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Le malheur des uns…

18 février 2008, posté par Marc

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Deux joueurs des New England Patriots… quand ils ne perdent pas. Photo : droits réservés.

Lors de la finale du Super Bowl, aux États-Unis, l’équipe des New York Giants a battu celle des New England Patriots. Bien entendu, dans ce genre d’aventure mercantile, bon nombre d’objets dérivés sont manufacturés à l’avance, lesquels permettront de clamer la victoire des uns ou des autres au terme de la rencontre. En l’occurrence, un wagon de t-shirts ventant l’éventuelle gloriole des Patriots s’est vu soudain inutilisé et inutilisable (un peu comme les porte-clefs Paris 2012).

Que sont donc devenues ces montagnes de nippes et de casquettes estampillées New England Patriots ? Elles ont été envoyées au… Nicaragua, dans la localité de Diriamba. L’opération s’est vue menée par World Vision, un organisme chrétien d’aide aux enfants et aux familles en général, sans distinction de religion et d’origine ethnique.

Les petites Nicaraguayens, supporters malgré eux des Patriots ? Vive les perdants.

Merci les agences de presse, hein.

Sinographisme

14 février 2008, posté par Marc

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Affiche pour Hyperdesign, biennale du Shanghai Art Museum © Chen Hangfeng, 2006

Les amoureux de graphisme ont souvent tendance à lorgner du côté de Londres et de New York, comme autrefois on vénérait la Suisse d’Adrian Frutiger et de Josef Müller Brockmann. Eh bien on aurait tort aujourd’hui d’ignorer — entre autres — les artistes (appliqués) chinois. Tout d’abord parce que l’écriture chinoise se prête à merveille aux détournements typographiques, mais aussi parce les mégalopoles commerçantes de Chine populaire et de Chine nationale nécessitent des talents bien plus élaborés que ceux servant à mettre en page des cartes de restaurants.

En me baladant sur la Toile extrême-orientale, je suis tombé par hasard sur le site de Chen Hangfeng (陈航峰), jeune graphiste diplômé de la section des beaux-arts de l’Université de Shanghai (上海大學美術學院) actif depuis une décennie dans sa ville natale. Il y a deux ans, il a fondé sa propre agence, iCandy Studio, dont les débuts semblent prometteurs. Chen Hangfeng n’est pas encore le roi de la terre, mais il a du potentiel, ce p’tit gars.

Cela dit, pour vraiment vous faire plaisir et découvrir ce qui s’est fait de mieux en Chine Pop’, Hong Kong, Taiwan et Macao, jetez un œil attendri sur l’exposition virtuelle Chinese Graphic Design Towards the International Sphere. Un vrai bonheur.

Ré-créationnisme

11 février 2008, posté par Marc

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Le divin Monstre en Spaghetti Volant, créateur de toutes choses © T. King / CFSM, 2005

Comme nous le rappelait fort judicieusement notre ami Stahlhelm dans son cyberpapier de jeudi dernier, la bataille (plutôt ennuyeuse, avouons-le) entre évolutionnistes et créationnistes n’a pas fini de polluer la Toile. Le présent article n’a d’autre but que d’ajouter sa pierre savonneuse au monceau putride du chaos cosmique. Nous souhaiterions également accomplir un devoir de mémoire en rappelant deux noms fameux de la lutte anti-obscurantisme.

Tout d’abord, il est essentiel de citer l’un des auteurs les plus respectables des Lettres gauloises : François Cavanna. Dans un ouvrage-culte (c’est le cas de le dire) datant de 1982, Les Écritures — Les aventures de Dieu et du petit Jésus, cet auteur remarquable nous révélait sa version (très pertinente) de la création divine :

(…)

  1. Au commencement — enfin, presque — Dieu créa le ciel et la terre.
  2. La terre était informe et vide, les ténèbres couvraient la face de l’abîme et l’esprit de Dieu planait sur les eaux.
  3. Ce n’était pas une réussite.
  4. Dieu vit cela. Il se dit en Son cœur : « Beuark ! »
  5. Il aurait bien voulu que cette saleté n’eût jamais existé.
  6. Mais cela, Il ne le pouvait pas.
  7. Maintenant que ça avait existé une fois, Dieu pouvait, s’Il le voulait, revoyer tout ça au néant, mais Il ne pouvait pas faire que ça n’eût jamais existé.
  8. Cela, même Dieu ne le pouvait pas.
  9. Car personne ne peut supprimer le passé, pas même Dieu.
  10. Dieu vit alors qu’Il n’était plus tellement tout-puissant, mais qu’Il avait une fois créé.
  11. Dieu comprit mais un peu tard que l’idée de création est un piège à Dieux.
  12. S’Il avait su, Il serait resté tranquille.

(…)

Depuis, le comicréationisme a fait d’autres émules, les plus prophétiques d’entre eux étant les Pastafariens. En 2005, à l’époque où la polémique faisait rage à Dover, en Pennsylvanie (le service scolaire avait demandé aux professeurs de biologie d’enseigner le dessein intelligent), Bobby Henderson soumettait une lettre ouverte au Comité d’éducation du Kansas afin que celui-ci accorde, en classe de biologie, un temps d’enseignement du pastafarisme égal à ceux du dessein intelligent et de l’évolutionnisme. La sainte Église du Monstre en Spaghetti Volant était née, postulant :

Un être invisible et omniscient appelé le Monstre en Spaghetti Volant a créé l’univers en incluant une montagne, un arbre et un nabot, et ce en un seul jour (ce que les Pastafariens considèrent comme un avantage par rapport au christianisme).

Le pastafarisme — culte nécessaire — est toujours vivant, en témoigne son site officiel et, dans une moindre mesure, celui de la branche francophone. Il est donc conseillé de vous convertir à cette religion dans les plus brefs délais.

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Le poisson pirate, symbole de reconnaissance pastafarien © CFSM, 2008

Toutefois, si les affaires de transcendance vous fascinent autant, — voire moins — , que les coucheries présidentielles, nous vous invitons à découvrir quelques documents et documentaires produits par la chaîne de télévision étasunienne Nova, spécialisée dans la vulgarisation scientifique. Vous y retrouverez une synthèse d’arguments pour et contre le dessein intelligent ainsi qu’un témoignage du juge fédéral John Johnes, confirmant que l’enseignement du dessein intelligent dans les écoles publiques est anticonstitutionnel.

Ah, et pour ceux qui l’ignorent encore, c’est Brahmā qui est à l’origine de la Création (de l’Œuf de Brahmā, le Brahmāṇḍa), pas YHWH ! Il fallait bien que quelqu’un dise une fois pour toutes la vérité. Eh bien voilà, c’est fait.

Bible jaune et autres typomanies

8 février 2008, posté par Marc

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Illustration © Christian / I Love Typography, 2008

John D. Boardley aime la typographie. Il l’aime tant qu’il a décidé, l’été passé, de mettre en ligne un blogue qui ne parlerait que de ça et dont l’intitulé serait on ne peut plus clair : I Love Typography.

Ce presque quarantenaire qui vit au Japon, dans la préfecture de Kagawa (香川県), nous parle de ses découvertes sur la Toile, de ses propres expériences graphiques, d’un autre site de niouzes qu’il souhaite bientôt mettre en ligne et de… FontBook.

Pour ceux qui ne l’auraient pas déjà sur leur table de nuit (à la place où d’autres déposent le Nouveau Testament, la Torah, le Coran, La Bhagavadgîtâ, l’index du Canon bouddhique, le Necronomicon ou le dernier roman de Paul Auster), sachez que FontBook n’est rien de moins que la bible de la typographie : le meilleur compendium de fontes au monde. Depuis 1991, cette sorte d’annuaire jaune (qui comprend 1760 pages et pèse trois kilos) est la référence en matière de typographie contemporaine. Bref, le livre que vous emporteriez sur une île déserte.

Eh bien notre ami Boardley a eu la bonne idée de lancer, le 27 janvier, un concours de fausses pubs pour FontBook qui intégreraient l’ouvrage dans un contexte cinématographique. Les résultats, fort sympathiques, peuvent être consultés sur… J’aime la typographie (en anglais dans le texte).

Memento mori

6 février 2008, posté par Marc

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Au coin de la rue. Photo © Quelque part sur la Terre, 2007

En ces temps de jeunisme où il est de bon ton d’avoir la peau lisse, le sein haut et la fesse ferme, à une époque où l’hygiénisme stigmatise la bouffe, l’alcool et le tabac, où l’éternité se commercialise à travers des crèmes anti-âge et où la santé devient un capital à gérer comme une assurance-vie, la mort est l’apanage du pauvre, du tiers-mondiste, du gueux. En bref : mourir est une grave faute de goût.

Bien sûr, quelques Continentaux s’amusent à se faire peur en jouant à l’Irlandais : ils fardent leurs enfants comme des sorcières et fêtent Halloween en gaspillant des citrouilles qui auraient fait de bonnes soupes de Toussaint. Des marques de luxe telles que Dior et Fendi ont déclaré très chic d’affubler leurs chiffons de têtes de morts. Pour les moins fortunés d’entre-nous, — et pour les enfants —, H&M a trouvé très mignon de couvrir ses nippes de crânes du plus bel effet, tout roses et souriants…

En résumé, on prend la Mort pour une conne. D’abord parce qu’on croit pouvoir la contrer, mais aussi parce qu’on espère en jouer par quelques artifices commerciaux. La mort, on l’aura compris, est désormais l’objet de toutes les vénalités, qu’il s’agisse d’armes à rentabiliser ou de fringues à fourguer.

Au milieu de cette danse macabre au parfum mercantile, un site Internet rappelle, avec beaucoup d’élégance et de pertinence, que la mort est fondatrice de mouvements artistiques et de religions. Bref : qu’il ne faut ni la fuir ni la vendre, mais l’apprécier pour ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : une prodigieuse source de création et de motivation.

L’Encyclopédie sur la mort (La mort et la mort volontaire à travers les âges) vous offre d’excellentes études thématiques (histoire, philosophie, thanatologie, sciences des religions, etc.), vous présente les enjeux sociaux dont la mort est l’objet, vous parle de mort volontaire et avance de nombreuses statistiques à vous faire… chaud dans le dos.

Petite merveille de bon sens proposée en partenariat avec l’Encyclopédie de l’Agora (que nous ne pouvons que vous recommander), L’Encyclopédie sur la mort est l’œuvre d’esprits éclairés :

(…) L’Encyclopédie sur la mort veut s’intéresser à ce phénomène sous ses multiples aspects et ses diverses modalités. Elle est curieuse de la pensée de la mort qui a habité et hante encore tant d’écrivains, de poètes, d’artistes, de savants, de philosophes et de sages. Elle veut rendre compte des résultats des recherches sur la mort ainsi que de la mentalité générale des populations à l’égard de la mort. Elle s’approchera de la mort avec pudeur et discrétion, consciente du mystère qui l’enveloppe et de la crainte qu’elle inspire. (…)

(Extrait de la Présentation générale de l’Encyclopédie par Éric Volant)

Et on ne m’avait rien dit

4 février 2008, posté par Marc

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Photo : droits réservés. Source : Atareq, 2007

Au moment de coucher ces mots sur la Toile, je me demande pourquoi mes amis cthulhophiles ne m’ont jamais parlé de cette affaire…

La terrible et cyclopéenne cité de R’lyeh, née des cauchemars lovecraftiens, se situerait, selon le romancier de Providence, à 47˚ 9’ de latitude sud et à 126˚ 43’ de longitude ouest (« The Call of Cthulhu », Weird Tales, Chicago, 1928), c’est-à-dire dans le Pacifique sud, dans ce qu’il convient d’appeler « le cul du monde ».

Pourtant, cette cité engloutie, d’où Cthulhu sommeillerait, rêveur, en attente de son festin d’humanité, pourrait se situer ailleurs, plus précisément dans la zone orientale du Pacifique, à 125 kilomètres de la côte est de Taïwan, à l’extrême sud de l’archipel nippon de Ryukyu (琉球, ou plutôt : Nansei-shotô, 南西諸島, les Îles du Sud-ouest).

Rattachée à la préfecture d’Okinawa (沖縄県), l’île de Yonaguni (与那国島, Yonaguni-jima), dont la superficie avoisine les 29 km2 et qui compte quelque 1700 habitants, a été en 1985 le théâtre d’une découverte des plus troublantes — voire inquiétantes.

Un plongeur japonais du nom de Kihachiro Aratake (新嵩喜八郎) y avait mis à jour une formation rocheuse d’apparence architectonique mesurant 120 m de long sur 40 m de large et d’une hauteur de 20 à 25 m. Jusqu’à ce jour, aucune preuve scientifique n’a pu démontrer qu’il s’agissait là d’un monument d’origine humaine (d’ailleurs, ses « marches » sont bien trop hautes…). Il y a fort à parier que les chercheurs tels que Kimura Masaaki (木村政昭) de l’Université de Ryukyu, qui ont exploré plus avant les fonds sous-marins de Yonaguni, aient eu à faire à des formations naturelles aussi étranges que la Chaussée des géants (Giant’s Causeway, ou plutôt : Clochán na bhFómharach) d’Irlande du Nord.

À moins que Lovecraft ait simplement tenté de noyer le poisson (!) en indiquant des coordonnées volontairement trompeuses dans sa célébrissime nouvelle… À vous de juger.

Sang d’encre

31 janvier 2008, posté par Marc

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Étienne Dumont. Photo © Steve Iunker, 2007

À l’heure du piercing pour minettes et du tatouage post-adolescence généralisé, rares sont les aficionados de la transformation physique qui osent passer le cap — radical — de la modification du visage. Élément d’intégration sociale, principal moyen d’identification, mode d’expression de la personnalité de chacun, le visage demeurera pour la majorité des tatoués un territoire vierge de toute colorisation.

Certains ont osé faire le pas, franchissant la frontière du col de chemise au-delà de laquelle seuls quelques Polynésiens se risquaient parfois. C’est notamment le cas d’Étienne Dumont, journaliste à la Tribune de Genève. C’est aussi le cas d’une certaine Julia Gnuse, Californienne atteinte de porphyrie qui a préféré se faire tatouer, de la tête aux pieds, plutôt que de laisser sa peau se boursoufler sous le seul effet de la lumière du soleil.

Pour les adeptes du site Modblog, rien de nouveau. Pour les autres, un article (un top ten) pourra servir d’introduction au sujet, celui de Deputydog, un blogue consacré principalement à l’architecture et au design. C’est ici, et c’est en anglais, of course.

Domaines de millionnaires

20 décembre 2007, posté par Marc

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Illustration : droits réservés

Tout bricoleur de site, tout webmestre autoproclamé s’est vu, un jour, rêver d’un nom de domaine tel que beer.com ou — plus vénalement — sex.com. Au lieu de ça, beaucoup se rabattent sur des titres à rallonges que les moins aguerris d’entre nous mettent dix heures à taper à deux doigts. GOOD Magazine, site communautaire basé à Los Angeles, a lancé sur Yahoo Video une petite animation en pièces de Scrabble qui révèle les cinq noms de domaines les plus chers. Vous comprendrez que ce n’est pas demain la veille que vous nommerez votre site business.com…

Quitte à écouter du rap, autant que ce soit en allemand

10 novembre 2007, posté par Marc

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Sabrina Setlur. Photo © Welt Online, 2007

Profitez-en, parce que ce n’est pas tous les jours que nous parlons de rap ou de R’n’B sur LiLeLa. Je crois même que nous n’en parlons jamais. Bon, une fois n’est pas coutume.

Au hasard de mes pérégrination youtubiques, je suis tombé tantôt sur une rappeuse germaine qui, sans pour autant avoir soigné mon insensibilité au hip-hop continental, m’a permis d’oublier un instant les fadaises des classements hexagonaux : Sabina Setlur. Bon, c’est facile, me direz-vous, tant sa musique actuelle n’a plus grand’chose à voir avec le rap — elle est fraîche, pas mal funky, un poil commerciale et passe très bien en se brossant les dents. Allez, parlons un peu de cette chère Sabrina, peu connue en France mais beaucoup dans son pays.

Sabrina Setlur est née en Allemagne le 10 janvier 1974. Fille d’un immigré indien, elle passe une grande partie de son enfance dans la banlieue de Francfort.

En 1995, sous le nom de Schwester S., elle publie un single chez le rappeur-producteur Moses Pelham. En 1997, sous son vrai nom cette fois, elle sort un deuxième disque, Die neue S-Klasse. L’album atteint la dixième place des classements allemands et se vend à quelque 300'000 exemplaires. Deux ans plus tard, après une apparition sur un single de Faithless, « Bring My Family Back », elle sort sa troisième galette, Aus der Sicht und mit den Worten von, laquelle atteint la troisième place des classements allemands (ce qui lui vaut de recevoir un troisième Echo, à savoir le prix décerné chaque année par l’association des compagnies phonographiques allemandes).

Début 2001, sa relation avec le joueur de tennis Boris Becker la propulse en une des tabloïds. La presse à scandales continuera de parler d’elle après sa rupture d’avec le sportif, prétendant qu’elle se drogue et souffre d’anorexie (ça, c’est fort possible).

En 2003, elle fait à nouveau le bonheur de la presse populaire en se faisant condamner pour ivresse au volant (un classique). Mais l’artiste n’arrête pas pour autant de chanter et sort un nouvel album en novembre 2003, Sabs.

Fin août 2007, Sabrina Setlur revient sur le devant de la scène avec un sixième disque : Rot (« Rouge »). En juin, en guise d’apéro-aguichage, l’une de ses chansons chauffe déjà les postes de radio : « Lauta » (« Plus fort ») :

Autre morceau, encore plus disco, disponible sur l’album Rot : « I Think I Like It » :

Pour découvrir le reste, rendez-vous sur le joli site promotionnel de l’album Rot. Attention, tout n’est pas écoutable.

Les démarches sont trompeuses

9 novembre 2007, posté par Marc

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La démarche des femmes : une opération programmée ?
Beyoncé Giselle Knowles aux BET Awards, le 26 juin 2007. Photo : droits réservés.

Une équipe de chercheurs de la Queen’s University, dans l’Ontario, a mené une étude prenant en compte la démarche des femmes et les hormones présentes dans leur salive.

Meghan Provost, qui a dirigé ce projet, a enregistré les façons de marcher de volontaires féminines et les a montrées à une quarantaine d’hommes. Elle a demandé à ces derniers d’évaluer le degré d’attirance de chaque démarche et s’est rendue compte, en comparant ces résultats aux prélèvements hormonaux, que les femmes en période d’ovulation se déplaçaient de manière beaucoup moins attirante qu’en période d’infertilité.

Les signes qu’emploient les femmes pour avertir les hommes qu’elles sont prêtes à concevoir sont nombreux et pourtant, une démarche chaloupée peut s’avérer trompeuse. Les résultats de l’étude, publiés dans le journal Archives of Sexual Behavior, tendent à montrer que les femmes en phase fertile se meuvent en remuant moins les hanches et en rapprochant leurs genoux.

Selon Meghan Provost, les femmes abuseraient ainsi les hommes afin de dissimuler leur ovulation aux mâles qu’elles n’ont pas choisis. Par contre, en période d’infertilité, elles feraient un plus grand étalage de leurs charmes, ne risquant pas de se reproduire avec un autre partenaire que celui qu’elles ont choisi.

En période d’ovulation, l’odeur et les expressions faciales des femmes changent, mais ces indices ne sont perceptibles qu’à faible distance — c’est-à-dire seulement par l’homme avec lequel elles acceptent d’être proches. La fin d’un mythe ?

Merci BBC News


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