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« mythologie »

Sacrés tanukis !

2 avril 2008, posté par Stahlhelm

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Photo © threeminutescooking, 2006

Le Japon a compris depuis longtemps que la nature était vraiment bien faite. Surtout la nature japonaise qui est tellement différente de celle du reste du monde que si tu n’es pas Japonais, tu ne peux pas comprendre.

L’un des aspects si inconcevablement unique de la nature nippone est cette capacité surnaturelle qu’ont les tanukis (狸 chiens viverrins) à étendre leur scrotum de manière ridiculement exagérée. Une vraie prouesse de la part de ces petits chenapans qui rend la rédaction entière de LiLeLa tellement jalouse que nous pensons affréter un yacht dans les eaux sud-coréennes pour une session secrète de chirurgie esthétique des roubignoles. Ni plus, ni moins.

Le magnifique artiste d’ukiyo-e Utagawa Kuniyoshi (歌川国芳) (1797 ou 1798 – 1861) est responsable des abominations suivantes, preuves immortelles de cette pratique malheureusment trop peu connue sous les cieux occidentaux :

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On s’étire un peu plus sur le sujet après le saut :

(suite…)

L’Ouroboros existe. L’éternité dans le creux de la main

22 février 2008, posté par Yves

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Ouroboros Cordylus Cataphractus, photo: droits réservés

Ça va pas faire plaisir aux poètes philosophes: l’Ouroboros (du grec οὐροβóρος « qui se mord la queue »), serpent-dragon imaginaire très ancien que l’on retrouve dans plusieurs cultures un peu partout, n’est en fait pas une bête mythologique mais bien un petit lézard-tatou au nom scientifique de Cordylus Cataphractus vivant dans les buissons d’Afrique du Sud, et il ne se mord pas la queue pour symboliser l’éternel recommencement des choses ou quoi que ce soit du genre, mais bien pour protéger son ventre, plus mou et donc plus vulnérable, de ses prédateurs. Comme ça c’est clair.

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Encore des Ouroboros Cordylus Cataphractus, photo: droits réservés

Le choc des titans, à la main

30 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Ray Harryhausen et Medusa
Ray Harryhausen et Méduse en bien piteux état

A chaque fois que je vois un kraken se démener contre des humains remplis de terreur aveugle, je pense immédiatement au Choc des Titans, déferlante orgiaque et cinématographique d’effets spéciaux à la main de 1981, racontant le dangereux périple de Persée (en grec ancien Περσεύς / Perseús, « le pilleur ») en quête d’amour et d’eau fraîche.

Bon, on est bien d’accord qu’il ne s’agit pas là d’une histoire vraie, mais on y croyait quand même bien fort, grâce justement à la magie féérique des figurines de Ray Harryhausen, papa de la face de chèvre de Calibos et autres scorpions géants vindicatifs qui prenaient un malin plaisir à embêter Persée et à nous faire faire des cauchemars à la pelle par la même occasion.

Et c’est l’inquiétant Monster Brains qui nous parle de cette magie vintage avec moults photos.

Ray Harryhausen et son Kraken
Ray Harryhausen et son Kraken

Les polyglottes se délecteront également de ces deux vidéos qui nous en apprennent plus sur la technique de l’animation en volume et papa Ray :

Stop Motion Masters
This is Dynamation!

Bande-annonce du Choc des Titans

Compilation des créatures de Ray Harryhausen

Qui va remettre ça en 2010 ? Pas moi, mais je me réjouis moyennement d’avance.

Ah, j’allais oublier de mentionner que les vrais de vrais sauront que papa Ray était également responable des effets spéciaux du 7e voyage de Sindbad et de L’île mystérieuse, autre parade de guilis dans le slip image par image qui bien souvent égailla mes sombres journées seelandaises.


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