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« justice »

barbie massacre

30 octobre 2007, posté par Stahlhelm

Barbie Massacre
Barbie a perdu la tête © catgalx@gmail.com

Les férus de justice humblement cachés derrière le magnifique barbie massacre travaillent en étroite collaboration avec les polices de la planète entière pour révéler aux yeux incrédules de profanes comme vous et moi ces horribles crimes haineux dont sont parfois victimes Barbie, Ken et leurs petits amis de plastique.

Barbie Massacre
Sanglante découverte © catgalx@gmail.com

Barbie Massacre
Barbie a (partiellement) perdu un bout de sa tête © catgalx@gmail.com

Barbie Massacre
Wal-Mart ? © catgalx@gmail.com

Merci Hugo Strikes Back!

Tintin : la fin de l’aventure coloniale ?

11 août 2007, posté par Marc

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Image © Moulinsart, 2007

Bienvenu Mbutu Mondondo, étudiant en sciences politiques à Bruxelles, a déposé plainte fin juillet contre X, ou plutôt contre la société Moulinsart qui gère les droits des œuvres d’Hergé.

L’enquête n’en est qu’à ses premiers balbutiements, car la plainte n’a pas encore été jugée recevable. La bédé incriminée ? Le fameux Tintin au Congo initialement publié au début des années trente durant l’époque coloniale de la Belgique.

Chaque année, cet album, qui dépeint les Congolais comme de grands enfants à la bouche de donut à la fraise, est encore vendu à quelques dizaines de milliers d’exemplaires. Un succès qui n’est pas étranger au paternalisme d’un autre âge contenu dans les planches du dessinateur belge.

Jugé raciste et xénophobe par le plaignant, Tintin au Congo irait-il à l’encontre de la loi belge contre le racisme ? Est-il normal que Milou, le chien de Tintin, traite les autochtones de paresseux ? Faut-il considérer cette œuvre comme le reflet d’une époque désuète où les Belges pensaient encore apporter la civilisation en Afrique, une sorte de document historique qui dépeint l’une des époques les plus sombres du Royaume ?

Toujours est-il que le groupe étasunien Borders, qui vend cette bande dessinée dans ses librairies, a décidé de placer désormais cette œuvre dans le rayon « pour adultes ». A-t-on affaire à une nouvelle manifestation du « politiquement correct » de notre temps ou doit-on se réjouir de la fin d’un archétype nocif pour les jeunes générations ?

À la justice belge de trancher — pas des mains cette fois — mais une polémique qui fait rage depuis de nombreuses années.

Merci Yahoo! Actualités

Rien de tel qu’un frigo pour refroidir sa femme

9 juillet 2007, posté par Marc

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Johana Cessiecq dans La kitchen. Photo © Compagnie Linga, 2007

Imaginez le topo : vous invitez des potes à la maison, le repas est réussi, tout le monde s’amuse et la température commence à monter gentiment. Les hommes dénouent leur cravate, les femmes entr’ouvrent leur corsage et les blagues grivoises vont bon train. Et voilà que l’une des invitées se rend à la cuisine, un peu trop curieuse sans doute… Là, elle découvre, dans le congélateur, les corps de l’épouse et du beau-fils de son hôte, figés pour l’éternité. Rien de tel pour refroidir l’atmosphère.

Ça ressemblerait presque à l’intrigue d’un thriller à petit budget et pourtant, c’est — à quelques détails près — ce qui est arrivé récemment en Belgique (décidément, ce royaume collectionne les affaires scabreuses).

Une femme a découvert chez un ami, lors d’un dîner, les corps congelés d’une femme de 46 ans et de son fils de 11 ans à Verviers, ville wallonne de la province de Liège. Elle est ensuite allée dénoncer sa macabre découverte à la police qui, aussitôt, s’est mise à suspecter l’homme de 43 ans à l’origine de ce buffet froid. Crime passionnel ? À voir, le suspect numéro un n’étant pas encore passé aux aveux.

Tiens, j’ai froid dans le dos.

Merci Reuters

Revues pornos et délinquants sexuels

6 juillet 2007, posté par Marc

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Darine Stern posant nue pour Playboy en octobre 1971. Photo © Playboy Magazine

Tiens, ça c’est une question que je ne m’étais jusqu’alors jamais posée : les délinquants sexuels ont-ils le droit de mater des revues grivoises, le soir venu, dans leur coin de cellule ? La semaine passée, la Cour suprême administrative de Stockholm a tranché : oui, résolument. Non seulement les détenus du royaume scandinave ont le droit de posséder de tels canards, mais il est interdit à leurs geôliers de les en priver.

Mais cela ne va pas sans poser des problèmes au Service carcéral suédois, ce dernier jugeant que de telles lectures peuvent mettre à mal la réhabilitation des détenus. Selon lui, une telle « littérature » excite les prisonniers, leur donnant envie de mettre en pratique leurs fantasmes. Un tel débat avait déjà eu lieu au début des années 2000 au sujet du rap, opposant alors les socio-conservateurs aux libéraux.

Bref, finir au trou pour avoir gravement déconné restera toujours — et à juste titre — une expérience pénible. Cependant, celle-ci devrait s’avérer plus agréable pour les sujets de Charles XVI Gustave

Merci Washington Post

Christian back punch

24 juin 2007, posté par Corbor

Beaucoup d’américains se plaignent de devoir jurer sur la bible quand ils sont devant un tribunal de justice. C’est assez légitime, la bible n’ayant finalement pas grand chose à voir avec la justice des hommes.
Dans une espéce de tour de passe-passe assez osé, l’ex-hacker-clodo Adrian Lamo a trouvé un moyen d’utiliser la bible contre la justice.
Condamné en 2002 pour avoir fouiné dans les bases de données du New York Times, Lamo est sommé de donner de son sang afin que son code génétique soit entré dans la base CODIS.
CODIS est le nom d’une base de données génétique utilisée par la justice américaine. Initialement mise en place pour garder la trace des personnes ayant commis des crimes à caractére sexuel, la base a cependant été étendue en 2004 à toutes les personnes condamnées par la justice américaine.
Lamo a donc été prié de donner des échantillons sanguins et ainsi rejoindre le club de moins en moins fermé des personnes listées dans CODIS.

Le hic c’est qu’Adrian Lamo est chrétien, et comme dit la bible : »Celui qui répand le sang de l’homme, c’est par l’homme que son sang sera répandu, car Dieu a fait l’être humain à son image » (Génèse 9,6).
En utilisant cette simple phrase pour défense Lamo a étonnament réussit à convaincre le département de justice américain que prendre son sang était un manque de respect vis à vis de ses convictions religieuses.
Comme quoi avoir un sytéme judiciaire non-laïc n’a pas que des désavantages.
Cependant, le tribunal a trouvé la parade à Lamo en lui demandant désormais de fournir non du sang, mais des extraits de muqueuse pris dans ses joues.
Lamo affirme qu’il va se soumettre à la décision, mais vous pouvez être sûr qu’il est entrain de potasser sa bible en ce moment même pour trouver le loophole qui dit que non, on peut pas grater l’intérieur des joues d’un chrétien en toute impunité.

via Threat Level


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