser les offres les plus basses (quand bien même celles-ci leur étaient avantageuses).

Selon le chercheur, les personnes dont le niveau de testostérone est élevé sont moins tolérantes (ça, nous l’avions deviné, hein, Messieurs ?). Il a émis l’hypothèse que cette hormone masculine provoque une plus grande méfiance envers les échanges peu équitables à cause d’une volonté naturelle de domination. En d’autres termes, les hommes victimes d’une forte présence de testostérone refusent les basses offres par peur que cela les relègue à une position sociale inférieure. Toutefois, ces mêmes individus ont tendance à présenter des offres plus raisonnables lorsque c’est à leur tour d’en faire. Cela rejoindrait des études faites auparavant sur des primates, lesquelles avaient montré que les mâles fortement sujets à la testostérone jouaient parfois des rôles pacificateurs et magnanimes.

Cela dit, il semblerait qu’il soit préférable de faire du business avec des hommes mariés, car ceux-ci présenteraient un degré de testostérone inférieur à celui des célibataires. Dorénavant, prêtez attention au mœurs (et aux alliances) de vos partenaires commerciaux, histoire de ne pas subir les foudres des mauvais coucheurs…

Merci New Scientist

Pour être bien sûr que vos spermatozoïdes ont passé le cil vibratile à gauche

8 juin 2007, posté par Yves

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Entre le téléphone portable dans la poche, l’hygiène de vie désastreuse à base de gras et d’absence d’exercice, et les jeans trop serrés (et sans oublier qu’ils ont tout détraqué les saisons avec leurs machines!), vous aimeriez attendre de Mère Nature qu’elle vous ait déjà rendu complètement stérile. Ça serait quand même la moindre des choses, et c’est effectivement votre droit le plus légitime. Vous mettez exclusivement des slips (42 …ou 44, mais 2!), et vous faites bien attention d’avoir un réseau wi-fi à la maison, « parce qu’on sait jamais ». Bref, quand est-ce que vous serez à 100% sûr de faire partie de ceux que Darwin aurait mis dans la catégorie « nettoyage de printemps »?

Vous iriez bien vous faire tester, mais vous n’êtes pas sûr ni où ni comment. Et soyons honnête: c’est un peu embarrassant. Qu’à cela ne tienne, le Food and Beverage Administration américain a autorisé la vente d’un test permettant de mesurer sa fertilité tranquillement à la maison. Deux-en-un, il marche pour les hommes comme pour les femmes, et s’achète sans ordonnance depuis hier pour la modique somme de 100 dollars (environ 1.5 euro). Evidemment, ces tests ne sont pas aussi précis et fiables que ceux qu’on peut faire chez un spécialiste, mais ça vous permettra au moins de vous rassurer ou de vous inquiéter en attendant de prendre rendez-vous. Détail important: si c’est disponibles aux Etats-Unis, ça ne veut pas forcément dire que c’est autorisé à la vente partout en Europe, mais apparemment c’est disponible au Royaume Uni, et il y a tellement d’argent à gagner que ça le sera sûrement partout ailleurs très bientôt si ce n’est pas déjà le cas…

La démo est sur le site du fabricant.

Et pour rester dans le sujet des trucs rigolos:


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